Messages : 79 Date d'inscription : 06/06/2013 Localisation : Dans mes propres Enfers
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Ven 1 Nov - 0:37
Hadès était à la fois ravis et souffrant. Ravis d'avoir pu trouver en certaines femmes, de sacrées alliées pour saboter cette fête bien fade à ses yeux, et souffrant car tan de monde, tan de bruit, tan de... Superficialité et d'hypocrisie, le rendait simplement malade. Quand il voyait ce à quoi les humains étaient réduis, à jouer les faux-semblant les uns devant les autres... Etre aveugle tout en ayant le sens de la vue, c'était quelque chose qu'il ne pouvait comprendre. Lui, il était terre à terre, cartésien, et au final, toutes ces âmes perfides et hypocrites se retrouvaient chez lui, et subissait le tremblement de chacun de ses pas. Il était le Roi. Un Roi Dément qu'on ne pouvait stopper une fois que la folie le prenait. Sa femme était la seule pouvant le juguler, et encore, parfois elle en faisait tellement les frais, qu'il préférait qu'elle ne soit pas là dans ces moments. L'obscurité de son âme n'avait d'égal que le ridicule de cet évènement, et son frère lui même savait ce qu'il en retournait. Ainsi, il laissa faire le chef d'orchestre, lorsqu'il s'approcha pour charmer son épouse de douces paroles envenimées. Mais Perséphone détecta leur poison et renvoya Dyonisos dans son camps, en lui souhaitant bien le bonjour chez lui. Il était prévenu. Prévenu que à trois, ils pourraient mettre le domaine à feu et à sang s'ils le désiraient. Personne n'était finalement invulnérable et surtout pas depuis qu'ils étaient tous sur Némeïl. Ceci n'était rien d'autre qu'une mascarade, et tout à coup, Hadès voulu rentrer. Attraper sa femme et partir de là. Si seulement... Si seulement il avait encore ce pouvoir... Faire mourir les êtres vivants se tenant dans un certain périmètre, faire faner les fleurs, faire pleurer les pierres, faire hurler la terre.
Comme lorsqu'il était très contrarié et plutôt en colère même, sa lèvre se retroussa et une expression amère ornait son visage. Il scrutait du coin de l'oeil l'assemblée derrière lui, et détacha chaque tête au corps associé, en de simples regards meurtriers. Les Morts eux-mêmes tremblaient devant lui, ce n'était pas des Divinités ou même des Mortels qui allaient troubler son animosité. Mais sa femme le rappela à l'ordre. Elle, elle avait le chic pour s'envoler moins haut que lui. Bien qu'elle souhaitait aussi voir plusieurs têtes tomber, elle, elle agissait. Elle n'attendait pas d'avoir les moyens, elle se les donnait. Hadès avait l'impression que Némeïl n'avait pas affaibli la Muse qui ornait ses journées, et surtout ses nuits. Cette Terre d'accueil l'avait rendu plus forte, plus résistante, plus agressive, plus révoltée en soit, plus délicieuse. Mais certaines -pour ne pas dire toutes- de ses réactions, échappaient encore au Dieu. Comme le fait qu'elle soit visiblement dans ses plus mauvais jours, assez pour tuer cette salle rempli de Puissants mais que, tout à coup celle-ci décide de tomber le masque et de partir, colérique, vers les boissons alcoolisées. Le Dément la regarda s'éloigner et puis le groupe dans lequel il était éclata. Chacun alla faire la rencontre de l'autre, dans une euphorie notable, toujours sur un ton soit mielleux à en mourir, soit sarcastique à s'en faire grincer les dents. Pour sa part, il s'approcha de sa femme, et se mit près d'elle sans la toucher. Hadès ne voulait aucun contact. Pas ici. Ils étaient tous deux dans une haine abyssale, et lui ne supportait pas les êtres tactiles lorsqu'il était dans cet état là. Sa voix fut de velours, comme un feulement dangereux, annonçant une tempête meurtrière, mais qui n'était pas diriger vers sa femme. -Je ne supporte plus cette scène théâtrale. Les jeux de rôles, très peu pour moi. Soit tu prends tes clics et tes clacs et on rentre, soit je rentre seul.
Oui. Oui Hadès était près à laisser Perséphone seule, au milieu de ce monde. Il préférait savoir sa lionne au milieu d'un champs plus ou moins miné, mais d'où elle ressortirait indemne, que de rester ici une seconde de plus. Ces fantaisies et tout ce cinéma le dégoutait et ne l'énervait plus que de raison. Alors lançant un dernier regard carmin à la salle, comme s'il pouvait brûler l'endroit grâce à ces derniers, il fit volte-face et se dirigea vers la sortie.
Perséphone
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Ven 1 Nov - 9:53
Alors que je m'étais dirigée vers les boissons les plus fortes qui soient en ces lieux, j'entendis que quelques esprits s'échauffaient. Au loin, Hephaïstos et Dionysos avaient visiblement un différent à régler, et Eris prit un malin plaisir à intervenir. Je souris, fière de mon alliée Grecque, la Discorde elle-même. Nous pouvions compter sur elle pour pimenter cette soirée. Me délectant de ce spectacle, je sentis l'ombre meurtrière de mon mari se glisser dans mon dos. Il souhaitait partir.
-Grand bien te fasse de partir. Mais si tu pars, tu ne me trouveras pas dans ton lit demain matin, le prévins-je.
Une lutte sans fin nous habitait Hadès et moi, et j'adorai ça. Alors, mesquine, je lui lançais un regard déterminé pour appuyer mes mots et, levant mon verre vers lui, faisais mine de lui porter un toast. Il allait détester mon comportement, je le savais. Mais j'aimais le contrarier.
Puis, tout à coup, j'entendis un cri étouffé. Détournant mon attention de mon mari pour la reporter sur les Dieux Grecs qui se donnaient en spectacle, ce que je vis me dérangea amplement. Néthi, surprise et furibonde, venait visiblement de se faire frapper. Par qui ? Fronçant les sourcils, je laisser mon verre tomber à terre tandis que je rejoignis le groupe à vive allure, laissant mon mari sur ses désirs de quitter les lieux. Me glissant entre Néthi et Dionysos, je fulminais.
-Tu as fais une erreur Dionysos. Tu as mis le feu aux poudres.
Et tout le monde savait que j'avais raison. Les participants de cette soirée les plus rationnels savaient -et attendaient- que la soirée finisse ainsi: un bain de sang. Un massacre. Le retour à une guerre de clans. Et mon demi-frère venait de lancer le départ. Les yeux noirs, je ne le quittais plus du regard, prête à défendre mon amie, bien que je sache Néthi capable de venir à bout de cet imprudent. Quoi que... Je me souvins alors du don qui restait à Dionysos. Sa force était sans pareille. Comment allions-nous en venir à bout s'il souhaitait vraiment la guerre ? Et qui serait rangé à ses côtés ?
Anubis
Messages : 2129 Date d'inscription : 29/12/2012
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Ven 1 Nov - 17:52
Anubis RP commun
J’étais réellement tiraillé. J’étais venu ici pour détruire la magnifique soirée de mon paternel, et plus j’y passais de temps plus mon bon côté luttait pour m’en empêcher. Il y avait ici des personnes que j’appréciais vraiment, à commencer par Sif qui avait tout fait pour faire de cet évènement une réussite et qui ne méritait pas que cela soit un échec. Et puis biensûr il y avait Perséphone. Elle m’avait plusieurs fois dit qu’elle voulait sociabiliser son mari et bien qu’il ne semble pas bien disposer à mon égard, je n’avais pas envie de ruiner une des seules soirées où elle arriverait à l’amener. Seulement il y avait d’autres troubles fête … Eris semblait en forme … Et j’avais entendu parler de Loki par Thor lors de nos promenades … Il était temps que je décide si j’allais être du bon ou du mauvais côté de la balance.
Seulement quelqu’un d’autre pris cette décision à ma place : Dionysos. Je savais l’âme de cet homme plus noire que beaucoup d’autres, mais je ne l’avais encore jamais vu agir. Je ne compris pas bien la scène qui se jouait sous mes yeux. Je le vis s’approcher de Néthi et la frapper. Elle fit un saut de plusieurs mètres avant de s’étaler sur le sol. Perséphone se précipita aux cotés de Dionysos pour le menacer alors que je fonçai pour ma part aux côtés de Néthi pour m’assurer qu’elle allait bien. Ce n’était pas « ma » Néthi ; mais c’était son corps… Et je ne laisserais personne lui faire de mal.
« Néthi ? Néthi, tu m’entends ? »
Alors qu’elle ouvrait les yeux, je poussai un soupir de soulagement. Je ne sais pas vraiment pourquoi, l’adrénaline qui retombait peut-être, mais c’est seulement à cet instant que je remarquai une lacération dans ma manche de chemise, et un mince filet de sang qui s’en réchappai. Je remarquai seulement à cet instant le brouhaha derrière moi et je fis volte-face. Quelqu’un avait tenté de me blesser, et c’est sans surprise que je vis un tesson de verre dans la man de celui-là même qui avait attaqué Néthi. Je me senti envahi par une telle rage qu’elle me submergea, et pour la première fois depuis mon arriver ici, je ne répondais plus de mon corps. Sans que je l’ai voulu, je me transformai en gigantesque chien noir et me mis en position d’attaque alors que mes babines se retroussaient pour laisser apparaître mes crocs. Je poussai un grondement grave et fixai l’ennemi. Je distinguai tout juste ses traits derrière son aura noire … Et il en était de même pour la plupart des convives. Au moins je distinguerais ceux susceptibles d’être avec lui … Parfait.
Héphaïstos
Messages : 1153 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Près du feu
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Sam 2 Nov - 15:46
Mal à l'aise dans son costume de fête, Héphaïstos tira légèrement sur son col, avec l'air constipé de celui qui ne veut rien laisser paraitre, et attire plus ainsi encore l'attention sur ses complexes. Dionysos, quant à lui, paraissait réellement détendu, bien qu'alerte - à l'affut d'un mauvais coup comme il l'était toujours. D'ailleurs, celle qui aurait pu être sa complice si elle avait été capable d'une quelconque alliance productive venait de les rejoindre, pour envenimer la situation. Héphaïstos leva les yeux au ciel : si Eris voulait jouer l'un de ses tours aux invités, il fallait qu'elle choisisse des Dieux qui ne l'avaient pas déjà subis pendant des siècles et la connaissaient par cœur.
Le forgeron laissa son demi-frère répondre, ému malgré lui à l'énonciation de leurs liens de parenté si étranges, mais qui faisaient néanmoins d'eux une même famille, que le traitre assumait parfaitement. Il se contenta donc d'un haussement d'épaules en direction de la discorde, avant de suivre, instinctivement, son compagnon qui venait de lui chuchoter une bien étrange révélation. Fronçant les sourcils, il observa le grec s'avancer vers Nethi, et la gifler violemment. Si son verre ne s'était pas déjà renversé sur Héphaïstos, il l'aurait fait à ce moment-là, tant sa surprise était totale. Aussitôt, tous les invités, s'ils n'avaient pas déjà suivi la scène des yeux, se retournèrent pour constater l'horrible affront, et les plus audacieux s'avancèrent pour montrer clairement leur soutien à la demoiselle ainsi baffée, et bafouée.
Héphaïstos, resté derrière son demi-frère, affichant sans doute par cette place un parti qu'il n'aurait osé avoué plus officiellement, ne bougea pas pendant quelques minutes interminables, durant lesquelles il chercha un sens à l'attaque inattendue. Dionysos avait-il espéré la tuer d'un seul coup ? Il avait sans doute perdu en force s'il croyait l'avoir comme ça. Ou alors il tramait quelque chose d'encore plus tordu... Le forgeron opta pour cette conclusion, connaissant trop bien son ancien ami pour ne pas savoir qu'il agissait de manière bien plus sournoise lorsqu'il avait de si grands enjeux. Bien sur, Héphaïstos n'avait pas approuvé : non, il se moquait de savoir si les Dieux étaient devenus mortels, si cela se résumait à en tuer un pour le bonheur de l'expérimentation. Quand Perséphone s'interposa, Héphaïstos ne bougea donc pas, considérant que son demi-frère méritait bien une remontrance de la part d'un membre de la communauté grecque qui savait son curriculum vitae en matière d'embrouilles divines. Quand Anubis, par contre, se permit de montrer les crocs à l'égard de son concitoyen, Héphaïstos fit un pas en avant, pour se retrouver tout juste derrière Dionysos, dardant un regard menaçant sur la bête. Serrant ses poings, il les sentit devenir brulants, son pouvoir s'animant à la perspective inquiétante du trouble que présageait cette altercation.
- Y'a surement un malentendu, grogna-t-il, de sa voix caverneuse, comme tout droit sorti de son âtre. En effet, il trouvait bien hypocrite de la part de ces Dieux de la soutenir, alors qu'elle n'était pas la dernière à chercher des problèmes avec tous les individus mâles de l'île. Lui-même avait été soumis à ses inspections de fidélité légèrement envahissantes... Et il ne savait pas ce qu'elle lui aurait fait, si elle avait trouvé la moindre faute conjugale dans son attitude. Il la trouvait plutôt sympathique, néanmoins... Mais voilà, la vérité était qu'elle n'était surement pas si innocente, ni victime, qu'elle en avait l'air. Pas la peine de s'énerver comme s'il y avait un mort... Disant cela, il jeta un regard en coin insistant à son demi-frère, le prévenant ainsi de ne pas aller plus loin - bien qu'il sentait, indiciblement, que sa mise en garde ne changerait rien à sa détermination morbide. Tu essayes de te suicider ou quoi ? Ajouta-t-il à l'adresse de ce dernier, assez bas pour que seul lui l'entende. Bien sur, il ne le pensait pas assez idiot pour obtenir ainsi la réponse à sa théorie... Et pourtant, ça en avait tout l'air.
