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 « L’amour est impossible, rien n’est grave » [PV Arya & Dyonisos]

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MessageSujet: Re: « L’amour est impossible, rien n’est grave » [PV Arya & Dyonisos]   « L’amour est impossible, rien n’est grave » [PV Arya & Dyonisos] - Page 2 Icon_minitimeMer 18 Déc - 18:50

Tandis qu’elle attendait la réponse de Dionysos, l’esprit d’Arya avait divagué vers le cottage de ses parents, emporté par la lourdeur qui prenait possession de ses paupières et contre laquelle elle luttait avec le plus grand mal. Elle aurait adoré être dans sa chambre à ce moment précis, retrouver le confort de son lit, le décor accueillant et chaleureux. Après ce qu’il venait de se passer, elle se surprenait à vouloir quitter Némeil, abandonner son grand projet de mémoire et ce monde qui semblait aussi décevant que le monde des humains. Sa famille l’attendait sûrement avec impatience, s’inquiétait  de son manque de nouvelle. Comme à son habitude, Arya était partie sans rien dire, toujours habituée à n’en faire qu’à sa tête et à en oublier les personnes qu’elle aimait pour remplir son but. Aujourd’hui, elle le regrettait. A moins que tout cela soit simplement le fruit de l’alcool mauvais et que toute cette culpabilité, ce mal du pays s’envole aussitôt qu’elle aurait décuvé. Il valait mieux l’espérer car après tout, elle n’avait toujours aucun moyen de quitter l’île.

Elle ne pût s’empêcher de sourire en entendant sa réponse. Soulagée de ne pas se retrouver seule alors que déjà son moral n’était pas au beau fixe, néanmoins même complètement éméchée et fatiguée elle s’entendit lui répondre avec ironie :

« Oh …quel dommage »

C’était vraiment plus fort qu’elle, mais comme pour lui montrer qu’elle n’en pensait pas un mot elle reprit sa main dans la sienne. Ne voulant pas risquer de le faire partir par ses mauvaises habitudes. Elle eut un peu peur quand il lâcha sa main mais se fût seulement pour lui faire lever la tête et la jeune femme eu le plus grand mal à tenir son regard d’un bleu des plus déconcertants. Tellement, qu’elle se sentit presque gênée. Quelle ironie quand on pense qu’il y a encore quelques secondes, elle avait posé ses lèvres sur les siennes. La jeune femme acquiesça à ses dires, il était certain qu’elle ne se voyait pas revenir à la soirée, elle avait eu suffisamment honte pou ce soir et ne voulait pas craindre de montrer son incapacité à tenir l’alcool à davantage de monde. La jeune femme se recala contre son torse tandis que le dieu lui disait de se reposer afin qu’ils puissent rentrer et elle sentit de nouveau son esprit lutter contre le sommeil. Pire encore, si elle en avait la possibilité elle ne quitterait pas les bras du dieu, elle se sentait bien installée…et en sécurité. La voix ensommeillée, elle lui dit :

« Si tu ne me pousses pas à partir… je suis pas prête de bouger. »

Elle redoutait encore son retour chez elle, cette solitude, qui pour l’instant sonnait comme la pire des ennemies. Pire encore, elle semblait avoir prit goût à la tendresse de Dionysos à son égard, chose qui ne lui était jamais arrivée auparavant. Certes, Arya était une jeune femme comme les autres qui avait eu besoin de temps en temps d’attention, mais elle n’avait jamais pris le temps de connaître un homme, de s’attacher à lui ou bien même de le laisser s’occuper d’elle. Elle s’était toujours imaginée comme une femme indépendante et qu’elle puisse avoir besoin de tendresse rimait dans son cerveau avec de la faiblesse. Sans qu’elle s’en rendre compte, finalement achevée par la fatigue et l’alcool, la jeune femme avait finit par s’endormir blottie contre Dionysos.

