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 Serait-ce la solution ? ft. Anubis

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MessageSujet: Serait-ce la solution ? ft. Anubis   Serait-ce la solution ? ft. Anubis Icon_minitimeDim 15 Sep - 13:22

Je finalisais tranquillement de ramasser le peu d’affaires qui subsistaient dans ma petite chaumière. Elle n’était pas très grande, ni très confortable, après tout je n’étais pas une déesse et n’avais, du coup, pas vraiment droit à un habitat d’un luxe supérieur. Mais cela m’avait convenu jusque-là, jusqu’à ce qu’Anubis me propose d’emménager chez lui. J’entassais linge et robe, mon regard se posait de temps en temps sur des accoutrements que je ne me souvenais pas avoir acheté, ou bien même porté, jusqu’à ce que je revois mon double arboré une de ces robes avec sa confiance si particulière. Je soupirais un peu, puis aperçue quelques traces de sang sur l’un des tissus et je me dépêchais de jeter le vêtement dans l’âtre de la cheminée pour y mettre le feu. Comme pour faire disparaitre toute preuve de mon attachement avec le monstre. Je contemplais les flammes lécher le tissu avant de finir par me retourner vers le panier remplie de mes dernières affaires. Puis je me dirigeais vers la petite porte, jetais un dernier regard sur ce qui avait été ma maison et quittais les lieux.

Je marchais quelques minutes avant de me retrouver devant la maison d’Anubis, cette dernière était vraiment beaucoup plus spacieuse que mon ancienne demeure. Je frappais quelques coups à la porte et attendis quelques minutes sans qu’il y ait de réponses. Je finis par pousser le battant et découvris la maison vide. Anubis n’était pas rentré. Il m’avait dit plus tôt que je ne devais pas l’attendre pour m’installer et aperçu un petit mot laissé par le dieu sur une table. « Ta chambre est à l’étage, première porte à droite, installe toi. J’essaierais de ne pas rentrer trop tard. » Je partis donc y déposer mes dernières affaires, rangeais robe, linge, parfums avant de descendre et de finalement décider de préparer à diner pour mon hôte. Je quittais donc la maison pour me rendre sur le marché, récoltant légumes, viandes et fruits et payais avec quelques pièces retrouvées chez moi. Probablement volées à l’une de mes victimes. Il faudrait certainement que je me trouve un travail, mais quoi ? Où pourrais-je travailler sans croiser l’odeur d’un homme infidèle ? Comment œuvrer si j’étais constamment dans la peur ? Je décidais d’en parler plus tard à Anubis.

Une fois de retour je m’attelais à la tâche du diner, épluchais les légumes, cuisais la viande avant de dresser la table et d’attendre patiemment le retour d’Anubis. Ce qu’il ne tarda pas à faire. Entendant la porte, je me levais d’un bond avec un grand sourire avant de lui montrer la table garnie.

« J’espère que tu as faim ! C’est pas grand-chose mais je voulais te remercier de … ton accueil. »
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Anubis
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MessageSujet: Re: Serait-ce la solution ? ft. Anubis   Serait-ce la solution ? ft. Anubis Icon_minitimeDim 22 Sep - 21:14

Néthi & Anubis

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J’avais complétement oublié ma dernière mission en date : passer chercher Ouadjet chaque jour pour l’aider à faire ses courses. Je secouais la tête seul dans ma maison, tiraillé entre l’idée d’abandonné Ouadjet avec qui j’avais tout récemment renoué, et celle de ne pas être là quand Néthi arriverait. Je me pinçai la lèvre, et optait pour la 2eme option. Néthi était une femme si gentille que j’étais persuadé qu’elle ne m’en voudrait pas d’arriver un peu après elle pour aider l’une de nos compères égyptiennes. Je laissai un mot sur la table, promettant à Néthi de faire le plus vite possible, et je pris la direction de la maison de Ouadjet.