InvitéInvité
Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Dim 3 Nov - 17:34
Je commençais à m’ennuyer ferme à cette soirée et espérais que les choses allaient passer à la vitesse supérieure. Si seulement j’avais su. Alors que j’observais Perséphone débattre avec son mari, je sentis des pas rapides se diriger vers moi, je n’eu le temps de saisir qu’un léger clin d’œil avant qu’un coup violent fût porté à ma joue et me fasse voler sur quelques mètres. Je retombais lourdement sur le sol et restais inconsciente quelques instants jusqu’à ressentir de nouveau le carrelage frais de la salle des fêtes et la brûlure qui semblait dévorer ma joue droite. J’ouvrais les yeux et découvrais Anubis à mes côtés, je me relevais légèrement les oreilles encore bourdonnantes.
« Oui, oui…ça va »
Répondis-je d’une voix rauque, ma tête me faisait atrocement souffrir et ma vue resta brouillée quelques instants avant que je ne réussisse enfin à poser mes yeux sur celui qui m’avait frappé. Dionysos. Celui même qui m’avait demandé de venir à cette soirée, celui que j’étais censé soutenir. La rage de cette humiliation et surtout de cette trahison s’éveilla avec force mais fut rapidement rattrapée par la peur. Par ce geste que souhaitait-il prouver ? Voulait-il me dénoncer ? Etais-je seulement un pion qu’il avait sournoisement manipulé afin de gagner la confiance de ses congénères en livrant le monstre qui avait déjà tué quelques-uns de leurs compatriotes ? Je m’apprêtais à lancer un regard effrayé à Anubis quand je remarquais un flot de sang le long de son bras ainsi que l’éclat de verre encore présent dans la main du dieu qui m’avait offensé. Puis tout prit sens, oui j’avais été un pion, mais je n’avais pour autant pas eu le rôle de victime malgré l’air que cette scène pouvait avoir. Je n’avais été qu’une ruse pour attirer Anubis. Dionysos avait voulu assassiner le dieu des morts. Je sentis mon être se diviser, d’un côté avec le poignard subtilement caché sous ma robe j’aurais pu terminer aisément le travail de Dionysos. Mais pourtant je n’en fis rien. Je me contentais de porter une main à ma bouche et découvrais ma lèvre profondément entaillé. Comment pourrais-je encore être du côté de Dionysos après ce qu’il venait de me faire ? Après la façon dont il m’avait humilié ? Je préférais faire profil bas tandis que j’observais les groupes prendre forme : Héphaïstos se poster derrière Dionysos et Anubis se planter aux côtés de Perséphone. Je me relevais difficilement avant d’adresser un regard sombre à Dionysos et marchais vers la déesse avant de m’arrêter à ses côtés, heureuse de retrouver celle-ci toujours prête à défendre mes intérêts comme moi j’étais prête à défendre les siens. Puis mon regard se porta sur le grand chien noir et je me demandais intérieurement à quoi pouvait bien ressembler mon aura, revêtait-elle la noirceur de mon âme ou était-elle un subtil mélange des deux êtres qui habitaient ce même corps ? Puis mon regard glissa sur la blessure d’Anubis, bénigne mais pourtant profonde, elle avait dû être douloureuse mais le dieu n’avais absolument rien à craindre. En le voyant ainsi prêt à me défendre que je sois monstre, ou simple humaine, je sentis une sorte de «douceur » envahir mon être et je me promis de ne jamais lui porter du tort. Je relevais la tête et observais les deux dieux grecs face à nous, je réfléchissais quelques secondes et décidais qu’Héphaïstos serait le premier à tomber si une confrontation devait avoir lieu. Son pouvoir était le plus offensif sans parler du fait qu’il savait qui j’étais réellement. Le tuer me rebutait quelque peu, c’était un homme fidèle et bon dans le fond, rien que je ne punissais en tout cas, mais j’étais prête à tout pour me protéger.
Râ
Messages : 250 Date d'inscription : 05/10/2013 Localisation : Au soleil...
Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Lun 4 Nov - 18:45
Râ n'avait pas lâché des yeux Dionysos qui semblait bien s'amuser. En effet, après s'en être pris à un autre Dieu, que La divinité du Soleil ne connaissait pas, qui semblait animé d'une certaine force physique, Dionysos avait fait l'innocent. Déjà quelque Dieux s’était approchés pour voir l'altercation, et Dionysos se pencha pour ramasser les morceaux de verres brisées. Râ regarda son verre, tout cela aurait pu lui arriver. Ce fut une déesse qui vint rompre le silence installé, une certaine Eris, Râ en avait entendu parler et il savait une chose, la paix, elle n'en voulait pas. Elle leur demanda donc de se battre en homme et de régler le problème une bonne fois pour toutes, mais les deux Dieux n'en firent rien, le géant ne fit que répondre bruyamment. De son côté, Râ ne manquait rien de la scène qui se déroulait devant ses yeux, et il ne manqua pas de lancer un regard de braise à Dionysos. Soudain, ce-dernier ce dirigea vers Nethi. Râ la connaissait elle aussi, une grande amie d'Anubis qui était lui aussi présent dans la salle. Le Dieu du soleil se demanda ce que pouvait bien vouloir le Dieu des Festivités à cette Egyptienne.
Râ faillit s'étrangler en avalant une gorgée de vin lorsqu'il vit Dionysos frapper Nethi. Cette dernière s'envola de quelque mètre et s'étala sur le sol. Si tous les dieux n'étaient pas encore autour de la scène, maintenant, ils allaient y être. Le Dieu du soleil ne souhaitait pas qu'une bataille rangée se déclare et encore moins que cela se finisse en bain de sang. Ce fut un flot de Dieux et de Déesse qui créa une barrière entre lui et la scène. Râ vit Perséphone se précipiter au-devant de Dionysos et lui faire plusieurs remontrances. Anubis se détacha de la foule et vint prendre place aux côtés de Néthi. Son regard était paniqué. Râ était heureux sur un point, Anubis semblait plus qu'apprécier la jeune femme, au moins il lâcherait un peu Sekhmet que Râ convoitait. Oui, le Dieu était jaloux, et alors? Dionysos s'esquiva soudain devant perséphone et frappa Anubis, au bras. Le sang vint gicler le sol. Anubis ne sembla pas s'apercevoir de sa blessure, sauf quand Néthy revint à elle. Le Dieu fit volte-face et se changea en un grand chien noir aux muscles puissant qui poussa un grondement sourd et s'aplatit comme pour bondir en montrant les crocs. Toute la foule s'écarta.
Râ put voir ceux qui semblaient être du côté de Dionysos et donc de la guerre, et ceux qui voulaient la paix, et qui se plaçaient derrière Anubis, aidant Néthy à se relever. Pour la première fois, Râ allait devoir choisir un camp mais à quel prix? Soit il prenait le camp des guerriers, n'obéissant ainsi qu'à son côté de profiteur, car le camp de ceux ne voulant pas de paix semblait bien rempli, soit il restait fidèle à ce qu'il voulait, la paix, et il combattait aux côtés d'Anubis. Jusqu'à son arrivée sur l'île, Râ avait toujours usé de son côté profiteur, maintenant, il avait promis à Maât d'œuvré pour la paix et de faire tout son possible pour qu'elle soit, mais comment le croirait-elle si il se mettait du côté de Dionysos. Râ serra ses poings, ce n'était pas ce qu'il voulait que de trahir le peu de confiance que lui accordait sa fille et certaine personne. Il était tiraillé et ne bougea pas pendant quelques minutes, enfin, il se décida, il connaissait Anubis, connaissait la force qui l'habitait et savait qu'elle pouvait être destructrice. Anubis était la seule personne en qui Râ avait confiance pour prendre soin de Maât et qui était la seule personne à pouvoir canaliser la belle Sekhmet si Râ n'était pas là. Le Dieu du soleil savait en revanche qu'Anubis le traitait plus comme un ennemi que comme un ami, Anubis voyait Râ comme quelqu’un de froid et de manipulateur, c'est ce que Râ avait toujours était, mais personne ne savait vraiment qu'il avait quelque peu...Changé.
Râ finit par venir s'interposer entre Anubis prêt à bondir, et Dionysos, prêt à frapper. De plus Râ se devait de venir en aide à Nethy qui était Egyptienne. Le Dieu du soleil s'interposa donc et balaya l'assemblée, présente derrière Dionysos, de son regard de braise. Personne ne ferait de mal à un Egyptien, et ce n'était pas le moment de déclarer une bataille, on ne pouvait pas la livrer ici. Beaucoup semblèrent stupéfaits que Râ ait choisi ce camp, en particulier parce qu'il était resté discret mais parce qu'il avait choisi celui qui rapporterait le moins d'avantages au principal Dieu Egyptien. Anubis gagnait de plus en plus fort et même Râ sentit un frisson lui montait dans le dos. Le géant se tenait prêt à repousser le Chien noir, mais en serait-il capable? Au final, Râ savait que la soirée allait mal tournée, mais on pouvait toujours rattraper le coup, ou du moins essayer. Si Anubis sautait, il ne manquerait pas sa cible, Si Le géant s'interposait, le combat allait être rude. Finalement, le Géant boiteux finit par dire de ne pas s'énerver et en gros, qu'il ne fallait pas en faire tout un drame, le Dieu du soleil renchérit:
-Votre ami à raison, oublions ses événements et festoyons, profitons de cette magnifique soirée que nous offre le Dieu des Fêtes!! Il serait inconvenant que ce même Dieu gâche sa propre fête...Non? La question posée avait-elle vraiment une réponse, Râ ne savait pas et attendait une réaction de la part de Dionysos, mais en fait, ce fut vers Anubis qu'il dut concentrer son attention, le Dieu risquait de devenir dangereux, Râ continua à voix basse pour Anubis, S'il te plait, cesse de grogner et reprends toi je t'en prie, de plus Néthi à besoin de toi...Et moi aussi. Le dieu avait ajouté la dernière parti plus basse encore que le reste, et il ne savait comment Anubis l'interprèterait, du bon côté il l'espérait. Quant à néthy, c'était pour toucher un sujet qui ferait réagir Anubis, ou du moins, fallait-il l'espérer.
Thor
Messages : 1921 Date d'inscription : 08/05/2013
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Mer 6 Nov - 9:21
My brother, please come back
De toute évidence, ce ne serait pas ce soir que les choses s’arrangeraient entre Thor et Loki. Bien que le dieu du tonnerre avait l’effort de venir et de se montrer diplomate, son frère mit quelques secondes avant de se retourner et sentit que derrière cet air ennuyé, le dieu de l’illusion était profondément agacé par sa présence. Cette guerre idiote n’en finira-t-elle donc jamais ? Thor avait pensé (à tort) que Néméil le rapprocherait peut-être de son frère, que fassent à l’adversité ils feraient front ensemble, au lieu de quoi cette tension électrique continuait de se faire sentir. Parfois, le détenteur de Mjöllnir ne savait plus comment réagir. Certains lui disaient qu’il devait prendre position contre lui, déclarer une guerre ouverte et l’achever vite et bien, mais Thor ne pouvait s’y résoudre. Loki était et demeurerait son frère, quoi qu’il arrive, et de ce fait, il devait tout tenter pour lui faire entendre raison, même si ça semblait utopique et stupide. L’espoir qui avait teinté la voix du blond disparu vient vite après que Loki eut décidé de se faire la belle, ne relevant pas même sa question dans une répartit acide et cynique comme il savait si bien les faire. Apparemment, même ça il n’y avait plus droit. L’indifférence était peut-être pire que la haine. Le seul point positif, c’est que son frère s’était au moins retourné et l’avait salué, bien que distant et froid. Celui-ci prit ensuite rapidement congé, arguant néanmoins avant de tourner les talons que si l’envie reprenait à Thor de venir lui parler, qu’il s’abstienne. Un sarcasme comme Thor les connaissait si bien et qu’étrangement, il apprécia. La haine était la sœur de l’amour alors tant que son frère le détesterait, ça lui laisserait la chance d’essayer de retourner les choses.
Tandis que Thor regardait Loki s’en aller, il assista à une autre scène encore plus abracadabrante. Le bien-nommé Dionysos, après s’être prit le bec avec un dieu de sa mythologie, venait de s’attaquer violemment à une égyptienne. Il la gifla si fort que la malheureuse se retrouva étalée sur le sol de tout son long, à moitié-assommée. Le scandinave ouvrit de grands yeux. Il devait être en train de rêver. Le dieu grec n’avait plus rien de cet homme agréable et distrayant qu’il connaissait. Là, il avait surtout l’air d’être machiavélique et suicidaire. S’attaquer à une autre mythologie le soir même d’une fête pour la paix serait considéré comme une déclaration de guerre, d’autant qu’Osiris, chef des égyptiens, avait monté avec patience et détermination les préparatifs. L’espace d’une poignée de secondes, il y eut comme un flottement dans la salle, comme si quelqu’un avait appuyé sur la touche « ralenti » jusqu’à ce que finalement Perséphone se précipite au secours de la victime, suivit d’Anubis. C’est alors que Thor attrapa fermement le bras de Loki et lui demanda sans détour « Est-ce que tu as quelque chose à voir là-dedans ? Et surtout ne me mens pas. Je vois bien qu’il se passe quelque chose d’anormal. Je ne sais ce que vous avez prévu pour ce soir mais je te conjure d’y mettre un terme tout de suite. Cesse donc cette folie mon frère ! Nous avons besoin de nos forces pour partir de cette île et non pas pour nous déchirer en guerres intestines. » Le dieu de la foudre espérait de tout son cœur que son frère n’avait rien à voir avec le suicide manifeste de Dionysos. Pour le moment, seuls les grecs et les égyptiens semblaient être au milieu de ce désordre, inutile d’y rajouter les nordiques. Les yeux rivés sur Loki, il était bien décidé à obtenir une réponse et à ne pas se laisser manipuler l’esprit par des paroles doucereuses. Depuis le début le dieu de l’ivresse avait un comportement étrange. Si Thor avait cru que ça faisait partie du personnage, après cette scène, il se disait qu’il n’y avait rien d’anodin là-dedans. Entre son discours de tout à l’heure et cette agression, il était clair qu’il tramait quelque chose. La question était de savoir si Loki trempait là-dedans ou non. Etrange qu’au moment-même ou Dionysos ait fini de s’entretenir avec lui, il se décide à aller enquiquiner Héphaïstos puis à frapper une égyptienne. Il y avait anguille sous roche, ça ne faisait aucun doute.