Elle se réveilla après, ce qui lui sembla être, quelques minutes mais il aurait tout aussi bien pu faire des heures qu’elle avait sombré. Arya leva les yeux vers Dionysos, son esprit était plus claire, plus alerte, elle ne semblait plus avoir le tournis non plus. Seule la migraine persistait. Elle finit par se rendre compte qu’elle était toujours dans ses bras et cette fois son cerveau sembla réagir, et elle se redressa doucement :

« J’ai dormi longtemps ? » demanda-t-elle avec une légère grimace, craignant d’avoir gênée le dieu.
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MessageSujet: Re: « L’amour est impossible, rien n’est grave » [PV Arya & Dyonisos]   « L’amour est impossible, rien n’est grave » [PV Arya & Dyonisos] - Page 2 Icon_minitimeJeu 19 Déc - 17:25

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L'amour est impossible. Rien n'est grave.

« L’amour est impossible, rien n’est grave » [PV Arya & Dyonisos] - Page 2 Tumblr_mvtkmndr4A1snjamuo1_500
Dionysos & Arya



L’alcool mes amis, il devrait y avoir des cours à l’école pour apprendre à le consommer comme il faut. Un bon cours d’œnologie la première journée de la fac, ça changerait tout … Heureusement Dio avait l’habitude de gérer ce genre de situation, même si ce n’était pas ce qu’il préférait faire. Cependant, il ne pouvait pas laisser Arya ici tout seule, alors il la laissa s’installer confortablement, confortablement signifiant apparemment à moitié affalée sur lui. Elle ne tarda pas à s’endormir profondément, du sommeil de la personne saoule, ce sommeil si lourd qu’il s’approche presque du coma éthylique. Il se figea lentement, comme un statut, mettant son cerveau en veille en attendant qu’elle se réveille. Le regard fixe, droit, sans ciller, il aurait pu être confondu avec une statue, si sa poitrine ne se soulevait pas subrecivement. Les minutes passèrent, toutes pareilles, la seule différence se faisant avec le bruit des invités qui riaient, dansaient qui, lentement, s’atténua au début du jour. Quelle heure était il alors que la jeune fille commençait à remuer un peu dans ses bras, le sortant de sa torpeur ? le dieu jeta un coup d’œil dehors : le ciel commençait à palir, et les étoiles à disparaitre. Il devait donc être dans les environs de cinq heures du matin. La maison était déserte, à l’exception peut être de la chambre voisine, où on entendait ronfler le maitre des lieux. Il ne savait probablement pas qu’ils étaient encore ici…
Il lui sourit avec amusement, haussant les épaules :

-ça doit faire trois ou quatre heures environ, et saches que tu couines, dans ton sommeil, c’est assez rigolo.

Il sauta sur ses pieds, s’étirant de tout son long en faisant craquer sa colonne vertébrale. La faute à la position immobile pendant plusieurs heures, et surtout d’avoir soutenu la jeune fille endormie contre lui. Ses cheveux étaient un peu en bataille, et ses yeux un peu gonflés de sommeil. Il se promit de se faire un marathon de 48 heures de sommeil en rentrant. Il lui prit la main pour l’aider à se relever :

-Tu penses pouvoir marcher sur quelques kilomètres ? Parce que je veux bien te porter si ça t’arranges, mais ça va finir d’achever ma réputation tout ça …

Sans attendre sa réponse, il la fit sortir de la chambre, et ils descendirent les escaliers pour arriver dans la pièce principale. L’endroit n’avait plus vraiment l’air du palais des années folles qu’il était quelques heures auparavant ; une table avait été renversée, des verres brisés, et certaines tentures avaient été déchirées. Ça lui rappelait le décor d’une autre soirée ça tient, mais probablement qu’il n’aurait pas amener sa fragile humaine dans celle-ci … Il ne put s’empêcher de rajouter :

-Finalement, on a bien fait de s’éclipser avant que les nymphes se mettent à se chamailler et que les demis dieux fassent un tournoi de bras de fer avec les centaures… c’est incroyable comme ces bêtes là sont mauvaises perdantes …

Il espérait que la jeune femme soit suffisamment réveillée pour saisir la blague, et par suite pour rentrer à la maison.