Arrivé chez elle, je l’averti rapidement que j’avais de la compagnie ce soir et que je devrais être assez rapide. J’évitai de donner trop de détails, car je ne tenais pas à devoir expliquer qu’une femme allait venir vivre chez moi … Cela conduirait soit à une confusion dans l’esprit de Ouadjet (je ne pourrais pas lui en vouloir de laisser son imagination aller au chemin le plus évident) soit à une explication de ma part. Et si j’étais enclin à dévoiler mes secrets à Ouadjet pour qu’elle m’accorde son pardon, il n’en était pas de même avec ceux de Néthi. Je n’en avais pas même parlé à Sekhmet, ma plus proche amie, car je considérais le secret de Néthi bien trop lourd à porter pour elle sans que la moitié des égyptiens soient au courant. Heureusement, Ouadjet était sans doute la femme la plus compréhensive et gentille que je connaissais, et elle ne me posa aucune question, m’assurant qu’il était déjà gentil de ma part de l’aider dans ses tâches. Malgré mon empressement, je savais que j’aurais du retard …

Acquitté de ma tâche, je retournai chez moi pour y retrouver Néthi. Je n’étais pas fier de n’avoir pas été là pour son arrivée dans une maison qui n’était pas la sienne et qui devait lui paraitre un peu hostile, étrangère. Je passai devant le fleuriste pour acheter un bouquet, offrande pour me faire pardonner mon incorrection.

Lorsque j’ouvris la porte, Néthi se leva et m’accorda un sourire chaleureux. Visiblement, elle ne me tenait pas rigueur de mon manque de ponctualité. Elle m’annonça même qu’elle avait préparé à manger pour me remercier de mon hospitalité. Je me fendis d’un sourire désolé.

« Mon accueil plutôt raté tu veux dire ? Je n’étais même pas là quand tu es arrivée, je suis vraiment désolé. C’est vraiment adorable d’avoir préparé le repas, mais je ne veux pas que tu en fasses une habitude d’accord ? Tu n’as pas à payer ta place chez moi d’une façon ou d’une autre … On fait certes cela pour t’aider, mais c’est aussi un plaisir pour moi de t’avoir ici. »

Je la gratifiai d’un large sourire. Je n’avais pas envie qu’elle pense que je me sentais obligé de la faire venir ici, ou qu’elle se mette à faire la cuisine et le ménage pour me remercier. Elle n’était pas ma femme de ménage ; elle était mon invité.

Je vis son regard descendre sur le bouquet que j’avais complétement oublié et je le lui tendis.

« Pour me faire pardonner de t’avoir laissée t’installer toute seule … Et aussi pour te faire te sentir un peu mieux ici … »

Je lançai un regard circulaire à la pièce. Elle était très épurée, peu de décoration et vraiment le minimum … Bref, une maison d’homme.

« J’avoue que ça peut paraitre un peu austère, donc si tu as besoin de ramener ta touche pour te sentir bien ici le temps que tu resteras … N’hésite surtout pas à faire comme chez toi. »

Je jetai un œil au repas qu’elle nous avait préparé. Il sentait divinement bon, et me rappelai avec amusement des plats que Mâat faisait quand j’allais diner chez elle et Thôt.

« Ca à l’air délicieux. On l’accompagne d’un verre de vin pour célébrer ta venue ici ? »

J’avais failli dire « les premiers pas de ta guérison », mais je ne voulais pas gâcher l’ambiance tout de suite, sachant à quel point ce sujet la faisait souffrir. Au lieu de cela, je sortis deux verres et ouvris une bonne bouteille avant de nous en verser un verre à chacun.

« Bon, cela n’excuse en rien mon manque de ponctualité mais si tu veux tout savoir, j’étais avec Ouadjet. Je ne sais pas si tu l’as revue depuis qu’on est sur l’île, mais elle ne va pas très bien. Enfin, elle a toujours le sourire je veux dire, mais la venue sur l’île l’a rendue complétement aveugle la journée, et je lui ai proposé de l’aider à faire ses courses un jour sur deux dans la semaine. J’avais complétement oublié cela lorsque je t’ai dit de venir cette après-midi. D’ailleurs, tu t’es bien installée ? Tu as déjà un peu fait le tour ou tu voudras que je te fasse une visite ? »

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MessageSujet: Re: Serait-ce la solution ? ft. Anubis   Serait-ce la solution ? ft. Anubis Icon_minitimeDim 6 Oct - 15:10