Thor reporta ensuite son attention sur la suite des évènements. D’un côté il y avait maintenant Dionysos et de l’autre, Perséphone et Anubis qui s’était changé en chien noir. Les trois là semblaient prêts à se sauter mutuellement à la gorge. Le dieu de la forge tenta de calmer les esprits et Thor admira sa mentalité de venir en aide à celui qui s’en était pris à lui quelques minutes plus tôt. Un autre égyptien vint finalement s’intercaler entre eux, prônant lui-aussi la paix. Thor hésita quand à ce qu’il devait faire. Si d’ordinaire il aurait foncé dans le tas, ses pensées s’arrêtèrent sur Sif qui avait elle-aussi grandement participé aux préparatifs et qui elle-aussi était une fervente défenseuse de la paix. Il jeta d’ailleurs un coup d’œil vers elle pour savoir ce qu’elle allait faire et la soutenir dans ses choix. Son regard s’arrêta aussi sur Hel, sa nièce, qu’il protégerait tout autant. Il chercha ensuite Thrùd mais ne la vit nulle part. Est-ce qu’elle avait profité de son départ pour fausser compagnie à Sif ? Thor s’intéressa ensuite à tous les autres convives qui n’y étaient pour rien et qui regardaient la scène avec tout autant d’effarement que lui. Eux-aussi il faudra peut-être les protéger si les choses tournaient mal. Et puis il y avait aussi Perséphone qui se tenait au milieu de la mêlée. S’il n’avait aucun doute sur sa hargne, il vivait aussi en elle ce côté fragile qu’il avait toujours promis de défendre. Anubis était un dieu avec qui il s’entendait bien et qu’il appréciait également. S’il devait faire un choix, il était clair qu’il prendrait le parti des égyptiens. Après tout Dionysos avait lancé les hostilités et ses intentions demeuraient flous. Mais finalement, ce fut plus fort que lui. Alors qu’il avait voulu ne pas intervenir dans cette pagaille, il se retrouva aux côtés de Perséphone, prêt à en découdre. Chassé le naturel et il revient au galop, c’était bien connu.
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Mer 6 Nov - 20:56
RP Commun
Que les festivités commencent !
Il l’avait raté ! c’est pas vrai ça,il l’avait raté, alors qu’il était à TRENTE CENTIMETRES ! C’est pas possible, il avait Parkinson ou quoi ? Le dieu grec en aurait crié de rage et de frustration. Comme prévu, Anubis était venu au secours de Néthi, le bousculant par la même occasion. Et là, alors que son poing armé aurait du se loger directement dans le ventre du dieu égyptien, il avait dérapé. Oui oui, dérapé, perdant une demi seconde l’équilibre et la lame improvisée s’était logée dans la chair du bras d’Anubis. Pas très agréable, il n’en doutait pas, mais rien de bien mortel. C’était vraiment trop bête.
Mais Dionysos reprit bien vite ses esprits, campant bien fermement sur ses jambes. Il était prêt, et l’adrénaline coulait dans ses veines en plus grande quantité que le sang. Il était dans le flou le plus total, il ne savait pas qui compter comme alliés ou comme ennemis, et ça lui allait parfaitement. Il était chaos, changement et théatre dramatique, les plans millimétrés, ce n’est pas vraiment son truc. Il se doutait que Néthi n’avait pas compris ce qu’il avait fait : il n’avait pas voulu la prévenir, afin que sa surprise ne soit pas feinte, et qu’anubis ne puisse pas envisager la complicité des deux compères ; cependant, il avait contrôlé minutieusement sa force, afin de ne pas blesser la jeune femme. A une phalange près, il aurait pu lui briser le nez, ou la machoire, mais non, il avait visé la joue, avec le plat de la main, et non la tranche. Un ensemble de petits détails qu’un Arès ou autres dieux du combat observateurs auraient pu voir. Mais là, dans le feu de l’action, sa mise en scène était passée inaperçue. Néthie n’aurait pas la moindre séquelle, en dehors d’une rougeur à la joue. Alors qu’il aurait pu la tuer. Il espérait seulement qu’elle en était consciente et qu’elle lui pardonnerait, d’ici peu. Mais d’ici là, il devait assumer la vendetta qui se préparer.
-Tu essayes de te suicider ou quoi ?
Héphaistos, son ancien acolyte, celui qui l’avait épaulé dans sa plus glorieuse période, il y a plus de deux millénaires… Il aurait pu être surpris de le voir à ces cotés, la maintenant tout de suite, mais il était tellement électrisé que cela ne le surprenait qu’à moitié. Il lui murmura dans un sourire un peu dingue.
-Cela satisferait ma curiosité aussi tu ne crois pas ? Non, j’essaye d’ouvrir les yeux à tout le monde, plutôt. Puisque tout le monde semble trop heureux de se bercer d’illusion.
Il n’avait pas peur, il n’était pas en colère. Non, tout cela lui plaisait et il aimait que les gens réagissent. Et le gros chien noir en face de lui était une réussite, avec sa patte ensanglantée et ses crocs saillants. Perséphone était allée elle aussi secourir Néthi, cette chère… Demi soeur, elle aussi ? Apparemment elle appréciait l’égyptienne, elle aussi… c’était bon à savoir, si jamais il sortait en vie de cette confrontation. Elle lui jeta un regard glacial, qui tira au décadent un sourire éclatant, alors qu’elle l’accusait de mettre en péril la fête. Il ne put s’empêcher de rire, lui répondant en grec ancien, leur langue d’origine. Histoire de décontenancer un petit peu les invités non grecs.
-Non mais quelle belle Hypocrite ! Tu aurais été tellement déçue si cette soirée c’était passé « à l’Athéna », alors pitié, ne fais pas l’effarouchée miss autre monde, t’es pas crédible.
Puis il se tourna d’un petit pas dansant vers le grand dieu basané qui s’était interposé entre lui et Anubis ; il dégageait une aura de puissance et de volonté, typiquement le genre de chose qui donnait des envies de meurtre, ou de régurgitation, au choix, au dieu grec. Il était un espèce de Zeus égyptien, à ne pas douter, un être surpuissant, fat et odieux. Il ne savait pas pourquoi, mais un frisson de répulsion parcourir l’échine de Dio, dont le regard s’assombrit au fur et à mesure des paroles de Râ. Il serra les dents, avant de siffler une réponse en égyptien à Anubis :
-Il a raison anubis, ce serait tellement dommage de gâcher tout le beau travail de pôpa pour une créature mangeuse d’Hommes… a moins qu’il y ait quelque chose que tu souhaites cacher vis-à-vis de ta relation avec cette dernière…
Il tentait le diable, bien sur. Il voulait qu’Anubis lui saute à la gorge, faire un roulé boulé, que cela bouge… Que les dieux se rendent compte qu’ils n’étaient rien d’autres que des humains améliorés ici, et qu’aucun pouvoir ne pouvait plus dissimuler leurs faiblesses, leurs défauts et leurs failles. Qu’ils se réveillent, merde, ils n’étaient plus rois dans leur demeure ! Il cria donc, à la volée, dans la langue de l’île cette fois :
-C’est vrai que voilà le dieu du vin complétement aviné, n’est ce pas risible ? amusez vous, buvez, dancez, aimez vous les uns les autres ! et puis quand l’Île ou son propriétaire décidera de vous transformer en perruche ou en agneau, au moins vous aurez eu de chouettes vacances juste avant ! Vous n’aurez pas perdu au change !
Il avait l’air fou, les yeux brillant du vin et de la passion qu’il avait pour ce qu’il disait. Peut être l’était il, fou. Mais il s’en fichait, il croyait en ses théories, et il croyait fermement en la niaiserie et l’inconscience de certains des bannis. Et si ils ne mourraient pas de sa main, ils mourraient du caprice de l’entité de l’île. Et ce serait bien fait pour eux.
Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Ven 8 Nov - 12:05
Se mordillant les lèvres, Hel lançait s’en cesse des regards vers le duo plus loin partagée entre l’envie d’éloigner son père de ce grec et celle de le gifler pour l’avoir évitée durant ces trois mois. Pourtant elle mit ses ressentiments de côté décidée à éloigner son Oncle des complots de son père temps que cela s’avérerait nécessaire, tant que Loki n’aurait pas retrouvé la raison. Sif réagit plus rapidement que Thor, dardant un regard peu amène sur le Dieu de la Ruse qui divisa Hel une fois de plus. Si elle connaissait cette stupide histoire capillaire à laquelle Sif devait sa crinière sombre, la Souveraine ignorait qu’autrefois Sif avait repoussé son père et que cela expliquait en grande partie la rancœur que ce dernier éprouvait à l’égard de la guerrière. Depuis qu’il avait appris qu’aucun des membres de sa famille ne partageait son sang, celui des Géants, il s’était persuadé qu’Asgard entier le repoussait pour cette raison, parce qu’il était fils de Laufey alors que la royauté l’avait accueillie à bras ouvert comme l’un des siens. Odin seul ne trouvait pas grâce aux yeux d’Hel, pour sa justice partiale mais l’Asgardienne espérait que Frigg et Thor l’aiderait à ramener Loki sur le droit chemin. Après tout, il n’y avait plus de trône à convoiter désormais. Le blond viking ne tarda pas à approuver sa paranoïa, la sortant de ses pensées et elle ne trouva rien d’autre à faire qu’à acquiescer. Que faire désormais ? L’arracher à sa discussion avec le grec lui paraissait le plus judicieux et surtout le plus urgent à exécuter, l’attirer dans un second temps à des lieux de la réception serait l’idéal pour qu’ils puissent enfin parler et qu’Hel cerne l’état d’esprit dans lequel était son père depuis son arrivée sur l’île.
Couper dans sa réflexion, Thor trancha et leur donna les directives à suivre à savoir de rester en groupe et attentives aux comportements des autres convives avant de s’éloigner pour rejoindre son frère qui lui-même s’était retrouvé seul suite au départ de Dionysos. Hel n’était pas persuadée que ce soit la meilleure stratégie à suivre, Loki étant trop fier pour avoir une discussion ouverte avec son frère mais si cela pouvait le distraire assez longtemps pour que les Nordiques découvrent le dessein du grec, elles feraient avec. Se foutant totalement de leur affaire, sa cousine décida de les planter là en confiant à Sif son épée et quitta la salle sans un regard en arrière. Comment le lui reprocher ? Thrùd n’avait jamais été concernée ni de près, ni de loin à l’épopée fratricide son désintérêt était par conséquent compréhensible et Hel ne s’y attarda.
Quand bien-même l’eut-elle voulu, l’attention de la salle entière fut attirée par l’altercation qui eut lieu au milieu de la salle entre le fameux Dionysos et le boiteux qu’elle avait croisé. Attendez une minute, boiteux, Totos, femme infidèle ? Par les Neufs Royaumes cet homme rasé, douché, était Héphaïstos ? L’agacement qu’il ne soit pas venu la saluer se laissa remplacer par la rancœur qu’elle éprouva à l’égard de Dionysos pour attirer ainsi l’attention sur le dieu grec qui détestait cela par-dessus tout, le fait qu’il lui manque de respect de façon éhonté n’arrangea rien. Le forgeron après un bref accès de colère s’apaisa, sans doute en vertu d’une relation ambiguë dont Hel ne savait rien. Héphaïstos lui faisait l’effet d’un volcan endormi, autour duquel on pouvait faire ce qu’il nous plaisait jusqu’au jour où le cataclysme se déclenchera : Elle souhaitait ne pas être présente à ce moment ou juste pour regarder les cadavres se consumeraient mais passons. Ce fut le moment où la Discorde décida d’intervenir insultant derechef l’épouse d’Héphaïstos – Était-ce l’insulter que de dire la vérité après tout ?- , tentant d’attiser les braises d’un foyer qui s’éteignait déjà. Cela ne prit pas, Dionysos se détournant déjà d’Héphaïstos pour s’en prendre à …. Une parfaite inconnue. Hel soupira en se passant les mains sur le visage : Mais par les Dieux qu’est-ce qu’il se passait ici ? La souffletée créature était visiblement une amie de Perséphone puisque la Reine des Enfers s’interposa entre le dieu et la demoiselle encore à terre qui avait littéralement était projetée par le choc et qui n’avait pas repris connaissance. Anubis ne tarda pas à rejoindre Perséphone et accourut aux côtés de la créature pour s’occuper d’elle. Les clans commencèrent à se former et en vue des egos des Dieux cela ne pouvaient que mal tourner si personne n’intervenait. Reportant son regard vers Sif, elle perçut sa colère tout en ne pouvant que constater que Loki restait pour elle une préoccupation majeure.
▬ S’il ne peut pas lui faire entendre raison ce soir, Thor pourra gérer Loki.»