-Bon alors… les pieds ou le carrosse humain ?


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MessageSujet: Re: « L’amour est impossible, rien n’est grave » [PV Arya & Dyonisos]   « L’amour est impossible, rien n’est grave » [PV Arya & Dyonisos] - Page 2 Icon_minitimeDim 22 Déc - 11:50

Trois ou quatre heures. Comment tout cela avait-il pu passer si vite ? Arya savait qu’un sommeil alcoolisé était lourd et sans rêve mais elle restait toujours subjuguée par cette sorte d’évanouissement, de mise sur pause du cerveau humain. Elle posa son regard sur Dionysos, arquant un sourcil en se demanda comment ce dernier avait-il pu la supporter contre lui pendant si longtemps. Il y avait vraiment des choses qu’elle ne comprenait pas, qui lui échappait purement et simplement, elle haussa les épaules abandonnant l’idée de comprendre un tel contrôle de soi et une telle patience avant de sourire tandis qu’il lui disait qu’elle faisait du bruit en dormant. Ce n’était pas la première fois qu’elle entendait ce genre de réflexion, aussi loin qu’elle s’en souvienne Arya avait toujours eu le sommeil agité, peu tranquille comme si son cerveau refusait catégoriquement de se mettre en veille pour une durée indéterminée. Alors elle dormait peu, cinq ou six heures lui suffisaient amplement pour recharger ses batteries, sûrement la cause était dans les nombreuse nuits passées à réviser. Comme si son corps avait fini par s’habituer à un tel rythme.
Elle prit son temps pour se relever, ne souhaitant pas déclencher de vertiges et parvint sans peine à rester sur ses pieds :

« C’est vrai que je ne voudrais pas abîmer davantage ta réputation. » dit-elle avec un sourire avant de le suivre tranquillement, s’accrochant à la rampe, pour descendre les escaliers de la grande bâtisse.

La jeune femme détaillait le décor, en se demandant ce qui avait bien pu se passer pendant les heures passées là-haut. Tout avait bien changé : des verres gisaient à terre répartissant dans un éclat rouge la boisson qu’ils contenaient, les tentures, les tables, tout semblait brisé, abimé, déchiré. La jeune femme se pinça les lèvres presque déçu que tout le décor ait été ruiné, ça lui rappelait vaguement une autre soirée étudiante qui avait plutôt mal tourné. Comme quoi, plus elle en voyait et plus elle avait l’impression que dieu et humain n’étaient pas si différents. Dans un éclair de lucidité, elle revit la scène d’un peu plus tôt, le satyre et la chambre. Dans un élan de contrôle elle s’appliqua à renfermer ça profondément au plus profond de son être, ce n’était pas le moment de repenser à cet horrible souvenir, plutôt se contenter de penser aux nymphes, demis dieux et autres créatures avec qui elle avait gentiment parlé. La jeune femme rit doucement à la blague de Dionysos avant de se tourner vers lui.

« Mes jambes semblent accepter de me porter, tant pis pour le carrosse humain » dit-elle en haussant les épaules.

Ils commencèrent à marcher quelques minutes, le froid qui semblait au début revigorer Arya et la sortir de sa torpeur post-alcool finit bientôt par lui déclencher quelques frissons. Elle se souvint alors avoir oublié son étole dans la chambre de la maison, elle se mordit donc la lèvre réprimant un frisson, croisant les bras sur sa poitrine comme si elle voulait conserver un peu de chaleur corporelle. Elle leva les yeux vers Dionysos et avec un léger sourire entreprit :

« Merci pour ce soir… ça s’est peut-être pas aussi bien passé que tu l’avais imaginé mais j’ai été heureuse de passer cette soirée avec toi. »

Sans parler du moment où ils avaient été trop proche, Arya ne pouvait nier apprécier la présence du dieu, sa personnalité entière, surprenante, vive. Néanmoins, elle tentait déjà d’éviter ce qu’il s’était passé un peu plus tôt quand l’alcool semblait avoir désinhibé son contrôle sur elle-même et sa volonté de voir les dieux comme de simples sujets d’étude.
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MessageSujet: Re: « L’amour est impossible, rien n’est grave » [PV Arya & Dyonisos]   « L’amour est impossible, rien n’est grave » [PV Arya & Dyonisos] - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Déc - 9:15

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L'amour est impossible. Rien n'est grave.

« L’amour est impossible, rien n’est grave » [PV Arya & Dyonisos] - Page 2 Tumblr_my0bt7aWb91t4mbr6o3_500
Dionysos & Arya



-Tant mieux, tant mieux… Je suis content si cela à pu t’éclairer sur la véritable nature de certains d’entre nous … leur coté festif en tout cas !

La petite se remettait vite, et s’était tant mieux. Pour être tout à fait honnête, il commençait lui-même à fatiguer. Ses jambes commençaient à se faire lourdes, et l’appel de son copain Morphée se faisait de plus en plus insistant. Vivement qu’il rejoigne son lit, sa couette, et qu’il n’en sorte qu’à partir du moment où il mourrait de faim. Après que la jeune femme l’ait rassuré sur sa capacité à marcher, ils prirent la route. Il ne faisait pas encore jour, mais le ciel était pale, comme s’il se préparait lentement à accueillir la lumière du jour. Il ne faisait pas vraiment froid, mais il était vrai qu’avec la fatigue, la fraicheur se faisait sentir. Il vit Arya frissonner et, machinalement, ôta sa veste de costume pour la mettre sur les épaules de la jeune fille. Lui avait encore sa chemise et son veston, alors qu’elle avait les épaules nues. C’était normal qu’il lui cède un vêtement, et à vrai dire, il l’avait fait sans trop réfléchir. Il ne voulait simplement pas qu’elle prenne froid.
Ils avancèrent presque en silence jusqu’à sortir du quartier grec, ne faisant que quelques commentaires un peu poussifs sur la façon dont s’était déroulée la soirée. Ils n’abordèrent que les sujets les plus frivoles, la beauté des nymphes et le charisme d’Hermès. Rien sur le satyre. Rien sur le baiser. Rien d’important, en somme, rien qu’y aurait pu crever l’abcès qui boursoufflait déjà son cœur et s conscience. Il dormirait, certes, mais il était à peu près convaincu que son sommeil se troublerait de rêves et de cauchemars Ariannesques. Tant pis pour lui.

Ils arrivèrent sur le camp une heure plus tard. Il faut dire qu’ils avaient pris leur temps, et le soleil se levait tout juste, tout comme les plus matinaux du camp : la boulangère, une femme aussi menue qu’elle était forte, c’est-à-dire incroyablement, soulevait un sac de farine faisant le double de son poids, et les salua d’un geste joyeux de la main, un grand sourire barrant son visage. Le dieu songea qu’il fallait être profondément tarée pour se lever aussi tôt volontairement. La chaumière d’Arya était un peu plus loin, légèrement en retrait ; elle se situait à la limite du camp, à la lisière de la forêt. Surement que la jeune femme avait besoin de son intimité, et il ne s’était jamais risqué à venir l’embêter chez elle. Cela dit, elle était si vivante qu’il songea qu’elle ne devait être chez elle que pour dormir, et encore.

Ils s’arrêtèrent devant la porte close, et soudain, le dieu se trouva bien embarrassé ; comment devait il réagir ? lui dire simplement au revoir, l’embrasser sur la joue, l’embrasser tout court ? Ce baiser qu’elle lui avait offert un peu plus tot, devait il l’oublier ? en avait il vraiment envie ? Il soupira : cette soirée avait été bien, bien, bien trop riche en émotions pour lui. Il n’y était plus habitué, il avait anesthésié son cœur au fur et à mesure des décennies, des siècles, changeant de lit comme de pays, passant des hommes aux femmes, des femmes aux hommes, séparant bien les plaisirs charnels des sentiments. Les sentiments appartenaient au passé, en tout cas il le pensait, avant qu’Elle débarque. Que pouvait il faire, que Devait il faire ?

-Oh, et Merde hein …

Il prit son visage en coupe, et posa ses lèvres sur les siennes. Ce n’était pas un baiser fougueux, ni un baiser de cinéma. Il appuya simplement sa bouche contre la siennes, doucement. Cela dura une seconde, deux peut-être, avant qu’il ne recule. Son regard était… trouble, presque humide, comme si les larmes lui montaient. Mais un dieu, ça ne pleure pas, si ? Il murmura, reculant lentement, sans trop que l’on puisse déterminer s’il disait ça pour lui-même ou pour elle :

-Un bon somme fera du bien aux esprits… J’aurais tellement aimé que ce soit toi … elle … enfin bon … bonne nuit …

Et sans un autre regard, il lui tourna le dos, lui laissant sa veste, pour disparaitre de sa vue au premier coin de rue …



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HRP: Voilà voilà, c'était le moment grosse déprime de Dio' \o/ . Et c'est clos pour moi !
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MessageSujet: Re: « L’amour est impossible, rien n’est grave » [PV Arya & Dyonisos]   « L’amour est impossible, rien n’est grave » [PV Arya & Dyonisos] - Page 2 Icon_minitimeDim 29 Déc - 19:53

Arya aurait du trouver des choses à dire mais elle n’en avait pas le courage. Elle préférait rester perdu dans ses pensées, réfléchissant seule à ce qu’il s’était passé ce soir plutôt que d’en parler au dieu, elle se sentait incapable en tout cas de parler de ça librement et il était beaucoup plus facile de garder ses ressentis pour elle. Arya après tout était une cérébrale, les sentiments elle n’en parlait pas, tout simplement parce qu’elle ne les connaissait pas pour la plupart. Puis finalement, ils arrivèrent après une longue heure devant la porte alors que le jour pointait son nez et que les oiseaux commençaient à s’éveiller. Arrivée, la jeune femme ressenti enfin l’appel réconfortant du lit malgré le manque de confort que sa chaumière pouvait avoir. Elle était épuisée en fait. Malgré les quelques heures où elle avait dormi un peu plus tôt, la soirée s’était révélé beaucoup trop intense pour que le sommeil soit totalement réparateur.

La jeune femme s’apprêta à dire un simple au revoir au dieu et à ouvrir la porte quand ce dernier prit possession de son visage, posant ses lèvres sur les siennes comme elle l’avait fait un peu plus tôt. La jeune femme resta interdite, complètement surprise de son geste. Elle ne s’y était pas attendue du tout. Certes elle avait agit de même plus tôt sous l’effet de l’alcool et d’un peu d’attention mais, lui, quelle était son excuse ? Elle le détailla sans comprendre tandis que son visage s’éloignait du sien, sourcils légèrement froncés mais elle n’osa rien lui demander parce qu’après tout il ne lui avait pas fait de reproche non plus toute à l'heure. Mais les larmes qu’elle vit briller dans ses yeux finirent de mettre fin à son apparente tranquillité et le cerveau d’Arya se mit à fonctionner à pleine vitesse.

Elle entendit ses mots, même si elle sentait qu’ils ne lui étaient pas vraiment destinés. Evidemment qu’il était encore question d’Elle. D’Ariane. Elle était là comme un fantôme que seul Dionysos pouvait voir alors qu’Arya restait définitivement aveugle. La jeune femme n’eut pas le courage de lui répondre ou même d’élever la voix. Elle était déçue. Bien trop déçue par la façon dont tout cela se terminait. Encore une fois, Dionysos avait prouvé qu’Ariane était le lien qui subsistait entre eux, les réunissant mais les éloignant un peu plus à chaque fois. Au fond, elle se sentait tellement blessé qu’elle aurait voulu lui courir après et lui mettre une gifle pour qu’il comprenne une bonne fois pour toute que non elle n’était pas son amour perdu mais peut être autre chose. Mais elle s’abstint, parce qu’au fond c’était mieux ainsi. Qu’il valait mieux le laisser et laisser Ariane jouer la barrière entre eux. C’était ce qu’il y avait de plus sage à faire.


RP TERMINE
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