J’écoutais Anubis s’excuser de son absence, et je lui souriais pour lui rassurer. Je n’avais aucun mal à comprendre que ce n’était pas parce que j’arrivais qu’il fallait qu’il abandonne tous ses projets et ne lui en tenais pas rigueur. Surtout quand on pensait au fait qu’Anubis avait proposé… à une meurtrière d’habiter chez lui. Je ne comprenais toujours pas sa motivation ou même son plan exact me concernant. Tout ce que je savais c’était qu’il semblait croire au plus profond de lui-même que le monstre que j’abritais ne lui ferait aucun mal. Ce qui me semblait complètement fou.
Mon regard se posa sur ce qu’il tenait à la main : des fleurs, je m’approchais et attrapais le bouquet qu’il me tendait avant d’en sentir les effluves. Je relevais la tête avant de lui dire en riant :

« Te voilà maintenant complètement pardonner. »

Il me parlait alors de l’ensemble de la maison dont le décor était épuré, assez impersonnelle et donc propre à un homme. Je haussais les épaules.

« Tu sais, je n’ai jamais été très fan de décoration. Je n’ai jamais pris le temps de décorer mon ancienne demeure après tout… j’y passais guère de temps. »

Oui, je passais certainement plus de temps chez d’autres hommes que dans ma propre maison. Je sentis mon cœur se serrer avant de déposer les fleurs dans un vase et d’y déposer un peu d’eau. Je finis par me retourner vers lui et lui adressa un sourire confiant.

« Enfin peut être qu’ici je me sentirais enfin…chez moi »

Chose que mon ancien habitat n’avait jamais représenté à mes yeux : trop exigu, dépourvu de meubles, de confort, tout ce que j’avais c’était un lit, une table, une chaise, un point d’eau. De quoi survivre en quelque sorte. Anubis me proposa un verre de vin que j’acceptai avec plaisir, il sortit une bouteille et deux verres avant de me dire :

« Bon, cela n’excuse en rien mon manque de ponctualité mais si tu veux tout savoir, j’étais avec Ouadjet. Je ne sais pas si tu l’as revue depuis qu’on est sur l’île, mais elle ne va pas très bien. Enfin, elle a toujours le sourire je veux dire, mais la venue sur l’île l’a rendue complétement aveugle la journée, et je lui ai proposé de l’aider à faire ses courses un jour sur deux dans la semaine. J’avais complétement oublié cela lorsque je t’ai dit de venir cette après-midi. D’ailleurs, tu t’es bien installée ? Tu as déjà un peu fait le tour ou tu voudras que je te fasse une visite ? »

Anubis s’installa à table et j’attrapais une assiette pour le servir. Une fois fais nous commençâmes à manger et je lui répondais.

« Oui ne t’inquiètes pas, mes affaires sont dans la chambre que tu as indiqué, je n’ai pas encore fait le tour de la maison mais peut être pourra-t-on le faire demain matin ? J’avoue être quelque peu fatiguée ce soir. »

Le déménagement, avait contracté mes muscles fatigués et tout ce que je souhaitais était un bain et un bon lit.

« Quant à Ouadjet, j’avoue ne pas en avoir entendue parler depuis… ma vie humaine j’imagine, je ne l’ai jamais rencontré malheureusement, peut être pourras-tu me la présenter un jour ? »

Le dîner alla bon train, nous échangeâmes sur les dieux égyptiens le plus souvent et sur les endroits de l’île que nous avions découverts. Je soupçonnais Anubis d’éviter soigneusement le sujet de l’Aképhalos pour ce soir, afin de ne pas me faire sentir mal à l’aise et je lui en étais reconnaissante. Je finis par débarrasser la table avant de lui dire :

« Va donc te coucher je m’occupe de ça, ta journée a dû être fatigante. »
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MessageSujet: Re: Serait-ce la solution ? ft. Anubis   Serait-ce la solution ? ft. Anubis Icon_minitimeMer 16 Oct - 6:52

Néthi & Anubis

Serait-ce la solution ? ft. Anubis Dibn


Néthi m’annonça qu’elle me pardonnait mon retard, ce qui m’apaisa rapidement. Je n’avais pas envie qu’il y ait un froid entre nous dès le départ … J’avais déjà peur qu’elle ne se sente pas bien chez moi … Heureusement, elle leva aussi ce doute-là bien vite. Lorsqu’elle m’annonça que c’était toutefois plus cosy que sa dernière demeure, car elle n’y passait pas beaucoup de temps, je vis une ombre passer sur son visage. Evidemment ; lorsqu’elle ne contrôlait pas son corps, j’imaginais mal l’Aképhalos en fée du logis. Ne sachant que dire, elle se retourna pour mettre les fleurs dans un vase avant de se retourner vers moi, comme si de rien n’était. Visiblement, elle partageait mon désir d’éviter ce sujet pour ce soir.