A elles de s’occuper du reste. La transformation d’Anubis obligea l’ensemble de la salle à reculer un peu plus, formant une arène ou les autres divinités ne tarderaient pas à s’entre-déchirer. Du sang perlait d’une plaie au bras d’Anubis et son courroux semblait dirigé vers celui qui avait giflé la créature et qui l’avait visiblement également blessé. Héphaïstos décidément suicidaire entra dans la danse pour rejoindre le parti de son demi-frère-qui-en-fait-n’en-est-pas-vraiment-un Dionysos marmonnant dans la barbe qu’il n’avait plus qu’il devait y avoir un malentendu etc. Léger malentendu, Dionysos avait juste essayé de tuer un Dieu sans raison apparente, pourquoi s’en prendre à lui après tout ! Plus loin dans la salle, Thor et Loki étaient en mouvement mais décidait à croire en ce qu’elle avait glissé à Sif Hel se força à les ignorer. Alors qu’elle allait intervenir, un Egyptien massif se dressa entre les deux groupes en prononçant une ode à la paix. La réponse de Dionysos ne se fit pas attendre, totalement folle. Hel ne voyait pas ou cela allait en venir et elle ne voulait franchement pas le savoir ainsi rejoignit-elle le grand Dieu Egyptien, prenant soin de laisser sa carrure hallucinante entre elle et un Anubis enragé, certaine de ne pas faire le poids face à une charge dévastatrice de ce dernier. La sienne était peut-être faible mais son pouvoir et ses aptitudes guerrières suffisaient à y faire réfléchir ceux qui avaient un minimum de bon sens quant à Sif qui resta un peu plus loin, elle était certes munie d’une épée, mais assistée par un Thor dont les pouvoirs étaient ceux que tous connaissaient. Hel chercha du regard celui d’Héphaïstos avant de prendre la parole espérant que celui-ci se rangerait auprès d’eux. Se redressant, elle fixa chacun des protagonistes de son regard froid avant de s’exprimer de sa voix d’outre-tombe.
▬ Je me fous de qui a fait quoi mais ce n’est ni le lieu, ni la façon de faire la lumière sur ce qui vient de se passer., N’était-ce pas le même Dieu qui chaperonnait le dément qui le lui avait appris ? Quant à l’île… Elle planta un regard assassin dans celui de DionysosEt perdre du temps à s’entre-tuer et la meilleure façon de lutter contre l’Île n’est-ce pas ? Des personnes ici tentent de s’allier pour s’en sortir mais si tu as jugé que ton existence touchait à son terme je t’en prie met fin à tes jours mais en sautant d’une falaise pas en importunant une salle entière. »
Dionysos lui tapait sur les nerfs à être aussi égocentrique, à provoquer un combat ou des personnes qui comptaient pour elle pouvait être blessées. Il n’avait qu’à faire comme elle, chasser en solitaire et se morfondre en silence au moins avait-elle le mérite de ne déranger que ses victimes.
Eris
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Ven 8 Nov - 16:06
Eris ne fut pas si étonnée que cela que sa machination ne prenne pas. Dionysos n’était pas le dernier des crétins et elle devinait qu’elle avait quelque chose en tête. Il ne pouvait pas agir de la sorte, parler si bien pour avoir juste envie de se battre avec un compagnon tel qu’Héphaïstos. Elle fut plus surprise que le dieu de la foudre ne s’énerve pas lui. Etait-il devenu une telle lavette que l’insulte à sa femme ne lui faisait ni chaud ni froid ?! Discorde en fut drôlement déçue, le brun portait au plus mal son nom et faisait honte aux grecs. Par chance la suite de la soirée s’annonça tout de suite plus mouvementé lorsque le représentant du vin se dirigea vers une demoiselle que la déesse ne connaissait pas et l’envoya gratuitement au tapis. Ce fut un véritable challenge pour elle que de ce retenir d’applaudir ou d’entamer un chant de guerre. Si seulement Arès avait été présent, à eux deux, ils auraient entièrement pu faire dégénérer la fête, mais Eris ne doutait pas de pouvoir insuffler un peu d’esprit combatif dans tout cela. Elle se rapprocha donc pour mieux voir ce qu’il se passait.
La brunette regretta de voir son amie Perséphone s’interposer entre Dio et sa victime, ne voulait-elle pas elle aussi un peu d’animation pour cette fête des plus ennuyeuse ? C’était ce qu’Eris avait cru mais visiblement ce n’était plus le cas, et elle avait horreur des rabat-joies dans ce genre. L’alliance était une idée bidon, et cette gifle était la parfaite excuse pour que l’on se dispute enfin ce territoire sordide qu’était Némeïl. Une autre personne qu’elle ne connaissait pas, un homme s’approcha du centre d’intérêt pour s’inquiéter de la belle brune au sol. Discorde se rendit compte qu’elle avait perdu beaucoup de temps à bouder dans son coin, car il y avait dans l’assembler tant de visage inconnus, elle ne comprenait presque plus rien à ce qu’il se passait véritablement dans cette salle de réception. De toute manière cela lui importait peu tant qu’une bonne bagarre éclatait. Cependant même elle recula d’un pas face à la transformation de ce nouvel intervenant. Existait-il un autre Cerbère ? Elle l’ignorait mais en tout cas cela était bien plaisant à voir. Elle n’aurait jamais cru qu’il y aurait autant d’animation ce soir là et regretta presque une minute de ne pas avoir été officiellement invitée.
Allant de surprise en surprise, Héphaïstos se dressa derrière son demi-frère de façon défensive, comme pour le protéger de ce gros toutou. Il y en avait même plus qu’Eris aurait pu en demander. Elle n’attendait plus que la première goutte de sang, l’excitation de la bataille parcourais ses veines et elle n’avait de patience pour se repaitre de ce spectacle et surtout de la désolation qui resterait après le combat, car la grecque espérait désormais plus que tout qu’il y en est un, même si elle finissait par aider un peu pour cela. Pour autant la belle n’en fit rien dans l’immédiat, elle tenta d’observer encore un peu, voyant les camps se former, malheureusement Perséphone ne se tenait pas du bon côté, selon elle, enfin ce n’était plus ce qui intéressait la Discorde, dont les doigts bougeait frénétiquement, battant les tambours de guerre. Dommage qu’un énième inconnu conforte les mots du dieu de la foudre en souhaitant apaiser les esprits. Non cela ne pouvait être, l’éclat rouge du sang devait voir le jour, oui il le fallait. Eris se sentait comme un lion prêt à sauter sur sa proie. Pourtant elle n’avait rien à voir dans tout cela au début, mais malgré elle, la déesse alla lentement se poster prêt du dieu vigneron. Ce dernier reprit la parole, nullement honteux de son geste, appelant même à la résistance contre l’île et les idées de paix, voilà qui était parlé, selon la demoiselle.
Discorde roula des yeux lorsque celle qui l’avait agressée un peu plus tôt dans la soirée pris la parole à son tour, tentant elle aussi de calmer les esprits. Incitant Dio à se suicider sagement dans son coin sans gêner personne. Mais cela aurait été nettement moins drôle. La déesse, muse des combats décida qu’il était temps pour elle de mettre son talent à profit. ♫ L’âme du guerrier ne saurait ignorer l’appel du combat. Rassemblez votre bravoure mes chers, épée en main, défendez vôtre honneur, votre patrie et vos frères. Il n’y a pas de paix sans guerre. La volonté d’Arès souffle ce soir, entendez-le fiers combattants. Levez vos armes et à l’attaque ! ♪ Chantona Eris comme elle savait si bien le faire pour inspirer les guerriers. Tous les grecs morts sur un champ de bataille avait entendu le même discourt susurrer à leur sensible oreilles. Force et Bravoure, voilà ce que son chant voulait inspirer chez les convives, pour les encourager à l’affrontement. Et l’histoire de son peuple regorgeait d’histoire pour appuyer ce fait. Zeus lui-même lui demandait d’encourager les soldats autrefois.
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Râ
Messages : 250 Date d'inscription : 05/10/2013 Localisation : Au soleil...
Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Sam 9 Nov - 14:31
Dionysos, décidemment, en plus d'être un sacré assassin, était aussi un sacré baratineur. Perséphone avait bien tenté de le raisonner, mais il l'avait rabroué, lui reprochant de jouer les comédiennes. Il n'avait rien répondu à Râ, en revanche, il avait répondu à Anubis et en Egyptien, le Dieu grec avait plus d'une corde à son arc. Râ devrait s'en méfier à l'avenir. En tout cas, la remarque que fit Dionysos ne plut guère à Anubis qui commença à grogner bien plus sourdement, surtout lorsqu'il aborda le sujet de Néthy, un sujet qu'Anubis préférait éviter. Le grand chien noir ne cessait de grogner et retroussa les babines comme prêt à mordre. La formidable puissance qu'il incarnait faisait peur à bon nombre de convives, Râ s'en méfiait aussi, c'était une force qu'il ne valait mieux pas avoir contre soit. Le Dieu du vin semblait complétement fou et rien ne semblait l'arrêter, Râ le laissa terminer une tirade disant que les partisans d'une paix n'étaient que des idiots et que l'île le leur ferait payer. Certes Râ simplifiait la chose, mais c'était bien ce que le Dieu grec voulait leur faire comprendre.
Une déesse fit alors son apparition sur ce qui semblait être l'arène où se déroulait une joute de mots qui risquait de finir en joute physique. Le Dieu du soleil ne craignait pas de se battre, il savait très bien frapper, mais il n'avait aucune envie de déclencher une bataille dans laquelle beaucoup risquerait d'y perdre. La déesse, vêtu de noir avait choisi un accoutrement qui laissait ressortir ses formes. Le Dieu Egyptien ne fut pas insensible au charme de cette déesse, et le noir lui allait très bien, la déesse vint se placer à ses côtés et regarda chacun droit dans les yeux. Elle avait un regard froid, un regard qui donne la mort pensa le Grand Dieu. Elle s'adressa à l'assemblée présente derrière Dionysos avec une voie froide, une voix qui fit frissonner Râ. S’il était le dieu de la lumière, elle, c'était les ténèbres qu'elle avait choisi. D'ailleurs le costume lumineux du Dieu Egyptien tranchait avec le noir de la déesse, mais qui avait dit que les ténèbres n'engendrait que des créatures horribles? Râ voyait plutôt le côté du charme des ténèbres, et pourtant, il n'aurait jamais cru une femme aussi séduisante avec une voix et un regard pareil. Néanmoins, elle fit de l'effet, et Râ s'en réjouit, une alliée de plus, n'était-ce pas merveilleux? Finalement, Râ était plutôt content de ce que Dionysos venait de déclencher, ainsi, il pourrait repérer de potentiels alliés. Anubis s'était un peu calmé, c'était bon signe, et Néthy semblait aller bien.
Pourtant, l'espoir ne dura qu'un instant, la déesse que Râ avait vu tout à l'heure tentant de monter Dionysos et le géant l'un contre l'autre venait de prendre place à leurs côtés. Elle regardait d'un regard froid la scène, et Râ lut dans son regard qu'elle n'avait envie que de batailles, de combats sanglants, bref, d'une bonne bagarre. Râ analysait tous les Dieux qu'il connaissait où dont il avait entendu parler. Anubis, qui n'hésiterait pas à faire preuve de violence si nécessaire, Néthy, douce mais qui pouvait devenir une véritable enragée, Perséphone, qu'il connaissait mal mais dont il savait qu'elle pouvait être très douce pendant un moment et l'instant d'après, devenir une véritable combattante prête à semer la mort, Dionysos, qui ne rêvait que d'un combat, Le géant, qui avec sa carrure semblait savoir donner de gros coups, La déesse du côté de Dionysos qui semblait avoir le même but que lui et enfin, la déesse qui se trouvait à ses côtés et qui semblait pouvoir devenir fort méchante. Soudain, Finalement, la déesse de la dissension, car c'est ce qu'elle ne cessait de faire, entonna un chant, un chant guerrier...
Au fond, Râ était un Dieu faisant usage de la force, et qui n'avait pas peur de s'en servir. Le chant ne fit que réveiller de vieux instincts, des instincts de combats!! Il se sentait prêt à saisir une arme et à plonger au cœur de la bataille, il serra les poings...Non! Il ne devait pas céder. Il remarqua qu'Anubis devenait plus excité et reprenait de plus belle son grognement, les deux déesses de son côté se crispèrent, il fallait faire quelque chose, mais quoi?!! Le Dieu de la lumière eut alors une idée qui semblait intelligente, si le chant réveillait les esprits et excitaient les cœurs, la chaleur, elle, apaisait les personnes. Râ fit alors usage de son pouvoir, il libéra une certaine chaleur afin d'apaiser les personnes présentes, Anubis se calma un peu, les deux déesses se relâchèrent et même Le géant sembla se détendre. Tout fonctionnait, le pire venait d'être évité, mais Dionysos ne semblait nullement affecté et sa compagne non plus. Râ allait devoir user de plus de stratégie et en particulier de gagner quelques minutes, car malgré tout, Anubis n’était pas calmé pour autant. Si la chaleur avait fait effet, c’était plutôt une bonne nouvelle et le chant de la déesse s’était enfin éteint . Un redoutable pouvoir c’était que de pouvoir donner l’envie de se battre rien qu’en chantant, mais comme le disait Thot, Tout problème à une solution.
Plus ou moins bonne la solution avait fait effet et même le Dieu du soleil se détendit, ses poings se décrispèrent, et il décontracta chacun de ses muscles. Le Dieu soleil remarqua alors que deux individus se tenaient à l’écart, un grand blond, plutôt costaud, et un autre, plus élancé aux cheveux noirs corbeau. Râ n’y avait pas prêté attention mais il devinait malgré tout et à leur teint qu’ils devaient être des Nordiques, tout comme la Déesse présente à ses côtés. Râ revint alors sur un point, Dionysos croyait que l’île ne ferait qu’une bouchée d’eux après un séjour plus ou moins long, mais Le Dieu Egyptien n’était pas d’accord, on pouvait apprendre de l’île et l’étudier ensemble plutôt que de le faire chacun dans son coin. Râ finit par opposer son argument alors que la salle s’était Tût après le chant de la Déesse. Finalement, autant montrer que le point de vue de Dionysos n’était pas totalement juste bien que Râ partageait certains de ses arguments, le Dieu se lança finalement :
-Tu as tort Dionysos, au lieu de nous entretuer nous pourrions nous unir afin de devenir plus fort. Cette île et certes mystérieuses, mais si nous apprenons à la connaitre je suis persuadé que nous ne mourrons pas comme tu l’affirme si bien. Râ jeta un regard circulaire et finit par continuer. Je pense qu’il y a eu assez d’évènements pour la soirée, alors fait au moins en sorte qu’elle se termine bien…
Ce n’était pas un ordre, ni une question, mais simplement une phrase qui allait montrer les véritables ambitions du Dieu de la boisson. Râ ne se fierait pas totalement à la réponse de Dionysos, car il savait que ce-dernier était plein de ressources, il pouvait très bien trouver une autre solution et évitait le piège, mais le Dieu du soleil espérait vraiment que le Dieu des fêtes s’arrêtent ici, si il continuait, c’était sûr, la soirée finirait en un bain de sang. Râ attendit, sur ces gardes une quelconque réponse, tandis qu’Anubis avait cessé de grogner mais fixait l’adversaire d’un regard noir, et montrant toujours les crocs.