Après un verre de vin, nous nous installions à la table pour déguster ce qu’elle avait préparé. Elle me confirma qu’elle avait bien trouvé sa chambre mais qu’elle ne serait pas contre un tour du propriétaire … Plus tard. Apparemment, elle était fatiguée, et je pouvais comprendre pourquoi. Faire un saut dans l’inconnu de cette façon pouvait être stressant et cela avait dû l’épuiser de finir d’emménager toute seule. Ah culpabilité quand tu nous tiens …

On parla ensuite de tout et de rien, de Ouadjet, des autres égyptiens … Elle me demanda d’ailleurs de la lui présenter, ce à quoi je répondis par un large sourire.

« Je pense que c’est une bonne idée. Tu t’entendrais à merveille avec elle, c’est la gentillesse incarnée ! Mâat que tu connais surement proposait de faire un petit diner avec des égyptiens pour se retrouver entre nous. Je pense que ça ne peut qu’être une bonne idée … »

Après avoir parlé un peu de l’île et de ses habitants, elle proposa de s’occuper de la vaisselle et de me laisser aller me coucher. Je lui souris, reconnaissant de l’attention qu’elle avait pour moi, mais songeais qu’elle devait être bien plus fatiguée que moi.

« Gare à toi, si tu t’occupes si bien de moi je ne te laisserais jamais repartir … »

Je la gratifiai d’un sourire avant de me rendre compte que cela pouvait avoir plusieurs sens. J’attrapai une assiette pour me donner une contenance et secouai la tête.

« Toutefois comme tu l’as dit plus tôt tu es aussi fatiguée. Tu as fini ton emménagement toute seule, tu as préparé le repas, le moins que je puisse faire c’est de laver deux assiettes. »

Et puis, je ne voulais pas aborder le sujet, mais notre travail allait surtout être fatiguant pour elle. Je refusai de gâcher la soirée et ne le mentionnait pas, me contentant de lui sourire chaleureusement. De plus, elle allait surement mettre du temps avant de s’endormir … Etant dans un endroit inconnu …

« Va donc te reposer un peu. Et ne t’inquiètes pas si je ne suis pas là à ton réveil, je vais souvent courir tôt le matin histoire de me canaliser … Je te ferais faire le tour de la maison à mon retour. »

Je commençai à débarrasser la table avant de me retourner vers elle.

« Bonne nuit Néthi … »

Alors qu’elle prenait le chemin de sa chambre, je m’attelais à la vaisselle. Une fois finie, je fis un brin de ménage, m’occupais de la table. J’étais déjà assez maniaque par nature, mais avoir Néthi ici renforçait ce trait de caractère. Je n’avais pas envie de la faire vivre dans un taudis.

Quelques minutes plus tard, j’en avais terminé et sentais finalement la fatigue me gagner. Posant le torchon sur le plan de travail, je pris le chemin de ma chambre en essayant de ne pas faire de bruit au cas où mon invitée ait trouvé le sommeil. Dans ma chambre, je retirai ma chemise et c’est avec surprise que je constatai une vilaine griffure sur le bas de mon ventre. J’avais dû me faire ça sous ma forme canine cette après-midi car ma chemise était intacte. Il était toujours étrange pour moi de voir que je pouvais saigner à présent. Je secouai la tête, remerciant intérieurement Maât de m’avoir conseillé de prendre une trousse de premier soin. Mieux valait désinfecter ça, je n’étais plus immortel à présent.

Je me dirigeais silencieusement vers la salle de bain pour prendre le désinfectant dans mon meuble, et quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’ouvris la porte. Néthi étais là, dans mon bain. Le fait qu’elle était entièrement dévêtue me frappa immédiatement, mais d’un autre coté, qui prends son bain tout habillé ? Le temps que cette information arrive à mon cerveau, je me rendis compte qu’au lieu de détourner le regard, je la fixai. Immédiatement, je me retournai. J’allais sortir lorsque je me rendis compte qu’il fallait peut-être que je dise quelque chose.

« Je … Je suis désolé, je pensais que tu étais endormie. »

Je suppose que je n’avais pas l’habitude de frapper chez moi, étant donné que personne n’était jamais resté dormir ici. Il allait falloir que je prenne quelques précautions les prochaines fois.