Hadès
Messages : 79 Date d'inscription : 06/06/2013 Localisation : Dans mes propres Enfers
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Mer 20 Nov - 19:55
Perséphone provoca Hadès en se désintéressant de lui, et en faisant en sorte de le mettre dans un courroux certain. S'il partait seul, il arriverait seul, mais pire encore, se lèverait tout aussi seul demain matin. Le Dieu était de nature impulsive et imprévisible, mais en ce qui concernait sa femme, c'était hors de question qu'il la laisse à la dérive de la sorte. Il ferait surement tout faner sur son passage, à cause de son aura douteuse, porteuse de Mort, mais il resterait. Surtout si c'était pour ne plus l'avoir dans son champs de vision. Au final, elle avait gagné. Gagné une partie qui n'était pas la sienne, là où il n'était pas à l'aise, et il détestait ça. Ce qui le rendit fou de rage, était le fait qu'elle puisse se complaire dans cette petite victoire personnelle. Perséphone était guindée de fierté quant à leur bagarre, aussi physique que verbale, et quand Hadès cédait, et tombait à genoux pour répondre à certains de ses désirs, il savait qu'au fond, elle ne pouvait s'empêcher d'en jouir. Et là, il avait plié. -Hors de question que je te...
Seulement, sa phrase fut interrompu par un problème d'une plus grande importance. Un grec avait visiblement frappé une femme, qui tomba à terre, en se heurtant la tête. Des gens se regroupèrent autour de l'altercation, et un Egyptien vint aider l'autre à se relever. Sérieusement, étaient-ce réellement des Dieux ? -Je sais que Némeïl nous affaiblis mais... Depuis quand sommes-nous devenu si pitoyables ?
Sa voix était similaire à un murmure, un chuchotement, mais il savait que cette réflexion personnelle serait bien entendu de sa femme. Cette terre d'accueil se jouait d'eux, et tentait de les rompre pour voir leur perte, mais jamais Hadès ne s'était douté qu'ils se seraient un jour comporté comme des humains. Des pauvres petites bêtes, s'affolant dès qu'il voyaient un peu de sang. C'était tout ce qu'ils étaient... La victime était une certaine Néthi, et celle-ci paraissait sacrément en rogne. La Mort croisa les bras, regardant la scène de loin, ne désirant pas s'approcher de cette troupe de cancres. Un sourire finit par se dessiner sur ses lèvres. C'était un rictus. Le même qui s'affichait lorsqu'il engloutissait une âme dans ses tréfonds, pour la voir hurler en traversant la rivière. Il démontrait une certaine excitation, mêlée d'une satisfaction absolue, comme s'il n'attendait finalement qu'une chose, c'était qu'une âme vienne pousser son dernier cri dans le monde des vivants, pour venir jusqu'à lui, et recréer son monde des morts. En parlant de ça, maintenant que ses Enfers sur Terre sont détruites, les vivants devaient avoir de sacrées visites pendant la nuit... Enfin, cette situation ne le concernait décidément plus !
Cependant, Perséphone, toujours aussi déterminée et imprévisible, fonça dans la cohue pour choisir son clan, et affronter ses condisciples. Hum... Finalement, il avait peut être bien fait de rester. Qui allait trépasser ce soir ? Qui allait le rejoindre à grand pas, pour lui chanter le beau requiem de la petite mort ? Dyonisos avait l'air de fulminer. Est-ce lui qui allait devenir léthargique ce soir ? Ou peut être Anubis ? Essayant de bouger, il contourna la scène pour mieux voir, se placer peu être un peu plus prêt, mais surtout ne pas attirer l'attention sur lui. Sa binome nordique, Hel, prit la parole, se faisant entendre de pas mal de monde par la même occasion. Hadès resta figé, écoutant distraitement les esprits essayant de rallier les gens, de les souder, mais sans succès. Discorde elle, décida de chantonner un air, pour remettre certains esprits d'aplomb. La Mort tiqua. Pourquoi Eris se faisait-elle si... Altruiste ? Les temps avaient changé ! Certes elle était une muse cantatrice, mais aujourd'hui, qui avait-elle à soutenir ? A aider au combat ? Même Zeus n'était pas là pour lui demander de mettre son talent à profit, comme avant. Tout ceci était vain, tout ceci ne servait à rien. Hadès ressentit une étrange lassitude, et son cou le tira, comme si tout à coup, le poids de son fardeau mortuaire s'affaissait sur ses épaules pourtant solide. Il n'était pas utile d'autant palabrer, de se réunir pour qu'au final, ce genre d'évènement se passe. Les Humains avaient réussi. Ces Mortels les avaient fait s'exiler, avec puissance et haine, et à présent, ils s'entretuaient, comme des chiens enragés, se disputant un pauvre morceau de viande trop cuite.
Au risque de se répéter... Depuis quand étaient-ils devenu si pitoyables ?
Anubis
Messages : 2129 Date d'inscription : 29/12/2012
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Jeu 21 Nov - 19:49
RP Commun
Que les festivités commencent !
Je savais que cette soirée allait mal tourner, mais à ce point, cela dépassait tout ce que j’avais pu imaginer. Alors que j’avais clairement affiché ma position offensive envers Dionysos, je vis les autres prendre place d’un côté ou de l’autre. C’est là que je compris que cela avait sans doute été son but depuis le début, plus encore que de me blesser. Sans surprise, je vis Hephaïstos prendre place en face de moi : ce n’était pas une grande nouvelle, lui et moi ne nous entendions absolument pas. Pourtant, il parla en faveur de la paix, plus ou moins. Certes il n’y avait pas eu de mort, ma Dionysos avait frappé Néthi ! Il avait frappé une femme, et cela sans raison. N’y avait-il en lui pas une once d’honneur ou de fierté ?
Quand Râ fit son entrée, je me radoucis. J’avais un profond respect pour lui malgré les quelques différents que je pouvais avoir avec ce dieu, surtout en ce qui concernait son comportement envers Sekhmet. Mais il en restait néanmoins un homme honorable, et je fus touché par la justesse et la sagesse de ses mots. Continuer à festoyer était pour moi hors de question. J’étais après tout le dieu de la justice, de tout ce qui était droit et honnête … Je ne pouvais pas rester avec ces personnes ; l’hypocrisie était à l’exacte opposée de tout ce qui faisait que j’étais moi. Toutefois, il fallait reconnaitre qu’un bain de sang n’arrangerait rien aux relations déjà critiques entre toutes les divinités. Je fus surpris qu’il me prenne par les sentiments en disant que lui et Néthi avaient besoin de moi. A ce propos, je pense qu’il ne pouvait qu’avoir tort : Néthi était certes l’une de mes faiblesses, et j’avais ce réflexe de vouloir la protéger, mais vu sa forme de ce soir, je doutais qu’elle veuille de ma présence. Toutefois, il avait fait mouche … Ma loyauté envers les égyptiens était telle que je ne pourrais pas les abandonner, pas tant qu’ils auraient besoin de moi.
C’est à ce moment que Dionysos m’adressa la parole … En égyptien. Je fus surpris un instant avant d’être parcouru d’un frisson de haine face à ses paroles. Ruiner la soirée de mon père ? Allons donc, il n’avait même pas pris la peine de se montrer. Mais ce qui me frappa fut sa réflexion à propos de Néthi. La mangeuse d’homme … Personne ne savait pour cela, personne. J’avais fait la promesse à Néthi de n’en souffler mot à âme qui vive, et j’avais tenu ma parole. Je le fixai un instant, songeant à ce que cela impliquait. Ils se connaissaient. La pensée que peut-être le mauvais côté de Néthi ait pu avoir pris part à la mascarade de ce soir me traversa, mais je la chassais bien vite. Je ne pouvais pas douter des miens, sans quoi Dionysos aurait ce qu’il voulait. Il cherchait à me provoquer, car il ne voulait pas que ce combat cesse. Je n’allais certainement pas lui offrir cette satisfaction.
Je repris alors ma forme humaine. Un regard autour m’assura que les personnes auxquelles je tenais ici iraient bien. Râ prendrais soin des égyptiens, Néthi compris. Perséphone avait Hadès, et Hel et Sif avaient Thor. Ma présence n’était plus nécessaire. Je pivotai vers Néthi un instant pour lui glisser un mot.
« Je pars. Si tu tiens un tant soit peu à ce corps comme je sais que c’est le cas, tu feras de même. »
Je me retournai et posai une main pressante sur l’épaule de Râ, comme pour le remercier silencieusement pour ce qu’il avait fait, avant de partir. J’avais besoin d’air, sans quoi j’allais exploser, et sauter à la gorge de quelqu’un ce qui, Hel et Râ me l’avait fait comprendre, était une mauvaise idée. En passant pour aller à la porte, j’affrontai une dernière fois Dionysos du regard. Avant d’ajouter en égyptien pour que peu d’autre le comprenne :
« Frapper une femme pour m’atteindre … Tu n’as rien d’un homme. »
Et alors que j’allais partir, je m’arrêtai une seconde pour lui ajouter un dernier mot … Je ne savais pas trop ce que c’était … Un avertissement ? Une prophétie … Une malédiction ?
« Ton âme est l’une des plus noires que j’ai jamais vue … Plus que tu n’en as conscience toi-même. »
Et je franchis la porte. Lorsque je me retrouvais sur le seuil, je poussai un soupir de soulagement, comme si toute cette tension retombait d’un seul coup. Je regardais en direction du quartier égyptien et décidai de faire un tour par les jardins et peut-être le lac. Il faisait nuit, il était tard, mais je savais que cette nuit, j’aurais beaucoup de mal à trouver le sommeil …
Fin du rp pour moi
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Dim 24 Nov - 20:52
Que les festivités commencent
Alors que Loki pensait avoir réussi à échapper à son frère, ce dernier lui attrapa le bras avant même qu'il n'ait fini de faire son cinquième pas. Est-ce que tu as quelque chose à voir là-dedans ? Et surtout ne me mens pas. Je vois bien qu’il se passe quelque chose d’anormal. Je ne sais ce que vous avez prévu pour ce soir mais je te conjure d’y mettre un terme tout de suite. Cesse donc cette folie mon frère ! Nous avons besoin de nos forces pour partir de cette île et non pas pour nous déchirer en guerres intestines. Alors que Loki se préparait à donner une réponse pleine de sarcasme et de haine comme il sait bien le faire, Thor lâcha brusquement son emprise sur son bras et se dirigea vers Néthi et les autres dieux. N'ayant absolument pas envie de louper quoi que ce soit, Loki alla se placer dans un coin de la pièce où il pourrait tout observer sans pour autant se trouver en quelconque danger. Il avait promis à Sigyn de ne rien faire de mal ce soir et bizarrement il comptait tenir sa promesse. Loki observa donc toute la scène et finit par se demander s'il ne devrait pas intervenir en faveur de Dionysos. Au bout de quelques minutes, Loki finit par en avoir marre de cette dispute et il tourna les talons pour sortir prendre l'air. Il devait être à cent mètres de la salle lorsqu'il entendit quelqu'un derrière lui. Anubis... La dispute avait dû se terminer ou il ne serait pas là. Anubis ne dû pas le voir car il s'éloigna en direction du quartier égyptien. Loki s'assit finalement sur l'herbe et s'allongea tout en restant pleinement attentif à ce qui l'entourait. Il ne fallait pas que quelqu'un le surprenne en arrivant par derrière. Malheureusement pour lui, Loki finit par se sentir quelque peu fatigué, cela devait être dû à ces trois dernier jours où il n'avait pas dormit, et, il s'endormit sur l'herbe.
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Mar 26 Nov - 17:08
Toutes les festivités prirent soudain l’attitude d’une bataille rangée, bientôt les camps se grossirent tandis qu’un dieu nordique vint se placer aux côtés de Perséphone. Pour le moment le côté des égyptiens, mon côté, comptait bien plus de partisans que celui de Dionysos. Et pourtant, je n’étais pas rassurée. Si une guerre débutait je ne donnais pas chère de ma peau, je n’avais pas de pouvoir, même si mon habileté à l’arme blanche me permettrait d’emporter au moins quelqu’un dans ma chute. Mais qu’étais-je face à la force décuplée de Dionysos et la capacité de Hephaïstos ? Pas grand-chose. Je voyais Râ tenter de calmer le jeu, d’apaiser les esprits, Eris qui, elle, semblait nous motiver au combat. Tant de contradictions qui tendaient chaque partie de mon corps, incapable de savoir à quoi m’attendre ni quel chemin cette fête allait prendre. En attendant je réfléchissais à la moindre opportunité, me forçait à analyser, observer. La force n’était pas mon point fort, autant jouer sur la stratégie. Mon regard se porta sur Perséphone et je remarquais avec horreur que les paroles incompréhensibles, pour moi, que Dionysos lui avait adressé semblait avoir jeté le trouble dans son regard. Allait-elle changé de camp ? Je n’étais pas prête à risquer ma vie sans savoir qui était de mon côté, devant cette possible trahison je reculais d’un pas comme si j’étais prête à fuir au premier signe d’attaque.