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MessageSujet: Re: Serait-ce la solution ? ft. Anubis   Serait-ce la solution ? ft. Anubis Icon_minitimeDim 24 Nov - 14:45

Je l’écoutais me parler de tous ces dieux égyptiens, comme si ils étaient notre famille. Mais ce qu’Anubis semblait oublier c’était que je ne faisais pas parti de ce clan. J’étais certes d’origine égyptienne, j’avais connu ce pays, l’avais aimé mais je n’étais pas une déesse et sur Némeil cela changeait beaucoup de chose. Je ne pouvais m’empêcher de me sentir exclue d’entendre tous ces noms illustres qui avaient bercés mon enfance : Ouadjet, Maat, Sekhmet, …Anubis. Tout cela me semblait tellement irréel quand je repensais à mon ancienne vie. Tous ces noms que j’avais priés, suppliés en silence. J’avais été une fervente croyante durant mon enfance mais à force de ne voir aucune de mes demandes exaucées j’avais perdu la foi. Puis l’un d’eux m’avait transformé en Aképhalos et j’avais fini par faire parti également du monde des mythes et légendes. J’avais l’impression d’avoir vécu mille vies quand je me laissais envahir par le passé. Mille vies plus douloureuses les unes que les autres et je me demandais si celle là allait confirmer la règle. Après tout j’étais vouée à la douleur après le crime que j’avais perpétré.

J’avais alors reporté mon attention sur Anubis, tentant de ne pas me laisser submerger par des souvenirs douloureux et avait proposé au dieu de finir de ranger malgré mes muscles endoloris. Au moins m’activer m’occuperait l’esprit et m’empêcherait de broyer du noir. Mais Anubis m’assura qu’il allait finir, je le remerciais donc et m’éclipsais à l’étage. Je posais une main sur ma nuque et sentais mes muscles contractés sous mes doigts. J’avais vraiment besoin de me détendre quelques minutes. Je jettais un coup d’œil du palier vers le rez de chaussée où je voyais le dieu s’activer. J’avais le temps de prendre un bain, juste quelques minutes c’était tout ce dont j’avais besoin. Je partais m’enquérir du lieu de la salle de bain, la trouvais en quelque minutes puis je partais chercher mes affaires. A peine cinq minutes plus tard, je me retrouvais dans l’eau chaude, sentant mes tensions s’apaiser peu à peu. Mes yeux finirent par se clore et mes pensées divaguèrent sur le passé, sur l’odeur des bords du nil, sur la douceur des robes que mes parents m’offraient et sur l’éclat des bijoux qui ornaient mon cou. Tant de choses lointaines d’une époque heureuse où je ne connaissais pas encore Nebenkha, celui qui avait été mon mari, celui que j’avais tué par jalousie.

Je fus sortie de ma rêverie quand j’entendis la porte s’ouvrir, je sursautais et restais quelques secondes interdite en découvrant la présence d’Anubis puis tentais tant bien que mal de cacher mon corps nu. Il finit par se retourner et je souflais quelque peu, rouge, gênée par ce qui venait de se dérouler. Quelle idiote je m’étais endormie, j’allais certainement pas faire long feu ici. Il s’excusa et j’en profitais pour sortir rapidement de la baignoire et m’enroulais dans une serviette avant de venir attraper son bras et l’obligeais à me faire face maintenant que j'étais un peu plus habillée.

« Ce n’est pas à toi de t’excuser… je pensais avoir le temps avant que tu remontes et je me suis stupidement endormie. Je...J’aurais du te demander avant de faire comme chez moi. Je suis désolée. »

Je détaillais son visage, ses yeux bleus, il était assez déroutant de me retrouver si proche de lui et si peu vêtue, sachant qu’il avait certainement du en entrevoir beaucoup plus. Ne sachant plus où me mettre, je lâchais son bras et passais une main le long de mes cheveux mouillés puis rassemblais mes affaires.

« Je… j’ai finis je te laisse la place. »
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MessageSujet: Re: Serait-ce la solution ? ft. Anubis   Serait-ce la solution ? ft. Anubis Icon_minitimeDim 24 Nov - 16:51

Néthi & Anubis

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Dos à Néthi, je ne pouvais m’empêcher de m’en vouloir. J’aurais dû me retourner plus vite. J’avais invité une créature dangereuse chez moi, nul besoin de lui donner des armes à utiliser contre moi. Après m’être excusé, j’allais passer la porte lorsque je sentis Néthi m’attraper le bras. Je pivotai et constatai avec soulagement qu’elle s’était enroulée dans une serviette. Elle s’excusa, m’expliquant qu’elle s’était endormie et se blâmant pour avoir fait comme chez elle. Je penchai la tête et ouvrai la bouche pour parler avant qu’elle ne me coupe pour me dire qu’elle me laissait la place. Je rattrapai immédiatement son bras avant de plonger mon regard dans le sien, pour qu’elle puisse y voir toute la sincérité de mes paroles.

ANUBIS  « Néthi, non. Tu ne dois pas t’en vouloir d’avoir fait comme chez toi alors que c’est moi-même qui t’ai dit de le faire. »

Je lâchai sa main, tout en continuant de la regarder. La situation était déjà suffisamment gênante : elle et moi, dans la salle de bain, elle à moitié nue … Inutile d’y rajouter un contact physique qui, quoique j’en disais, risquait d’altérer mon jugement. Je tâchais alors de lui expliquer qu’elle n’avait rien fait de mal, pas plus du moins que moi.

ANUBIS  « Je suis aussi responsable que toi. Si tu dois te sentir à l’aise ici, il faut que tu puisses faire comme chez toi. Néthi … Je n’ai jamais fait suffisamment confiance à quelqu’un pour le laisser dormir chez moi … Jamais. En des siècles de vie, j’ai toujours vécu seul, que ça soit ici ou ailleurs. Je sais des choses que peu de personnes connaissent. J’ai vu l’ascension de pharaons, et leur chute. J’ai vu construire des  pyramides, et des cités entières être détruites et tomber dans l’oubli. Mais … La colocation ? C’est un domaine dans lequel je n’ai pas plus d’expérience qu’un enfant. Il me faut juste le temps d’apprendre, et visiblement, ça commence avec le fait de prendre la peine de frapper à la porte avant d’entrer. Je pense que cette tâche ne devrait pas être si compliqué si j’y mets un peu du mien. »

J’avais souris à ma propre petite boutade, comme pour détendre un peu cette atmosphère si … électrique.  

ANUBIS «  Et puis, te trouver comme ça dans ma salle de bain, ce n’est pas si … »

J’allais dire pas si désagréable, mais je me ravisais. L’avais-je vraiment pensé ? Je me surprenais moi-même à être si faible. Ce n’était pas dans ma nature, et je le regrettai instantanément. Je comprenais pourquoi l’Aképhalos faisait tant de victimes. Et pourtant, je ne pouvais m’empêcher de penser que Néthi pouvait se révéler encore plus dangereuse pour moi, avec ses joues rosies par la timidité et tout le charme que lui conférait son innocence. Je chassais cette pensée pour terminer ma phrase d’une façon plus appropriée.

ANUBIS « Disons simplement que pour quelqu’un qui décide d’emménager avec une jeune femme qui a pour hôte un Aképhalos, j’aurais pu m’attendre à pire, comme première expérience de colocation, tu ne crois pas ? »

Sur un sourire, je sortais de la salle de bain, et avant de partir je me retournai une dernière fois.

ANUBIS « Ne t’en fais pas Néthi, repose toi, et ne te tracasse pas pour si peu. »


Je m’étais contenté de cela, alors que je pensais pour moi-même qu’elle avait bien d’autres choses qui devrait la tracasser … Elle avait déjà bien assez dans son assiette pour laisser des détails comme ça encombrer son esprit.


Cette nuit-là, j’eu beaucoup de mal à trouver le sommeil. Je ne pouvais m’empêcher de penser à Néthi, quelques chambres plus loin, persuadé qu’elle aussi devait avoir des soucis à dormir, et j’espérais qu’elle n’essayait pas de s’en empêcher pour s’assurer que ce ne soit pas l’Aképhalos qui soit là à son réveil, ou pire, qu’il aille faire une promenade en pleine nuit. J’avoue que ce petit détail me tracassait également. Entre autre … Il y avait aussi ce tout petit détail, cette tendresse toute particulière que j’avais pour Néthi et que je tentai tant bien que mal de me cacher à moi-même. Je voulais juste la protéger. Elle était si douce et fragile, comment aurait-il pu en être autrement. J’avais pour elle l’affection protectrice qu’on avait pour une sœur, pour une amie … Et je ne devais pas m’autoriser à dépasser cela. J’étais quelqu’un de rationnel, de fort, de tempéré. La discipline, je connaissais, et elle me rassurait. J’étais capable de contrôler mes émotions, et c’était ce que je devais faire. Fort de cette belle résolution, je me penchai sur le côté et trouvai enfin le sommeil.

Je fus réveillé en sursaut par un bruit sourd. Je regardai autour de moi, inspirant profondément, et clignant les yeux. L’avais-je rêvé ? Je ne voulais pas tenter le diable. Je me précipitai hors de mon lit pour faire le tour de la maison mais … Rien. Il n’y avait rien du tout. Je m’arrêtai devant la chambre de Néthi. Je ne savais pas grand-chose sur les règles de la vie à deux, mais j’étais persuadé que le fait de pénétrer dans la chambre de quelqu’un à l’improviste était hors limite. J’étais tiraillé. Et si elle était en danger ? Ou si l’Aképhalos s’était réveillé ? Je devais en avoir le cœur net. J’ouvris la porte le plus silencieusement possible, et pénétrai dans la chambre.

Néthi était là, dans son lit. Elle dormait d’un sommeil profond, et sa respiration était régulière. Elle pivota légèrement dans son sommeil, poussant un léger soupir. Il était agréable de la voir ainsi, les traits détendus, sans ce petit pli soucieux qu’on retrouve habituellement sur son front. Je remis en place une mèche de ses cheveux qui lui barrait le front avant de retourner dans ma chambre. Allongé sur mon lit, je ne pouvais trouver un sommeil réparateur. J’aurais pourtant juré avoir entendu un bruit.


Je me réveillai et constatai qu’il était encore tôt, mais cela faisait déjà un moment que je trainai sans être capable de me rendormir. Je me levai pour aller déjeuner. Je décidai de prendre ma douche avant que Néthi ne se lève, pour m’assurer que nous n’aurions pas besoin de la salle de bain en même temps et nous éviter une discussion gênante à propos de qui prenait le premier tour pour éviter la situation de la veille. Par mesure de sécurité, je frappai à la porte, pour m’assurer qu’elle ne m’ait pas devancé. Pas de réponse. Je poussai un soupir de soulagement et ouvrit la porte.

Surprise, Néthi était sous la douche. Mes yeux s’écarquillèrent lorsqu’elle se retourna. J’avais pourtant frappé, et bien fort. Ne m’avait-elle pas entendu ? Je compris l’instant plus tard que si, elle m’avait entendu. M’avoir laissé entrer était visiblement volontaire et calculé. En effet, elle ne se couvrit pas. Elle ne rougit pas. Elle me fixa, le regard rieur me fixant, et pencha la tête avec un air aguicheur. Cette personne dans ma douché n’était pas Néthi. Elle me gratifia d’un large sourire presque … Carnassier.

NETHI « Bonjour le somnambule. »

Immédiatement, je sorti et refermai la porte, m’appuyant un instant contre celle-ci. Je pris une profonde inspiration. Je n’avais pas rêvé, elle était bien éveillée cette nuit. Je secouai la tête. A quoi jouait-elle ? Que voulait-elle prouver ? J’étais le dieu de la justice mais beaucoup me donnait aussi le rôle de Dieu de la sagesse. Et bien visiblement ils se trompaient. Je ne dis pas que je n’avais pas bien réfléchi à tout cela, et à ce que ça allait impliquer. Je savais que la vie avec l’Aképhalos ne serait pas simple, et qu’il y aurait surement des moments où j’allais retrouver Néthi chez moi, les mains ensanglantées … Peut-être même un corps inanimé sur mon tapis de salon … Mais ce que je n’avais pas vu venir, c’était que l’Aképhalos allait la jouer offensive et rire à mes dépends. Je la connaissais pourtant, bien avant de rencontrer Néthi. Qu’est-ce que j’avais cru, qu’elle allait me laisser faire sans se battre ? Quelle naïveté. Il me fallait de l’air. La douche attendrait. Je me précipitai hors de la maison et immédiatement le porche passé, me transformais en ma forme canine avant de m’élancer à grande foulée vers la forêt. Il fallait que je me défoule. Après seulement, je chercherais comment régler ce nouveau problème qui se présentait à moi.

FIN DU RP
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