Je jetais un coup d’œil inquiet à Anubis qui s’avança vers moi après les dernières paroles de Râ. Apparemment les mots du dieu solaire avaient trouvé écho chez Anubis, je l’entendis me dire calmement qu’il partait et que si je souhaitais garder ce corps, rester en vie, je ferais mieux de faire de même. Puis il rajouta quelques paroles à Dionysos que je ne pris même pas le temps d’écouter, bien trop occupée à réfléchir à ce qui était le mieux pour moi. Perséphone qui était à deux doigts de basculer, Anubis partit, je n’avais confiance en personne d’autre et n’étais pas prête à être seule contre tous. Il valait mieux filer maintenant et se venger plus tard. Morte, je ne pourrais rien faire. Dans un élan soudain de préservation digne de la créature que j’étais, tandis que tous les regards se portaient sur Dionysos attendant sa réponse à Râ, je reculais dans la foule lançant un dernier regard au dieu du vin lui signifiant que cette histoire ne resterait pas sans suite et me fondais dans la masse pour mieux quitter la soirée.
Fin du rp (l'honneur ne fait pas le poids contre l'instinct de survie )
Perséphone
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Mar 26 Nov - 19:08
Tout alla assez vite. Certains tentaient de calmer le jeu, d'autres chantonnaient pour nous y inciter -comprenez ici Discorde qui s'amusait bien-, certains partirent même. Je fus assez surprise du regard que me lança Néthi avant de suivre Anubis. Je finis par hausser les épaules. Si elle n'avait pas compris les paroles Grecques de Dionysos, elle avait au moins remarqué que ça avait eu son petit effet chez moi. Il est vrai que je me retrouvais dans les paroles de mon aïeule. Je n'étais pas pour la paix, après tout, il avait raison. Mon cher et tendre époux finit par s'avancer vers nous, sans pour autant prendre de parti, étant donné qu'il ne connaissait pas grand monde ici. Une fois que les Egyptiens partirent, et que l'un des Nordiques avec qui parlait Thor sortit aussi, je me détendis. Nous avions frôlé le combat de justesse. Je ne savais pas bien si j'en étais déçue ou pas: je souhaitais certes m'amuser ce soir, mais pas au sacrifice de mes proches. Mais à présent que Néthi était partie, peut-être que la soirée pouvait à nouveau prendre une certaine tournure, qui ne risquerait pas de la blesser à nouveau. Je me dirigeais donc vers Dionysos qui me surplombait d'une tête et lui souris, mauvaise.
-Tu as fais fuir tout le monde mon cher. Je ne sais pas ce que tu voulais à Néthi, mais tu as réussi à la mettre en colère, sois-en sûr. Bon, et maintenant, quelle autre super idée as-tu pour mettre un peu plus le bazar parmi ceux qui restent ?
Je finis par me tourner à nouveau vers Hadès, vers qui je m'avançais, prenant son visage entre mes mains.
-Restons un peu, j'ai encore l'espoir de récupérer quelques âmes ce soir.
Je lui souris, avant de reporter mon attention sur Dionysos, attendant ses propositions.
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Mar 26 Nov - 21:14
Némésis avait décidée que maintenant d'aller a la superbe fête pour la paix. Némésis savait que sa sœur Éris y serait bien sur un peu de discorde dans une trêve. Némésis se regardât une dernière fois, ses beaux cheveux bruns tombaient en cascade sur ses épaules et sa robe bleue nuit pourrait rappeler sa mère. Elle alla a cette salle des fêtes comme cela, elle pourrais découvrir les autres mythologies. Némésis aimait se faire remarquer et ce soir ne dérogera pas a la règle. Elle entra simplement en fessant claquer ses talons sur le sol, tout le beau monde se retourna. Elle fit un beau sourire d'hypocrite et sentit de la tension dans l'air. Elle vit Perséphone, Hadès et Éris. Elle alla voir sa sœur.
Ma chère Éris, aurait je ratée quelque chose ?
Elle dit cela en souriant et vis Dionysos qui semblait ravi de sa fête. Némésis regarda tout les dieux présents, elle vit plus tard Héphaïstos qui semblait mal a l'aise. Cette fête sera amusante. Elle essaya de chercher les dieux coupables de traitrise ou d'autre chose, elle lança faiblement son pouvoir, pour voir la culpabilité de certains Dieux. La fête ne fessait que commencer, tout les dieux coupables ne seront pas ses futures alliés, elle fessait toujours ça pour avoir confiance en quelqu'un. Elle ricana légèrement et fis un signe a Perséphone toujours en ricanant.
Eris
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Mar 3 Déc - 13:17
Eris bouillait de rage et regardait le dieu égyptien, celui qui calmait le jeu en souhaitait pouvoir lui arracher les yeux et la tête. Elle ignorait comment mais il était puissant oui très puissant puisqu’il avait mis un frein à son chant guerrier. Il y avait aussi l’hypothèque que Discorde se soit affaiblie sur cette île à ne rien faire, cependant son ego l’empêchait de penser de la sorte. La déesse se fit donc la réflexion que cette soirée était encore plus ratée qu’elle ne l’avait imaginée de prime abord. Quels avaient pu être les intentions de Dionysos ? Eris ne le saurait probablement jamais mais une chose était sûre, pour elle c’était tombé à plat. Une véritable perte de temps. Elle serra les mâchoires et continua de dévisager le bras au calme éloquent. Un ennemi digne de ce nom, elle décida de le retrouver plus tard et de faire plus ample connaissance avec ce type. Enfermée dans ses pensées, la grecque ne remarqua pas tout de suite que lentement mais surement les convives commençaient à quitter les lieux, pour sa part, elle ne tarderait pas à faire de même. S’il n’y avait pas de bagarre, pas la moindre goutte de sang sur ce magnifique sol, alors elle perdait son temps ici.
Discorde sursauta en entendant la voix de Némésis, sa sœur. Si cette dernière avait pu arriver plus tôt qui sait ce qui aurait pu se passer mais c’était trop tard maintenant, la pression était retombée. Il n’y avait plus rien d’intéressant. Elle haussa donc simplement les épaules et déclara. « Rien de bien intéressant je le crains. Mais j’imagine que tu trouveras facilement quelqu’un souhaitant se venger ce soir. Profites-en. » Et puis elle s’éloigna pour aller vers l’Egyptien, celui qui avait apaisé les âmes alors qu’elle avait tenté de les stimuler pour un peu d’animation. « J’ignore qui tu es et comment tu as contrée mon pouvoir ou même ce que tu représentes dans ta mythologie mais ne croit pas que tu gagneras à chaque fois… » Persiffla-t-elle en le regardant dans les yeux. « Cependant je serai ravie de connaître le résultat de tes recherches sur l’île si tu en fait. N’hésite pas à me trouver quand tu voudras…pour le match retour. » Avec cette invitation la brunette avait calmé sa colère et parler en toute honnêteté. Elle était en effet curieuse d’en apprendre sur Némeïl, pour la fuir, s’en échapper et si au passage cela lui permettait de détruire ses ennemis, elle ne cracherait pas dessus. Mais elle refusait de croire qu’une quelconque alliance soit possible ou même utile pour cela. Sur ce, elle tourna ensuite les talons sans attendre de réponse pour retourner vers sa sœur à qui elle signifia qu’elle rentrait chez elle et lui souhaita une bonne nuit avec un sourire complice. Comme elle était venue, Eris repassa les portes et descendit le chemin qui menait à la salle de réception. Elle ne regrettait pas d’y être venue, pas entièrement en tout cas, mais elle avait besoin de laisser s’exprimer sa frustration et choisi un endroit où elle ne trouvera personne pour aller se défouler. Elle ne pouvait véritablement plus restée cloitrée chez elle, non Eris devait revenir sur le devant de la scène et explorer cette ile ainsi que les peuplades l’habitant. Si elle comptait sur les autres pour se sortir de ce marasme Discorde ne s’en sortirai jamais. Et comme on le disait sur Terre, il fallait savoir prendre le taureau par les cornes. Et après ce soir, c’était exactement ce que la brune allait faire.
- FIN pour moi
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Dim 8 Déc - 13:57
RP Commun
Que les festivités commencent !
« Tu n’as rien d’un homme …» Voilà la sentence assénée par Anubis avant de partir, avec son port altier et son air de prince. Dionysos le haïssait de toutes les fibres de son être. Anubis était l’archétype du dieu puissant, plein de noblesse, conscient d’être l’incarnation de quelque chose de plus grand que lui, sur de lui, fier d’être un dieu. Dionysos lui aurait bien craché dessus et piétiner le visage pour ne plus y voir cet air solennel et solaire. Il n’était rien d’autre qu’un pantin, comme tous les autres, qui avait oublié à qui il devait sa puissance et son rôle : aux humains, et à personne d’autres. Alors, oui, Dio lui, était ce qui se rapprochait le plus de l’homme, de l’humain, du mortel : il accueillait ses émotions et ses envies comme elles venaient, sans se sentir investi d’une mission divine, sans envie de contrôler tout ce qui l’entourait, sans avoir le moindre gout de décider de la vie et de la mort de qui que ce soit. Il vivait de ses sentiments, d’amour, de haine, de plaisir et de vengeance. Mais lui au moins, il vivait, il était conscient, il savait ce qui était en jeu. Il n’avait pas l’impression de s’empâter à essayer de retrouver une pseudo réplique de l’olympe sur néméil, comme le faisait ses homologues grecs, à se terrer dans des demeures qui étaient l’exacte copie de ce qu’ils avaient sur Terre.
Il regarda Anubis partir, puis Loki, ou encore Néthi, dans le regard de laquelle il devina qu’ils n’en avaient pas fini, tous les deux. Surement aurait il à payer le prix fort pour s’être servie d’elle pour attaquer Anubis. Mais tant pis, au moins lui avait été lui-même tout le long de la soirée, et avait, il l’espérait, pu donner un peu de grain à moudre à certains dieux un peu mou de genou. Qu’ils réagissent, enfin.
Le dieu grec jeta un regard méprisant à Râ et, sorte d’insolence suprême, il ne prit même pas la peine de lui répondre, lui tournant ouvertement le dos pour répondre à Perséphone, avec un air fatigué :
-Je crois que je suis allée au maximum de mon talent ce soir au regard des capacités qu’il me reste… * il continua en grec, afin que Ra ne puisse comprendre*. Et je n’avais rien contre Néthi, je ferais amende honorable auprès d’elle, quitte à finir en petits morceaux. Mais c’était Anubis que je voulais… Mais apparemment, ce n’était pas son heure. Tant pis pour moi.
Il regarda les derniers convives ; la plupart était grecs, et donc savaient par conséquence qui il était, et qu’il n’était pas foncièrement « dangereux » : provocateur, insolent, parfois vindicatif ou offensant, mais pas dangereux. L’avaient ils déjà vu une seule fois avec une véritable arme dans la main en dehors de ce soir et de son éclatante plantade ? Probablement pas. Son arme c’était la propagande, les idées, le lavage de cerveaux. Mais il ne les utiliserait pas sur sa famille. Notamment parce qu’il considérait la plupart d’entre eux comme des causes perdues. Il soupira, avant de dire à la volée :
-Bon, et bien, je suppose que mon travail ce soir s’achève ci, j’espère que vous aurez apprécié le spectacle et les révélations ! Si vous avez des réclamations, vous pourrez me trouver au camp humain au sud de l’Ile. Avec un peu de chance, cela auront plus de bon sens que la plupart d’entre nous.
Voilà, de cette petite phrase semi ironique, semi assassine, il venait de lâcher une bombe parmi les dieux restant : il y avait des humains sur Néméil, et ils avaient même un camp à part entière. Il savait que cette nouvelle ferait sensation chez les convives, mais il se gardait même le luxe de ne même pas voir la tête des dieux, leur tournant le dos pour sortir de la pièce, le menton haut. Au final, la seule personne à qui il prit le temps de dire au revoir, ce fut Héphaistos, à qui il murmura un « à bientôt, mon frère » … Le seul membre de la famille avec qui, au final, il ne partageait même pas de sang commun … Mais sa prise de position en sa faveur spontanément l’avait touché plus qu’il ne voulait le montrer …
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Lun 9 Déc - 18:09
Râ avait déjà eu affaire à de semblables disputes chez les Dieux égyptiens, mais jamais au point que ces-derniers s'entretuent. Dionysos était décidemment un être tout aussi charmeur que violent, il avait la bouche remplie de miel, de belles paroles, mais elles pouvaient être rempli des pires horreurs lorsqu'il le fallait. Anubis finit par se calmer, au point qu'il reprit sa forme humaine. Le dieu du soleil faillit lâcher un grand soupir de soulagement mais se retint. La fierté? La sagesse? La dignité? Peu importe ce qui le retint à cet instant, mais il ne fallait rien montrer. Aucune faiblesse. Aucune peur. Finalement, Anubis parla à Néthy , le Dieu égyptien ne l’entendit pas, trop concentré sur Dionysos qu’il ne lâchait plus de son regard de braise. Les autres dieux semblaient moins sur la défensive qu’au début, maintenant qu’Anubis avait quitté sa forme d’animal. Une forme qui faisait peur, et dont même Râ se méfiait, car cette forme était constitué d’une force douce et aimante, mais aussi, une force dévastatrice. Une force formidable. Râ espérait qu’il pourrait compter sur cette force, mais il savait qu’il était loin d’en avoir le contrôle.
Anubis lui posa sa main sur l’épaule, il remerciait Râ pour son intervention, le Dieu du soleil l’avait bien compris, et ce contact seul suffisait, il disait bien plus que tous les mots du monde. Râ ne déclara rien, il resta figé, seul sa tête bougea pour poser sur Anubis un regard compatissant. Bien qu’il ne le montre pas, Anubis était affecté lui aussi par la perte de ces pouvoirs et n’avaient plus ses repères, Dionysos avait était plus qu’astucieux en s’attaquant à Néthy. Râ, qui n’était pas le meilleur des Dieux, était un père, et il savait ce que des enfants pouvaient faire en se sachant rejetés, ou tout du moins, n’ayant plus l’attention de leurs pères. Râ n’en avait que plus d’expérience avec maât et Bastet. Bien qu’Anubis sache se débrouiller, et même s’occuper des autres, la présence de son père ne lui serait que bénéfique, et le père et le fils devraient avoir une vraie conversation un de ces jours, et si Râ devait pousser Anubis, il le ferait, car Anubis pourrait devenir une force plus que dangereuse, même pour ses proches si il se déchainait, et pour lui-même. Le dieu quitta la salle, et la chanteuse blonde quitta son poste peu après pour venir glisser quelques mots à Râ.
-J’ignore qui tu es et comment tu as contrée mon pouvoir ou même ce que tu représentes dans ta mythologie mais ne croit pas que tu gagneras à chaque fois... Cependant je serai ravie de connaître le résultat de tes recherches sur l’île si tu en fait. N’hésite pas à me trouver quand tu voudras…pour le match retour.
Le dieu faillit répliquer cinglement mais se tut et lui glissa un « Si cela vous amuse et que vous en éprouvez le désir ». Mais le dieu ne lâcha pas du regard Dionysos, dont son regard noir plein de haine n’avait pas lâché Râ. Râ lui rendit un regard équivalant, Dionysos devrait se méfier, car si Anubis n’avait pas tué ce soir, il pourrait le faire un jour peut-être, et Râ quant à lui, ne s’y opposerait pas comme aujourd’hui. Après ses éloquentes phrases, le dieu des festivités s’en alla. Quelle ironie !! Le dieu organisateur de cette soirée quittait la salle dans les premiers. Râ n’en fut pas mécontent, les deux déesses qui l’avaient soutenu étaient retournées près des leurs, et la Divinité du soleil fit de même. Il se plaça non loin d’un groupe d’Egyptien, il attendrait que plus de monde soit parti pour adresser la parole au Dieu des morts. Si quelqu’un désirait lui parler, il serait également à disposition. Prenant un verre, il but une gorgée du liquide fruité. Maintenant qu’il y pensait, on venait de sauver la soirée, et la guerre n’était pas déclarée officiellement, mais elle était présente dans chaque cœur et dans chaque pensée. Le reste de la soirée serait-il tout aussi fatiguant ? Râ ne l’espérait pas.
Sif
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Sam 28 Déc - 21:10
Sentir Thrùd lui passer son ceinturon autour de la taille décontenança la brunette, qui sur le coup ne sut pas vraiment comment réagir. Tout son être se trouvait alors tendu vers la confrontation au loin, et à laquelle elle s’apprêtait à prendre part, quoi qu’on puisse en dire, quoi que désirât Thor, prompt à se préoccuper de sa sécurité. Comment cependant croire qu’elle demeurerait de marbre ! La diplomatie, ça allait bien un temps, mais si des bornes se trouvaient franchies, il fallait agir, certes en conservant la tête froide, mais certainement pas en tendant l’autre joue avec un air penaud. Sif avait donné trop d’elle-même, et y avait trop cru ! Ayant pour le coup peu de choses à envier à ses consœurs les déesses grecques ou romaines, au sang latin parfois rapide à s’échauffer, son esprit tout entier avait été coupé dans son élan, croyant un instant que la Valkyrie allait tenter de la raisonner, ou du moins lui barrer le passage, se rangeant ainsi à l’avis de son père. Au lieu de cela… Ecartant les bras sans comprendre, Sif la regarda faire bouche bée, avant de la suivre des yeux au cours de sa sortie aussi discrète que… Incompréhensible ? Mais pourquoi s’en allait-elle ? Et surtout de cette manière ? Quand bien même la guerrière se serait-elle fichée de cette soirée et n’aurait pas voulu se mouiller pour sa protection, d’accord. Mais de là à disparaître comme une voleuse… La peur ne pouvait expliquer un tel acte, pas en parlant de Thrùd. Quant à un trop-plein de gêne relatif à l’ambiance un peu chichi, et qui aurait nécessité un bol d’air frais en urgence, là non plus ça ne collait pas : la demie-déesse ne se serait pas départie de son épée pour si peu.
En fait, Thrùd s’était effacée pour lui permettre de défendre son projet, et ce dignement, comme une véritable Asgardienne. Et cela la désarçonna un peu plus, tant cette gratification subite la touchait. Cela pouvait ne pas paraître grand-chose, mais chez les Scandinaves, une arme constituait une partie intégrante d’un combattant, une partie de son corps et une once de son âme, symbole de ses victoires passées, mais également des bains de sang traversés sans frémir, et des compagnons tombés au champ d’honneur. Les mots lui ayant manqué sur le coup, Sif n’avait pu remercier la blonde ; elle se jura de le faire en personne, suivant le protocole et avec le respect dû à un geste si noble. En attendant, le poids rassurant de la lame à son côté lui donna une assurance flambant neuve, celle de la bretteuse expérimentée, et non plus de la belle de nuit avec son petit effet starlette. Il ne lui en faudrait pas moins pour braver ce qui les attendrait.
Un premier pas amorcé fut statufié par la violence dont fit montre Dionysos envers une égyptienne à la chevelure corbeau. Définitivement, le Grec avait perdu l’esprit, et passait aux yeux de Sif dans la catégorie des ennemis, au même titre que tous les menteurs et les manipulateurs ayant jamais tenté –ou réussi- à l’induire sciemment à entrer dans leur jeu ; un groupe dont le seigneur n’était autre que Loki… Voilà donc le point auquel le Dieu était tombé, s’amusant de sa barbarie, de sa bassesse. C’était vraiment triste. Et dommage. Et exécrable, et exaspérant. Assez pour que Sif n’hésite pas une seule seconde à abandonner son cavalier –allant ainsi à l’encontre de toutes les bonnes manières lors d’un bal- pour emboîter le pas à Hel, et lui apporter son soutien. Telle une statue d’or vengeresse, elle se joignit en parfait contrepoint à la déesse ténébreuse afin de marquer l’attachement profond d’une majorité des Nordiques présent à la défense de cet évènement sans précédent. Et, main fermement apposée sur la poignée de l’épée de Thrùd, l’on pouvait dire que Sif avait fière allure, et surtout pas l’air d’être disposée à plaisanter.
-Si certains ont des comptes à régler, qu’ils aillent le faire dehors, renchérit-elle, appuyant son message d’un regard clair, qui en disait tout aussi long que son bref discours posé, mais néanmoins net : un pas de travers, et le ou les gêneurs finiraient sur le pas de la porte, avec un coup de pied au derrière en guise de motivation au besoin, qu'importe sa robe et son rôle d'hôtesse de maison.
Et ça valait également pour les amis de Thor qui n’auraient pas craché sur une échauffourée en bonne et due forme, que ce soit pour porter secours à la demoiselle attaquée, ou juste utiliser cela en prétexte pour assoiffer leurs âmes torves. Oui, Perséphone n’y échappait pas, et Loki non plus, qui déguerpit comme le pleutre qu’il était dans la minute qui suivit. Logique, il se salissait rarement les mains en personne, et surtout en public, sans une préparation qui lui aurait permis de perdre le moins de plumes possible dans l’affaire… Sif le suivit brièvement des yeux, nullement comme elle l’avait fait avec Thrùd : ici, elle s’assurait qu’il ne remettrait pas les pieds ici avant la fin du début d’embrouille en cours.
La tension pourtant sembla atteindre le creux de la vague, grâce à un Egyptien au regard clair qui avait su abonder dans le sens de l’ironie arborée par un Anubis devenu bête fauve, et donc parfaite étincelle pour déclencher une petite Apocalypse. Le Ciel en soit remercié, il restait plus de jugeote dans toutes ces têtes que dans celle de celui ayant cru leur orgueil assez vaste pour que son plan fonctionne à la perfection. Les Divinités ne s’adoraient pas toutes, et beaucoup de chemin restait à accomplir, mais par Odin, ce même chemin s’avérait entamé, et il faudrait plus que les cabrioles de mauvais goût d’un Dieu du Vin pour changer ça !
C’était du moins ce que crut un instant l’Asgardienne… Avant que Dionysos n’abatte son ultime carte, celle des humains. Aussi résolue ait-elle pu être, Sif sentit un frémissement s’emparer une fraction de seconde de son échine, et sa poigne mollir sur le pommeau de son glaive. Des humains, ici. Tout près. Des réponses, enfin. Mais aussi la mort, une mort certaine et horrible, qui attendait ces malheureux, face à une armée de Dieux bien décidés à les faire payer.
Cependant, impossible de montrer son trouble, pas maintenant, sur le devant de la scène, alors que les rênes de cette réception en chute libre venaient d’être lâchées par son principal –et diabolique- animateur. Se redressant de toute sa hauteur, la brunette glissa à Râ dont elle ignorait le nom quelques brefs mots, exact reflet du serment qu'elle avait fait à Osiris lui aussi engagé dans le processus pacifiste, et devinant sans trop de risques de se fourvoyer son panthéon :
-Je ne connais votre nom, Egyptien, mais si vous nécessitez un appui pour maintenir l’ordre… Nous sommes avec vous.
Par « nous », elle sous-entendait sa propre personne, ainsi qu’Hel, qui visiblement avait choisi le bon camp, loin des forfanteries de son père, qui à coup sûr aurait élu le camp de Dionysos. Improbable alliance, quoi que la Déesse des Mariages l’ait accepté en un clin d’œil, lui offrant une confiance instinctive plutôt étrange quand on y réfléchissait, sans délai de réflexion ni réserves quant au sang coulant dans ses veines, hérité d’un père que Sif détestait. Dans l’urgence, il fallait faire feu de tout bois… Au risque de refaire mauvaise pioche, comme avec ce maudit Grec.
Ils se séparèrent pourtant, chacun regagnant son groupe de compatriotes, alors que la musique disparaissait peu à peu sous une vague ininterrompue de chuchotis : des humains, des humains ! Et ce refrain entêtant fini par avoir raison d’elle. À mi-chemin entre l’endroit de l’altercation et Thor, son refuge en une heure si dramatique, Sif s’arrêta, le souffle presque court, perdue dans ses pensées.
La trahison de Dionysos. Des espoirs sauvés, et d’autres sur la brèche. Une unité presque atteinte entre eux, et comble de l’ironie, des responsables à faire payer, comme ultime ciment de leur frêle entente… La déesse ne savait que faire, quoi penser, alors qu’autour d’elle, certains partaient déjà, portés par la soif de vengeance, la soif d’explications. Perdue au milieu de la salle, Sif ne savait que faire, ses épaules brusquement alourdies d’un poids qui l’avait menacée à chaque moment de mélancolie, comme ce fameux soir près du ruisseau Nil. Retombée d’adrénaline ? Fatigue ?
Ou plutôt une terrifiante vérité : il n’y aurait pas de guerre ce soir, juste un éventuel massacre, au clair de lune. Et choisir son camp poserait un dilemme des plus anxiogènes.
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Thor
Messages : 1921 Date d'inscription : 08/05/2013
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Lun 30 Déc - 11:59
The worst will maybe come soon
Une des choses intéressantes de cette soirée, ce fut de constater que Dionysos avait apparemment appris d’autres langues. Il y avait certes une langue commune sur Néméil et chacun se rappelait de sa langue natale, mais le dieu grec de la fête avait visiblement appris l’égyptien. Etait-ce une façon de brouiller encore plus les choses en ne permettant pas à tous de comprendre ce qu’il se disait ou cherchait-il à s’excuser dans la langue égyptienne pour s’accorder plus de crédit, Thor n’aurait su le dire mais de l’avoir vu avec Loki ne lui inspirait pas vraiment confiance. Una autre chose intéressante et rassurante était de constater que de toute évidence, la majorité des divinités présentes préféraient de loin éviter un bain de sang. Un égyptien que le nordique ne connaissait pas s’était déjà interposé pour appeler à la paix tandis qu’Anubis et Perséphone restaient prêt de la créature toujours allongée par terre. Il fallait bien avouer que le dieu grec n’y avait pas été de main morte. Il aurait même pu la tuer. Mais s’il avait fait ça, il est clair qu’une guerre aurait de suite éclaté et que Dionysos aurait été le premier à périr et ce, probablement par Anubis qui s’était transformé en gros chien noir prêt à sauter à la gorge du dieu aviné. D’ailleurs il remarqua aussi que ce dernier avait une patte en sang. Rien de bien méchant mais de toute évidence, il s’était passé quelque chose. Finalement sa nièce, Hel, vint en renfort de l’imposant égyptien et ses paroles étaient emplies de sagesse. Si l’île tenait vraiment à nous tuer, à quoi bon s’entredéchirer dans des querelles intestines ? L’intelligence ne requérait-elle pas plutôt de s’unir pour la contrer ? Visiblement seuls quelques idiots pensaient que s’entretuer était une bonne idée. Et parmi eux, cette fameuse déesse qu’on appelait Eris ou Discorde et qui avait entretenu quelques mots avec Thrùd dont Thor était rapidement venu l’extirper. Il ne connaissait pas cette grecque-là mais rien qu’à la voir agir, il n’en avait aucune envie, si ce n’est peut-être pour lui abattre un coup de marteau sur la tête. Celle-ci se mit à chantonner une louange pour la bravoure et le courage et bien que le dieu de la foudre ne l’appréciait guère de prime abord, il devait pourtant avouer que l’envie d’en découdre lui chatouillait les nerfs. Etait-ce dû à son chant ? Etait-ce ça son pouvoir à elle ? Inciter à s’entretuer ? En tout cas ça fonctionnait plutôt bien, surtout sur lui qui était du genre impulsif. Les deux raisons principales qui faisaient qu’il n’avait pas encore esquinté un des convives étaient que Sif avait travaillé dur pour cette soirée et aussi qu’il était sensé être un exemple puisqu’il devait succéder à Odin. Or les esprits qui s’échauffent trop vite faisaient de piètres souverains. Mais à côté de ça, il était clair qu’un combat ne lui aurait pas déplu, surtout depuis que Loki l’avait une fois de plus ignoré et rabroué. Pourtant, alors que le chant de guerre faisait naître en lui l’envie de s’en prendre à ses adversaires, Thor sentit bientôt une vague de chaleur apaisante l’envahir. Il n’aurait su dire de qui ça venait vraiment, sûrement de cet égyptien qu’il ne connaissait pas, mais sa soif de bataille se fit de moins en moins forte pour finalement devenir tout à fait gérable et se souvenir qu’il n’était pas là pour tuer la moitié des invités. Finalement l’imposant égyptien appela à la paix une nouvelle fois en incitant Dionysos a cessé ses sombres desseins maintenant.
Finalement, alors que la tension était toujours aussi électrique, Anubis décida de reprendre sa forme humaine et après avoir parlé en égyptien à Dionysos, il tourna les talons, suivit bientôt par la femme qui s’était fait gifler. Eris finit apparemment par se lasser aussi qu’aucune bataille ne se profile à l’horizon car elle finit par quitter les lieux elle-aussi et finalement les deux groupes qui s’étaient formés de part et d’autre se dissipèrent. Perséphone et Dionysos parlèrent un instant entre eux tandis que l’égyptien repartait profiter des festivités. Thor s’aperçut à ce moment-là que Sif avait prit position elle-aussi dans ce différent et qu’elle avait pris place à côté de l’égyptien qui se prénommait Râ, comme venait de l’appeler Sif. Toujours méfiant, Thor jeta un coup d’œil du côté des grecs et il crut qu’il allait étrangler Dionysos lorsque ce dernier lança haut et fort qu’il se retirait dans le camp humain. Bien que Thor dise vouloir vengeance, il avait pourtant décidé de garder le secret sur les humains afin que ces derniers ne soient pas pourchassés et exterminés comme du gibier. Le nordique lança un regard surpris et courroucé au grec mais celui-ci avait déjà tourné les talons. Etait-il stupide ? Il pensait pourtant que ce dernier voulait aider et protéger les humains et voilà qu’il lançait une bombe en plein milieu de toutes les divinités qui, pour la majorité, lanceraient une chasse à l’homme. A croire que Dionysos n’avait finalement trouvé que ça pour faire réagir les esprits sur Néméil. Les nerfs à cran, Thor avisa l’assemblée qui s’était mis à murmurer sur l’existence d’humains sur l’île. Il lança un regard à Sif qui semblait perdue dans ses pensées puis détourna ses iris vers Perséphone. Il savait que la déesse des morts était comme lui, tantôt vindicative envers les humains et tantôt compatissante et prête à pardonner. Mais ce soir, à quelle facette avait-il affaire ? Ne pouvant laisser cette déclaration sans réagir, Thor profita de son imposante stature et du fait qu’il avait déjà pris part au débat entre Anubis et Dionysos pour tenter de calmer les esprits. Pour lui, les humains étaient la clef qui leur permettrait de rentrer chez eux alors il n’était pas question que les humains se fassent traquer et exterminer. Ça, ils pourraient toujours le faire une fois rentrer sur Terre mais pas avant. Pour les autres il ne pouvait se porter garant de ce qu’ils pensaient mais Thor, lui, était bien décidé à quitter cette île et pour se faire, il avait besoin des humains. Cependant, il ne pouvait mentir au risque de mettre son peuple en porte à faux lorsque les humains seront découverts par de plus en plus de divinités. Après tout, si lui en avait croisé, il y avait de forte chance pour que ça arrive avec d’autres. « Inutile de chuchoter à propos d’hypothétiques humains qui seraient sur l’île chers convives. » commença-t-il en profitant que Dionysos soit partit et ne pourrait donc plus le contredire. « Comme vous l’avez constaté, notre cher dieu grec de la fête n’avait déjà plus toute sa tête. Il faut dire qu’il n’est pas vraiment connu pour être souvent à jeun. » fit-il avec une pointe d’humour en espérant que ça suffise à calmer les esprits en les détournant de la vérité. « Je crois que notre pauvre Dionysos s’emmêle entre vie passée et vie actuelle et il faut croire que les humains lui manquent suffisamment pour qu’il se bâtisse un quartier qu’il a nommé en leur nom. Laissons-le donc aller décuver et reprenons les festivités là ou nous les avons laissé après cet incident. S’il-vous-plaît musiciens, reprenez donc votre si agréable mélodie et que la fête reprenne ! » Faire passer Dionysos pour un ivre fou était encore le meilleur choix qui s’était offert au dieu de la foudre et en jouant là-dessus, en mettant une pointe d’humour dans son discours et en minimisant ce qui venait de se passer, Thor avait bon espoir que la question des humains se tasserait au moins pour la fin de la soirée. Il avait d’ailleurs relancé les musiciens et espérait que ce serait suffisant pour détourner l’attention des divinités et les replonger dans une ambiance festive.
Une fois qu’il se fut assuré que personne n’irait à la chasse à l’humain, il lança un regard à Perséphone qui en disait long sur le fait qu’il faudra qu’ils se parlent plus tard. Pour le moment, il devait aller rejoindre Sif et de toute façon, il n’avait guère envie de se confronter à Hadès une nouvelle fois. Ils venaient d’éviter une guerre, inutile d’aller en ouvrir une autre. Retournant aux côtés de sa jolie brune, il s’aperçut qu’elle portait l’épée de Thrùd. Fronçant les sourcils, il chercha sa fille du regard mais ne la trouva nulle part. Décidément niveau famille, les choses étaient compliquées. S’était-il passé quelque chose durant son absence ? « Sif, est-ce que ça va ? » Il y avait peu de chance qu’elle lui réponde par la négative mais l’asgardien marquait surtout son inquiétude à son sujet. Elle avait beaucoup travaillé pour cette soirée et la catastrophe avait été évitée de peu, sans compter cette révélation sur les humains. « Viens, on va prendre un peu l’air. » déclara-t-il finalement en voyant sa mine déconfite. A ce moment-là, il eut l’impression de la revoir comme lorsqu’il l’avait trouvé au bord du ruisseau du Nil dans le quartier égyptien et la meilleure chose à faire était de l’emmener loin de ce lieu qui n’avait peut-être pas été un chaos total mais qui n’avait pas non plus été une franche réussite.
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Héphaïstos
Messages : 1153 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Près du feu
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Sam 4 Jan - 18:12
La tension était palpable, presque physique. Héphaïstos avait choisis son camp, non pas par logique, non pas par stratégie... Mais il savait au fond de lui qu'il était du bon côté, tout simplement, et ne regrettait pas. Néanmoins, s'il pouvait éviter que cette altercation se finisse en bain de sang, il n'allait pas s'y opposer. Petit à petit, les divinités se plaçaient autour d'eux, pour la défense de Néthi en majorité, ou neutre pour le restant des convives. A croire qu'il était le seul à soutenir des causes perdues... Il écouta les paroles des uns et des autres, guettant le moindre mouvement qui pourrait se révéler offensifs. Finalement, malgré le champ guerrier de Eris qui était décidément dans une forme olympique ce soir-là, les invités se calmèrent un à un, non sans proférer menaces ou accusations avec une superbe supériorité qui faisait horreur au forgeron. Les Dieux avaient cette façon méprisable de prendre tout de haut, comme s'il n'était pas les premiers à être tombés sur cette île où leur trône avait été clairement diminué.
Très loin de toutes ces préoccupations sociales, Héphaïstos ne comprenait rien aux griefs des uns et des autres... Mais après tout, si Dyonisos voulait se débarrasser d'un égyptien, il n'allait pas en faire une histoire : il y en avait beaucoup d'autres, qui se ressemblaient d'ailleurs tous - bruns à la peau mate - et n'ayant plus aucun pouvoirs pour la plupart, ils n'avaient guère d'utilité. Il fut étonné de voir le Dieu du vin s'adresser à eux dans cette langue étrange, qui selon les critères barbares du forgeron était trop raffinée et par conséquent très ridicule. C'était décidément une soirée bien particulière... Il jeta un regard soupçonneux au buffet : et s'il avait été réellement empoisonné par le peu de cocktail qu'il avait vu avant de renverser son verre ? Était-il en train d'halluciner ? Comme pour confirmer cette hypothèse, Dyonisos l'appela son frère, avant de s'en aller quérir d'autres aventures.
- Frère ? Répéta-t-il un peu bêtement, hébété. Bonne soirée ouais... Compléta-t-il sans que personne ne puisse l'entendre.
Il soupira, épuisé par cette agitation. Même Aphrodite n'aurait pu prétendre avoir passé une nuit plus agité que lui, pour une fois... Et plus riche en émotions. Le forgeron n'avait pas l'habitude d'éprouver quoique ce soit d'autres que de la jalousie et de la langueur pour sa femme. Maintenant, il ne savait plus trop où il en était. Dyonisos parti, il ne se sentait d'ailleurs plus à sa place, au milieu de ses divinités aux bonnes manières, et aux discussion concupiscentes. Il voyait bien d'ailleurs que certains regards s'accrochait sur lui, comme s'ils s'attendaient à le voir lui aussi péter les plombs. Tradition grecque ? Bref, à son tour, sans faire plus de politesse, il s'éclipsa pour rejoindre sa demeure qu'il n'aurait surement jamais du quitter. tâter un peu de son marteau le démangeait, il avait besoin de faire chanter son enclume.
Hadès
Messages : 79 Date d'inscription : 06/06/2013 Localisation : Dans mes propres Enfers
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Dim 5 Jan - 12:03
Petit à petit, Hadès voyait les gens tombaient. Ils tombaient sous leurs propres airs désabusés, sous leurs idées toutes aussi détestables les unes que les autres, et sous leur façon à se sentir si fort. Ils étaient aveugles. Aveugles de ce qu'il se passait ici. Ils laissaient les sentiments et la colère les empoisonner, au risque de s'entre tuer, dans quel but ? Dans le but de rassasier le monde. Némeïl avait l'air de faire beau temps sur la discorde et la mésentente, et d'être maussade sur la joie et la bonne humeur. Le dernier rassemblement aussi fut un fiasco aux yeux du Dieu. Pour lui, ça ne rimait à rien, et le fait que Dyonisos organise toute cette mascarade pour atteindre Anubis... Etrangement, il avait envie de rire. De rire et de lui dire que ce n'était pas comme cela qu'on s'y prenait pour tuer des gens. Mais il n'était pas là pour ça. Le Dieu des Morts n'était sur le devant de la scène que dans son monde, ou lorsqu'il y avait un de ses frères. D'eux trois, ce n'était pas l'Orateur, bien au contraire. Alors ici non plus, il ne bougea pas, restant dans son coin en regardant Anubis partir. Sa femme n'avait pas un lien avec Anubis... ? Les questions autour des relations de Perséphone se montèrent dans sa tête, alors que tous traçaient vers la sortie. Même Eris. Il aimait bien Eris. Elle était forte et très fine à la fois, et son sarcasme lui plaisait beaucoup. Elle était grecque, comment se faisait-il qu'il ne l'avait pas rencontré avant ? Peu importait pour le moment ses relations légendaires, là il était temps de partir, car plus rien n'était valable. Même Dyonisos prenait ses jambes à son cou, en disant que pour ce soir, il avait tout raté. C'était vraiment le cas de le dire... Hadès ne portait aucune crédibilité à cet homme. Il profitait des plaisirs de la vie, de l'alcool, et il foutait le bordel. C'était un peu limité quand même. Seulement, ce qu'il dit le fit tiquer, assez pour qu'il se tourne vers sa femme. -Des humains ? Ici ? Tu le savais ?
Le Dieu infernal eut un mal de tête immédiat, en même temps qu'un souvenir. A la dernière rencontre, lorsque les températures chutèrent, une humaine avait failli mourir de froid, non loin d'eux. Certains Dieux étaient allé vers elle, alors que lui attendait simplement d'avaler son âme. Mais il n'y en n'avait pas qu'une. Celle-ci avait du s'exilé des quartiers, et retourner au camp, mais il aurait adoré la bouffer. Une âme de mortel... Depuis combien de temps n'en n'avait-il pas avalé ? Ses yeux furent plus vifs que jamais en pensant à cela et il lança à sa femme.
Le Dieu commença à se poser des questions, tout en tournant les talons.
Perséphone
Messages : 3950 Date d'inscription : 30/05/2012 Localisation : Il fut un temps où vous m'auriez trouvé en Enfers...
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Dim 5 Jan - 12:17
Dionysos était génial dans le rôle du trouble fait. Il venait à nouveau de lancer une pique. Des Humains. Que de rebondissements ! Je souris de toutes mes dents, excitée par la nouvelle. Je n'avais aucune idée de s'il s'agissait d'un mensonge ou non, mais j'avais tant envie de m'amuser que j'y cru dur comme fer. Mon mari aussi visiblement, que la nouvelle irrita. Je levais les yeux au ciel. Ne pouvait-il pas se réjouir de retrouver ces petits êtres frêles parmi nous ?
Très vite, il tourna les talons. Et c'est toujours un sourire menaçant sur les lèvres que je le suivis. Beaucoup étaient déjà partis, la fête était finie. Mais je savais que très vite, la situation retrouverait du mouvement à nouveau. Notre nouvelle vie nous promettait encore bien des surprises.
Alors que nous quittions les lieux festifs, je réfléchissais à ce que nous pourrions à nouveau construire. Qui disait Humains disait mortels. Hadès et moi allions reprendre du service, et cette idée m'enchantait. Et si de nouvelles âmes nous permettaient de retrouver nos pouvoirs ? Il faudrait alors se charger des autres Dieux des Morts, afin qu'ils ne se chargent pas de toutes les âmes. Etait-ce le commencement d'un nouveau conflit ? Entre Divinités des Enfers ? Et Anubis, dans tout cela. Nous n'étions pas si proches, mais pourrais-je lui déclarer la guerre ? J'haussais les épaules. Ces questions trouveraient bien assez vite des réponses. Pour le moment, je rejoignis mon manoir accompagné de mon cavalier noir. Je me promis de retrouver Dionysos dès le lendemain pour avoir de plus amples explications sur les Humains.
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun]