Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Ven 20 Sep - 17:59
Que les festivités commencent
La soirée de retrouvailles et de rencontres des Dieux entre eux sur Néméil, Loki avait refusé d'y aller pendant un long moment avant de finir par céder afin de satisfaire sa femme. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour se préparer. Un coup de peigne, un costard et c'était tout. Il n'allait tout de même pas perdre deux heures de sa vie à se préparer, comme Sigyn. Loki avait fait son possible pour ne rien dire de ce qu'il pensait de cette soirée à sa femme pendant leur voyage jusqu'à la salle de fête. Cela faisait maintenant dix minutes qu'ils étaient arrivés, Loki avait réussi à s'éclipser dès le départ en disant devoir parler à quelqu'un, ce qui, était complètement faux., il n'avait juste aucune envie de parler à qui que ce soit, même Sigyn. En plus, histoire d'alimenter le tableau, Loki avait pu apercevoir Sif, qui s'était retourné en le voyant, sûrement en espérant qu'il ne l'ai pas vu, enfin, il n'allait pas aller lui parler. Loki vit également son frère, Thor, de toutes les personnes présentes, ça devait être lui à qui Loki voulait parler le moins. Après avoir réussi à s'éloigner de la masse de gens présente dans la salle principale, Loki repensa à la possibilité que Dionysos soit présent. Après tout, il était un dieu, et, pas n'importe lequel, le dieu de la fête et du vin. En y repensant, Loki avait entendue une voix semblable à celle de son ami en arrivant. A cette pensée, Loki retourna dans la salle à la recherche de son meilleur ami et finit enfin par le trouver en train de parler avec sa femme. Soupirant d'exaspération, Loki s'avança et salua son ami. Dionysos, dit-il avec un hochement de tête avant de regarder sa femme. Tu as déjà parlé à Thor ?
[HRP]Désolé si c'est trop court, quelqu'un pourrait me dire la longueur minimale svp ?
Dernière édition par Loki le Jeu 31 Oct - 22:06, édité 1 fois
Hadès
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Sam 21 Sep - 15:03
Hadès envie de tout, sauf de se heurter à la populasse hautaine et si démesurément orgueilleuse, qui lui servait de collègue. Il y allait avoir Dieux et Demi-Dieux, et il connaissait déjà l'issue de toute cette mascarade. Oui à ces yeux c'était une sacrée mascarade même. Ajustant le col de sa chemise, il resta silencieux, n'attribuant même pas un seul regard à sa femme. Comme d'habitude, toujours aussi fidèle à son image, il s'habilla de noir, et ses yeux vermeil commençaient à luire. Plus il était près de sa femme, plus ils étaient rouges et vifs. Suivant Perséphone vers le quartier neutre, il se dressa de toute sa stature en entrant dans la salle des fêtes. Il y avait déjà trop de bruits, trop de monde, trop d'agitation et son instinct lui dictait de faire demi-tour immédiatement. Il représentait la Mort, il était froid comme la glace et pourtant, ici, il avait l'impression de chauffer, de se trouver dans un brasier. Il était déjà agacé, déjà irrité de se trouver ici, et sa lèvre supérieure se retroussa légèrement, montrant une moue de désapprobation totale de ce qu'il se passait ici. Pourquoi avait-il du s'aventurer ici ?
Son épouse passa son bras autour de celui d'Hadès -ce qui eu don de le surprendre- et s'approcha d'une femme, qu'il reconnu immédiatement. L'homme ne sortait quasiment jamais, seulement il connaissait ses équivalents. Alors comme il connaissait Pluton, il connaissait Hel. Le Dieu des Morts jetait des coups d'oeil à droite et à gauche, observant et jaugeant la salle, les gens qui bougeaient, pour tous les éviter. Voir tous les tuer. Perséphone parla et fit les présentations, qu'il trouva inutile, mais hocha doucement la tête en signe de salut et murmura : -Hel.
C'était sa façon de dire bonjour à ses pairs, et il trouvait que leur attribuer une quelconque attention était déjà trop. Faisant craqué les doigts d'une de ses mains, avec son pouce opposé, il leva la tête, écoutant la conversation d'une oreille distraite. Hadès ne fit pas attention a ce qu'il se disait en revanche, il était plus que vigilant sur qui approchait et touchait sa femme. Et là c'était un... Egyptien ? Un bien piètre Dieu, et le rictus qui se forma sur ses lèvres, accompagné de son regard amer, fit bien comprendre à qui le regardait, qu'il était sacrément opposé à la venu d'Anubis dans leur groupe. Surtout en voyant la proximité qu'il entretenait avec Perséphone. Encore une fois, il salua le type, de la même façon qu'il avait salué Hel, mais avec un ton bien plus cassant, et rêche. Dans un esprit de possession extrême, il se rapprocha d'elle, la surplombant de plusieurs centimètres, et glissa sa main sur sa hanche, exerçant une légèrement pression. Alors doucement, leurs corps se collèrent l'espace d'une seconde, rappelant à la jeune Déesse à qui elle appartenait. Puis le Dieu lâcha complètement son étreinte, croisant les bras.
Hadès porta son attention sur Anubis. En une phrase, il avait réussi à faire répondre Perséphone de manière assez agressive, alors que Hel resta muette. Le Dieu des Morts avait envie de violenté ce type, et de le renvoyer d'où il venait, avec un joli ravalement de façade, ou même, simplement le trainer chez lui pour le jeter dans le Styx. Travail propre et bien fait. Il se languissait de rajouter des âmes dans sa rivière. Puis ce qui suivit failli faire éclaté de rire Hadès. Bien sur, jamais quelque chose comme ça n'allait sortir si franchement de sa gorge, mais Dyonisos, qui arriva et se permis de manière naturelle, de faire la bise à Perséphone... Cette situation était ridicule, cette fête était juste le summum de la naïveté et la niaiserie la plus totale. Le Dieu des Morts n'avait tout à coup plus peur de rien. Le bâtiment pouvait exploser, tout ce qu'il ferait c'est applaudir, et avaler toutes les âmes défuntes.
Alors qu'Hadès attrapa le coude de sa femme pour la tirer vers lui et lui dire qu'il allait partir, une tornade arriva. Il ne connaissait pas cette Déesse, jusqu'à ce qu'elle se présente. Une jolie blonde, visiblement très proche -une fois de plus- de Perséphone. Il fut surprit de sa fraicheur, et surtout de sa mesquinerie. Oh ! Il appréciait déjà Eris, et pour cause ! Ce fut l'une des premières à qui il adressa la parole, à qui il fit l'honneur de répondre. Un rictus se dessina sur ses lèvres, et sa voix masculine et rauque retentit, comme un ronronnement de velours. -Les Morts ? Je les entend hurler d'ennuis d'ici. Cependant, ma femme est bien plus doué que moi pour commencer les hostilités...
Il jeta un coup d'oeil vers son épouse, dont il aimait le sourire haineux qu'elle reflétait à tous les participants. Le reste des invités était totalement invisible pour le Dieu des Morts.
Résumé:
Désolé pour le retard, et en plus mon post est juste archi nul. Donc dans la chronologie :
Hadès arrive avec Perséphone, il s'approche d'Hel avec sa femme, la salut doucement, avant de s'agacer. Trop de monde, trop de bruit. Il voit les "amis" de Perséphone défiler, et leur tire des balles dans la tête intérieurement, jusqu'à ce qu'Eris arrive. Première très bonne impression de son côté, il trouve en la blonde une manière de récolter des âmes et de se distraire car il la sent sur la même longueur d'onde que lui. Bon après il a toujours autant envie de se casser hein xD
Thor
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Jeu 26 Sep - 21:36
My love, my daughter, in my heart forever
Sa fille, tout comme lui, ne croyait pas vraiment à la possibilité d’une paix durable. Il ignorait si c’était parce que, comme lui, elle sentait que quelque chose clochait dans le comportement de la majorité des autres dieux ou si c’était pour une autre raison. Quoiqu’il en soit, même si Thor avait accompagné Sif à cette soirée et qu’il la soutenait dans son projet, il n’y croyait pas trop non plus. Il se gardait bien aussi de donner son avis de manière aussi tranchée, craignant de faire de la peine à sa meilleure amie. S’il était là, c’était pour avoir une vue d’ensemble des dieux et être présent si jamais un conflit se levait et ainsi, protéger ses proches. L’asgardien avait en revanche bien trop guerroyé pour croire en une quelconque paix, et c’était d’autant plus vrai ici, avec des divinités imbues d’elles-mêmes et arrogantes. En effet, qu’en était-il de ceux qui auparavant, s’amusaient à jouer avec les humains ? Comme ils devaient s’ennuyer ici ! Et le dieu de la foudre doutait très fortement que lesdits dieux ne créent pas des troubles similaires sur Néméil. Ce serait se leurrer que de penser qu’ils ont compris la leçon que les humains leur avaient pourtant enseigné avec rudesse. Il y avait cependant une grande différence. Ici, mis à part quelques humains qui avaient été exilé de leur plein gré, il n’y avait que des dieux, leurs enfants, et des créatures et bien que leurs pouvoirs aient été amoindris, ils étaient toujours là et certains en avaient conservé des puissants. Si une guerre se déclarait, Néméil et ses habitants n’y survivraient peut-être pas. « Plutôt bien aussi, même si je ne crois pas à la durabilité de cette paix. » « Pour tout dire, moi non plus. » confia-t-il à sa fille. « Mais il le faut pourtant. Essayer est ce qu’il convient de faire avant de lever haut les épées. » Etait-il cependant utile qu’il dise pourquoi il était là s’il n’y croyait pas ? La raison était toute indiquée, ils allaient à sa rencontre : Sif. « Enfin, nous verrons bien. » Thor hocha la tête en signe d’acquiescement. « Comme tu dis. En espérant qu’on se trompe et qu’on aille vers le meilleur. » Néanmoins, il doutait fortement que ce serait le cas et il ne serait pas non plus étonné de voir la fête finir les armes hors de leurs fourreaux. Pourtant, il espérait sincèrement que tout se passerait bien, ne serait-ce que pour Sif qui s’était donnée, entre autres, beaucoup de mal pour organiser tout ça. C’était un projet qu’elle avait à cœur et ce qui était important pour elle était évidemment important pour lui.
Il n’aurait su dire s’il l’avait rêvé ou si c’était réel, mais sa brune comme sa blonde semblaient plutôt mal à l’aise l’une en face de l’autre. Malgré les efforts qu’elles faisaient pour se sourire et avoir une attitude à la fois décontractée et distinguée, il sentait comme une certaine distance entre les deux femmes. Certes, il se doutait bien que les présentations ne devaient pas être évidentes, mais savoir ne permettait pas de faciliter les choses, loin de là ! Heureusement, Sif faisait partie de ceux qui encourageaient à la paix et il ne risquait rien de ce côté-là et quant à sa fille, il pensait en savoir suffisamment sur elle pour être sûre que ça ne tournerait pas au vinaigre entre ses femmes si précieuses à ses yeux. Conscient que la situation était délicate pour les deux, Thor faisait son possible pour qu’elles soient à l’aise en lançant la conversation. Il apprit ainsi que Sif, sa si chère amie avait rencontré des opposants aux intentions malveillantes et que Thrùd était venue à son aide. Le grand blond ne cacha pas sa surprise en ouvrant de grands yeux stupéfaits et heureux à la fois. « Vraiment ? Je l’ignorais. » Cela en revanche, ça l’étonnait moins. Sif n’était pas du genre à se positionner comme une victime mais au moins, il était plus que comblé d’entendre que les deux demoiselles avaient fait front contre l’ennemi. Une véritable amitié entre elles était peut-être envisageable ? Il savait que ce devait être déstabilisant pour la jolie brune de se trouver face à sa fille, d’autant qu’elle était une valkyrie impulsive et pas franchement prompt à la paix et qu’il avait toujours évité le sujet. Thor n’avait parlé de Thrùd avec Sif, et elle ne lui avait jamais posé de question sur elle. Tacitement, c’était devenu comme un tabou. L’asgardien n’était pas du genre à s’étendre sur sa vie sentimentale, encore moins maintenant qu’il nourrissait des sentiments pour elle. Thrùd de son côté, devait voir en Sif une sorte de rivale et craignait peut-être qu’elle ne contraigne son père à vaquer à d’autres préoccupations plus pressantes que ses retrouvailles avec sa fille, il ne saurait dire. En tout cas, il faudra qu’il se trouve le temps de parler à l’une comme à l’autre pour éclaircir la situation. Thrùd, comme Sif, était en droit de connaître certains détails de sa vie. D’ailleurs, s’il avait fait ça avant, ils ne seraient sans doute pas là, tous les trois, à se demander par quelle excuse potable ils pourraient s’éclipser, mais discuteraient peut-être gaiement comme une famille unie. De toute évidence, il n’était pas très doué pour tout ce qui touchait aux relations sociales. . « Et alors, comment s’est finie cette altercation ? Bien pour vous mais moins pour eux apparemment ! » fit-il avec un enthousiasme qui sonnait forcé pour alimenter la conversation, puisqu'il ne trouvait rien d’autre à dire.
bohemian psychedelic
Thrùd
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Ven 27 Sep - 15:53
Thrùd adressa un sourire reconnaissant à Sif pour lui montrer qu'elle appréciait son effort, d'autant que Thor semblait avoir perçu la tension qui séparait la valkyrie et la déesse. Cette impression fugitive fut bien vite éclipsée par l'inquiétude du dieu en apprenant que sa fille et son amie avaient fait une mauvaise rencontre.
Thrud s'empressa de le rassurer:
"Non, rassure toi, père, tout s'est bien fini sans effusion de sang."
Elle n'entra pas dans les détails: ce n'était pas très gai pour un jour de fête. Elle se surprit elle même à cette pensée. Il y avait dix minutes, elle rêvait de se repaitre de souffrance et de peur ici même. Machinalement, la valkyrie fit jouer son épée dans son fourreau, un rapide va-et-vient qui laissa apparaitre environ une longueur de main de la lame, pour être aussitôt cachée dans un claquement.
Mais Thor demanda alors des précisions. Puisqu'il en voulait. Thrùd croisa à nouveau le regard de Sif et lui adressa un haussement de sourcils pour demander sans demander si elle voulait raconter l'histoire ou si la jeune valkyrie pouvait s'en charger. Sans attendre la réponse, elle se tourna finalement vers son père.
"En fait, je revenais d'une promenade dans les plaines, quand j'ai entendu des gens crier. Je suis allée voir et il s'est trouvé que Sif avait été cerné par des personnages mal-intentionnés. Elle faisait face comme un cerf acculé c'était très impressionnant. Je suis intervenue et l'ai ramenée rue d'Asgard après avoir... courageusement prit la fuite."
Thrùd s'esclaffa. C'était ridicule, elle n'avait pas l'impression d'être elle même. Et cette putain de robe était trop serrée.
Perséphone
Messages : 3950 Date d'inscription : 30/05/2012 Localisation : Il fut un temps où vous m'auriez trouvé en Enfers...
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Sam 28 Sep - 8:04
Lorsque je regardais Hadès, la première phrase qui me venait à l'esprit était "Si les regards pouvaient tuer..." il serait le Dieu le plus heureux de Néméïl ! Et je souris, en imaginant mon mari égorger tous les participants de cette soirée. Enfin, pas tous tout de même. Qu'il touche à Thor ou certains de mes plus grands amis et il vivrait la douce expérience de m'avoir comme rivale.
Et alors que les gens défilaient devant nous, nous saluant hypocritement ou non, je sentais le Dieu des morts se crisper petit à petit, n'appréciant pas du tout d'être là, avec cette foule et surtout le fait que je connaisse bien plus de monde que lui. J'eu un sourire satisfait lorsque je sentis Hadès exercer une pression autour de ma taille pour me rappeler à l'ordre, et montrant ainsi à tous à qui j'appartenais. J'aimais son côté possessif, autant que j'aimais tout son être. Hadès était un tout, ou on l'aimait dans sa totalité, que se soit pour ses qualités ou ses défauts, ou il devenait vite notre bête noire parce que des défauts, il en avait ! Cependant, pour ne pas lui donner la satisfaction d'avoir réussi à me freiner dans mon élan -parce que j'avais beau l'aimer de toute mon âme et de mon être, il avait fait de moi une femme à qui une simple remise à l'ordre ne suffisait pas- je le décalais de mon homme alors que Dionysos vint vers nous, nous saluant avant de me faire la bise. Il tombait bien tiens, les poils d'Hadès allaient encore se dresser ! Mais bien que le fait qu'il se montre tactile avec moi m'arrangeait dans un sens, je le repoussais d'une main et lui lançais un regard noir avant même qu'il ait eut le temps d'embrasser ma deuxième joue. On ne se refait pas !
-Garde tes belles paroles pour ceux qui apprécient ta vulgaire vinas, Dionysos, râlais-je.
Cependant, je lui souris et adoucis mon regard en sa direction avant qu'il ne parte. Car bien que je l'ai repoussé tout à l'heure, le Dieu de la fête et moi nous entendions bien et je dirai même que je pouvais le considérer comme étant un membre à part entière de ma famille. Car voyez-vous, lorsque l'on a une famille aussi grande et aussi compliquée et incestueuse que la mienne, on fait un tri dans ceux que l'on considère comme juste confrères, et ceux que l'on considère comme du même sang. Et c'était le cas pour Dionysos. Je savais que lui-même m'appréciait assez pour ne pas craindre mon sadisme et ma mauvaise humeur, cela l'amusait même. Il finit donc par nous quitter, alors qu'Eris, elle, nous rejoignit. J'eu un sourire cruel lorsqu'elle me nomma Percy chérie. Elle aussi faisait parti de ceux que je considérais comme étant de ma famille mais surtout: elle était une précieuse alliée avec qui j'aimais torturer les âmes esseulées. Ainsi, le surnom qu'elle m'avait donné me fit plus plaisir que ne me fit enrager.
-Douce Discorde, je suis heureuse de te voir ici, tu seras ma partenaire idéale lorsque j'en aurai assez de toute cette mascarade et que je m'en prendrais à quelques innocents, souris-je.
Contre toute attente, Hadès lui répondit. Mon sourire s'élargit de plus belle, fière d'imaginer un trio grec infernal où mon mari, Eris et moi, ficherions la pagaille. J'aimais m'entourer de personnes aussi folles et parfois malfaisante que nous l'étions mon mari et moi. Et pour ce soir, j'avais l'impression d'être bien entourée entre Hel, Hadès, Eris et... Anubis. Hum, Anubis, Dieu des morts mais pas aussi sadique et cruel que nous pour autant. J'haussais les épaules. Tant pis, il ferait tout de même parti de ceux que j'épargnerai ce soir, parce que grâce à lui, j'avais appris à mieux connaître la mythologie Egyptienne et puis avouons-le, nous nous apprécions lorsque j'étais dans mes bons jours.
J'entendis alors un peu d'agitation, et je crus comprendre que c'était suite à un discours de Dionysos, le Dieu de la fête. Qu'avait-il donc pu raconter comme bêtises à propos de cette mascarade ? Qu'avait-il en tête, d'ailleurs ? Et s'il avait fait tout ceci dans le but de se payer notre tête, justement ? J'arquais un sourcil. Affaire à suivre.
Bon, il était temps de faire bouger un peu tout ça. Je vis Néthi au loin, avec Dionysos qui l'avait rejoint. J'y vais, j'y vais pas ? Si j'y allais, Hadès allait ou les tuer eux, ou me tuer moi. Je souris, excitée par cette idée. Et alors que je laissais mon regard vagabonder dans la pièce, il croisa pour la deuxième fois de la soirée celui de Gizeh, le Sphinx. Aïe. Il me fit perdre mon sourire et mon excitation, et je retrouvais à la seconde même toute envie meurtrière.
-Bon sang, que cette soirée est mal fréquentée ! râlais-je alors que je quittais mon groupe pour aller me chercher un verre d'alcool fort.
InvitéInvité
Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Lun 30 Sep - 16:46
Hélène repoussa une dernière fois une mèche folle derrière son oreille. Elle adressa un dernier regard dur à son reflet avant de se détourner du miroir, fin prête. Vêtue d'une longue robe noire, coiffée d'un chignon flou d'où s'échappaient quelques mèches et légèrement maquillée, elle s'apprêtait à se rendre à la soirée organisée entre tous les habitants et compagnons d'infortune de Néméil. Hélène n'avait pas vraiment prévu d'y aller au départ. Elle ne connaissait presque personne sur l'île et passer une soirée entourée d'inconnus ne l'enchantait guère. Elle n'avait pourtant jamais été du genre timide mais l'arrivée sur l'île avait chamboulé toutes ses habitudes. Parfois, elle avait du mal à se reconnaître elle-même. Qui était cette jeune femme qui avait peur d'un bain de foule ? Qui redoutait de se rendre à une simple fête ?
Elle s'interdit de se laisser dominer par des pensées négatives et sortit de chez elle. C'était grâce (ou à cause ?) de Ouadjet qu'elle se rendait à cette soirée. Son amie avait réussi à la convaincre que ça ne coûtait rien d'y aller. Peut-être pourrait-elle y faire des nouvelles rencontres. Au pire, il y avait toujours Ouadjet, elle ne serait donc pas totalement seule. Et si vraiment elle n'appréciait pas le déroulement de la soirée, elle pouvait toujours rentrer ! Voilà, il n'y avait pas quoi s'inquiéter.
Ouadjet et elle s'étaient données rendez-vous directement à la salle des fêtes du quartier neutre, lieu des festivités. Une fois arrivée, Hélène, n'ayant toujours pas croisé Ouadjet, entra dans la salle. Elle parcourut la pièce des yeux. Il y avait du monde, beaucoup qu'elle n'avait jamais vu, certains visages qu'elle réussissait à associer à un nom, d'autres personnes encore avec qui elle avait déjà échangé quelques mots. Mais elle dut se rendre à l'évidence : la déesse égyptienne qu'elle cherchait n'était pas parmi eux. Elle n'était donc pas encore arrivée. Avec un soupir, Hélène avisa le bar : le meilleur endroit pour l'attendre. Elle traversa donc la salle en louvoyant entre les petits groupes, sans vraiment prêter attention à eux.
Ouadjet
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Mar 1 Oct - 22:24
Let's have some fun !
La journée avait super bien commencé pour moi. Je m'étais levée de bonne humeur déjà, comme à mon habitude c'est vrai, mais ça commençais bien. Et puis elle s'était surtout embellie quand je rencontrais le jeune sphinx Gizeh qui m'avait l'air fort gentil et sympathique. Et puis de bonnes rencontres en bonnes nouvelles, la journée s'était déroulée sans fausse note, sans gamelle de ma part ce qui est un exploit malgré mes débuts de progrès sur mon orientation dû à ma cécité.
Et puis la soirée devait normalement se dérouler à merveille aussi. Une soirée devait avoir lieu dans le quartier neutre avec toutes les mythologies afin de célébrer peut-être le début d'un pacte de paix. Pour moi, c'était une très bonne chose. Rien ne sert de se disputer entre nous, les autres dieux sont logés à la même enseigne que nous les égyptiens, nous sommes tous dans la même merde. J'espérais que cette soirée se passerait bien, tout comme ma journée l'avait été, mais je craignais à quelques débordements vu le caractère de certaines personnes et la réticence de ce pacte pour certains autres. Tout ce que je savais c'est que cette soirée allait être mouvementée et non de tout repos.
J'avais convaincue Hélène de venir avec moi (ou peut-être un peu forcée). Avec elle j'étais sure de m'amuser au moins un peu. On s'était donnée rendez vous directement à la salle de fête, j'avais vraiment hâte de la rejoindre.
Le petit problème qui se posa vite à moi fut au moment de me préparer. En effet, le soleil était présent dans le ciel me privant donc de mes yeux. Se préparer pour une soirée étant une fille est déjà très long, je ne vous explique même pas comment c'est lorsqu'on y voit rien. Tout ça pour dire que j'ai bien galéré et lorsqu'enfin je pu me regarder dans le miroir vu la tombée de la nuit, je m'aperçus que tout était à refaire : un maquillage de pot de peinture, une coiffure de sorcière...Il n'est effectivement pas évidemment de se pomponner pour une aveugle. Une fois la vue retrouvée donc, un maquillage refais, une coiffure un peu moins en broussaille et une robe noire toute simple enfilée, je me dirigeais enfin vers la salle des fêtes toute enjouée de passer une bonne soirée et de revoir Hélène.
C'est seulement lorsque j'arrivais à proximité de la salle que je me rendis compte que j'étais quand même assez en retard. Tout le monde devait déjà être arrivé et j'avais même surement fait poireauter mon amie. Je pressais donc un peu le pas et arrivais enfin dans une salle plutôt remplie de monde. Je remarquais de suite quelques têtes que je reconnaissais, surtout les dieux égyptiens. J'espérais aussi ce soir pouvoir croiser Nehkbet et enfin la revoir, mais depuis notre arrivée sur l’île je ne l'avais pas croisé et je me doutais bien que ça n'allais pas être à une fête que je la reverrai. Je dévisageais brièvement toutes les têtes aux alentours afin de trouver Hélène. Je commençais mon petit tour de salle afin de la trouver quand mon regard se posa sur une chevelure or assise au bar, je me précipitais vers elle.
OUADJET "Je suis vraiment désolé Hélène, je suis hyper en retard, je t'expliquerais. Tu vas bien ? J'ai loupé quelque chose ?"
Héphaïstos
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Sam 5 Oct - 20:30
- C'EST CA, BOUGE SURTOUT PAS DE TA FORGE, SALE INFIRME ! - Comme si tu avais réellement voulu t'afficher avec ton détestable époux boiteux... Héphaïstos soupira : de toute façon, quoiqu'il dise, il avait toujours tord. S'il avait exprimé le désir de l'accompagner à la petite sauterie organisée par leurs confrères, Aphrodite l'aurait sermonné tout autant... Alors, autant rester tranquillement à la maison, plutôt que de la voir flirter avec toute la racaille des divinités. Je ne veux pas te gêner pour attraper tes futures victimes... - TU FAIS BIEN, AVORTON DE DIEU ! Hurla-t-elle encore, plus énervée par le ton passif de son mari que par son refus à sa fausse requête. Parce que moi, je compte m'amuser, et c'est surement pas avec toi que je le ferais. - On ne change pas les vieilles habitudes ! - Parfait. - Parfait, conclut-il sur ce commun accord plein de rancoeurs.
Et la blonde magnifique claqua la porte derrière son corps somptueusement vêtu d'un drapé bleu roi. Héphaïstos réprima un frisson qui n'avait rien de colérique ou de haineux. Elle le rendait fou, même si avec le temps, il s'était habitué à le cacher derrière son masque d'indifférence et de mauvaise humeur constante. En effet, le forgeron s'était fait la réputation de ne pas être le Dieu le plus affable du panthéon grec... Et pourtant, il avait eu quelques fidèles, de son temps. Il était un être bien plus proche de la population humaine que la plupart de ses frères, et n'hésitait pas à répondre à toutes les demandes d'aide que les grecs lui avaient donnés. Il avait offert des lames puissantes, sorties tout droit de son feu divin, aux guerriers dont le courage le méritait. Il avait arpenté les rues d'Athènes sous le couvert d'un misérable, pour comprendre la misère, et mieux pouvoir la palier. Qui de mieux que lui pouvait saisir la douleur des parias, des castes inférieures, des rejetés de la société ?
Haussant les épaules, Héphaïstos se dirigea donc vers son repère, avec un poids étrange dans l'estomac. Sa relation avec sa femme commençait tout juste à prendre un tournant inespéré... Était-ce vraiment une bonne idée de la laisser reprendre ses chasses au plaisir, sans garder sur elle un œil protecteur ? Surtout que les temps n'étaient pas sûrs, dans cette île joueuse. Il prit son marteau, tentant de se convaincre qu'il n'avait plus qu'à se mettre à l'ouvrage... Mais son esprit n'y était pas. Son cœur était à cette soirée pour laquelle il n'avait aucune aspirations néanmoins. Finalement, après quelques coups ratés sur l'enclume, le Dieu se rendit à l'évidence : il n'avait plus qu'à enfiler un costume et rejoindre les fastes des autres divinités, dont il ne voulait pas faire partie. Mais pour un soir, pour la femme qu'il aimait passionnément, malgré lui, il allait essayer.
Il poussa donc les portes de la salle des fêtes bien après tous le monde, largement en retard sur l'horaire. Peu lui importait, bien au contraire même, puisque tous le monde était déjà bien trop occupé à bavarder pour se soucier de lui. Il observa la foule, constatant avec désespoir qu'il n'apercevait pas son bourreau personnel dans l'assemblée : s'était-elle empressée de partir avec le premier lourdeau qui l'avait abordé ? Ou n'était-elle même pas venue jusqu'ici ? Héphaïstos sentit le poids du monde, du sien en tout cas, lui écraser les épaules, au point de tirailler jusqu'à sa jambe estropiée. Il en avait gros sur la conscience, et commençait à avoir de plus en plus de mal à se contenir. Mais puisqu'il était là...
Le Dieu s'avança en boitant jusqu'au buffet, où il huma d'un air méfiant les breuvages. S'ils étaient concoctés par Dyonisos, il préférait ne pas s'y risquer... Cet empoisonneur de première classe faisait des blagues vraiment douteuses avec la boisson. Du coup, il reporta son regard dégoûté sur deux jeunes femmes qui s'attardait près des verres. La façon insistante dont il les fixait aurait surement pu être pris pour une observation malsaine pour un regard extérieur, alors qu'Héphaïstos était juste emporté, soudain, par sa mémoire, vers sa dernière conversation avec son demi-frère. Pas très joyeux.
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Dim 6 Oct - 8:42
Une fête ? Ben voyons. Et pourquoi pas un mariage temps qu'ils y étaient. Et naturellement, tout Néméïl était invité. Ca met de l'ambiance comme ça. On imagine déjà les robes de soirées, le maquillage, les smokings ou je ne sais trop quoi encore. Les bals et autres fêtes ne sont pas mon style. Je n'y ai jamais mis les pieds et, je crois bien n'avoir aucune robe convenable. Pas de robe du tout à vrai dire. A quoi bon en avoir quand on vit dans la forêt. Il est vrai qu'en arrivnt sur cette île j'aurai pu demander à un couturier ou autre magicien de me préparer une jolie tenue. Mais on ne change pas du tac au tac. Franchement... les robes c'est ridicule ! Juste de quoi marcher dessus et tomber dans une bouse de sanglier. Très peu pour moi merci. C'est donc avec simplicité que j'irai observer cette fête stupide. Je n'aime pas me mélanger aux autres. Dieux, créatures, demi-dieux qu'en sais-je. C'est eux qui m'ont rejetée à l'époque. On ne veut pas d'une fille qui se prend pour un loup et passe son temps à grimper aux arbres. Je m'y suis faite vous savez. Je m'en fiche aujourd'hui même s'il est vrai que j'aimerai bien que l'on m'accorde un peu d'attention, juste pour me prouver que je ne suis pas totalement invisible aux yeux des autres. C'est tout aussi impossible que de voir mon père se mettre à genoux devant moi pour demander pardon. Inpensable vraiment.
Mes pas me guidèrent vers un petit point d'eau, juste de quoi regarder mon reflet et arranger mes cheveux noirs. Un peu de terre noire au coin des yeux et voilà, on peut déjà passer pour une dame à peu près propre. Non pas que je sois sale, seulement... je ne fais guère attention à mon image extérieure. Ce qui veut dire que le maquillage et moi ça fait cent. Je ne m'en plains pas à vrai dire. Je repris ma marche tranquille. Le Quartier Neutre... je n'y avais encore jamais trop été, ce serait une petite découverte. Peut-être cet endroit est joli, je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, je ne mettrais pas les pieds dans la salle. Observer d'accord, se mêler, certainement pas. Pour être accusée de crime : j'avais cru comprendre que pour certaines déesses, ne pas porter de tenue sophisitquée à une fête était une sorte de crime monstrueux. Vous m'en direz tant... Ce qui me soulagerait bien, c'est la présence d'un arbre à branches basses. Ni trop haute pour pouvoir regarder à travers les fenêtres, ni trop basse pour être à la portée du premier ivrogne venu. Un perchoir parfait en somme.
En arrivant près de la salle des fêtes, je vis mon arbre. Parfait. Je ne pris même pas le temps de voir de quel arbre il pouvait bien s'agir. En fait, je ne voulais vraiment pas être interpelée par quelqu'un qui voudrait faire la causette. Non merci, je préféére encore ma solitude. Ni un ni deux, j'ai grimpé sur la première branche venue, m'y installant confortablement et regardant les tenues de soirée, les visages inconnus qui se baladaient. Tous semblaient passer un bon moment, même cet homme boiteux qui peinait à avancer. Le malheureux. Je ne connaissais même pas son nom, ni sa mythologie. Un forgeron à en juger par ses vêtements. J'appuyais ma tête contre le tronc et fermais les yeux un instant. Personne ne viendrait me parler désormais. Qu'importe. Et si l'on venait quand même me voir ? Ce n'était pas ce qui me plairait le plus, mais on ferait avec, n'est-ce pas ?
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Dim 6 Oct - 17:08
Croyez-vous que dans un élan de solidarité nordique les autres fiers guerriers allaient la soutenir ? Loin de là dans le cas de Thrùd puisque sa cousine choisit de prendre le partie de l’indiscrète et des mots que perçut Hel cela ne signifiait rien de bon. Elle n'avait jamais connu la Valkyrie autrement que de vue mais elle dut admettre qu'en vue des responsabilités inhérentes au statut de son père la Scandinave fut assez déçue du comportement de cette dernière. Qu'importe cela n'empêcherait en aucun cas Hel de broyer la grecque si l'idée devenait trop présente dans son esprit. Perséphone eut la bonne idée d'intervenir alors que les pulsations du cœur d'Hel se faisaient de plus en plus fréquentes en croisant le regard d'Eris et l'informa d'une que cette inconsciente qui croyait bon de menacer toute une salle était la Discorde – si cela justifiait son comportement, cela ne l'excusait en rien aux yeux d'Hel – et que l'investigateur du Traité et donc organisateur de la soirée n'était d'autres que Dionysos. A ces mots elle manqua de recracher l'hydromel qu'elle venait de porter à ses lèvres, ce qui n'aurait pas forcément était une mauvaise idée vu la descente dont elle faisait preuve depuis le début de la soirée. Il y en a qui mange nerveusement, Hel buvait nerveusement. Plus sérieusement... Dionysos ? Bon autant elle n'était pas adepte des rumeurs mais en ce qui concernait le dieu elles étaient assez récurrentes pour qu'il y ait une part de véracité. De ce qu'elle savait le Grec était entre autres rusé, intelligent et surtout joueur et Hel savait que ses adjectifs ne faisaient pas bons ménages (son père en était l'exemple même) ce qui fit naître un sentiment d'insécurité chez la Déesse. Ce fut le moment que choisit Anubis pour faire son entrée, saluant Perséphone d'un compliment et elle … et bien comme à leur habitude d'une pique mais qui était à sa décharge peu affûtée.
▬ Que veux-tu Anubis, soupira t-elle, Nous autres Scandinaves faisons couler le sang en de trop grandes quantités pour s'enquérir de ce genre de détails.»
Ce qui était somme toute vrai. Perséphone leur fit part de ses connaissances sur les propriétés de l'hémoglobine entre les différents peuples ce qui lui arracha un sourire. Ah ce que la Déesse lui avait manqué ses derniers jours, elle n'avait pas son pareil pour lui redonner goût à la vie -où à la mort- sur cette terre d'exil. Si l'époux de Perséphone l'avait accueillie aussi chaleureusement qu'un glaçon et avec craquements de doigts (on aurait dit sa réincarnation masculine ce qui mettait un coup dans son amour propre de Déesse qui se croyait unique avant Néméïl), il fit clairement sentir à Anubis qu'il ne fallait pas trop approcher de Persé sous peine de finir écorché vif. Pour le coup, elle arqua un sourcil désapprobateur tant elle avait l'impression qu'Hadés signifiait aux autres qu'elle était « sa chose ». La Reine des Enfers n'était-elle pas assez grande pour se débrouillait seule ? Perséphone enchaîna sur ses pronostics de la soirée et elle plaça une bonne mise sur Eris et sa propre personne. La remarque sur Thrùd lui fit arquer un sourcil et d'un signe de tête elle fit signe que non, elle l'ignorait.
▬ Et bien non mon amie, mais je suis curieuse d'en connaître les circonstances. Pour le reste je ne serais te répondre - si bain de sang il y a d'ailleurs - j'ai un mauvais pressentiment et je pense que nous pourrions avoir d'autres préoccupations. »
Son instinct la trompait rarement et elle en était certaine il se tramait quelque chose. Avait-elle peur ? Non mais Hel n'aimait pas être dans des situations opaques et le déroulement de la soirée était trop flou pour qu'elle s'y sente en sécurité. De voir Dionysos rejoindre leur groupe lui donna matière à alimenter sa méfiance. Jamais elle ne fut plus rigide que lorsque le grec classiquement habillée à la monde terrestre lui fit un baise-main, accueillant d'un regard polaire la courtoisie du grec. Habile dans le maniement des mots, de toute évidence cultivé, les phrases qui suivirent ne permirent pas à Hel de se détendre bien au contraire. Le monde attendu ? Le clou du spectacle ? Un soupir d'exaspération s'échappa de ses lèvres après le départ du Grec : Quel besoin cet homme avait-il de parler par énigme ? Quitte à ce que cette soirée soit un traquenard autant les enfermer des maintenant et jouer franc jeu !
Et puis elle le vit. Le couple scandinave avait fière allure malgré les circonstances, sans aucune gêne son père se dressait, droit et un sourire sarcastique aux lèvres alors qu'à son bras sa femme à la froide beauté Sigyn semblait plus effacée. A la seconde ou Hel vit son père elle perdit son assurance et son allure condescendante de déesse supérieure au reste de la populace pour se figer, statut de marbre au milieu des affres du bal. Ne le quittant pas des yeux, elle le vit embrasser Sigyn avant de s'éloigner d'elle au grand dam de cette dernière. Instinctivement son regard courut jusqu'à Thor, cet oncle qu'elle avait connu sous un autre jour sur Néméïl, craignant par avance la confrontation entre les deux hommes. Suivant du regard son père, elle le vit rejoindre Sigyn et … le fameux Dionysos ;
▬ Si vous voulez bien m'excuser. »
S'éloignant de son groupe après un signe de tête, la Nordique allongea la foulée pour fondre sur Thor manquant de percuter un type boiteux qu'elle ne connaissait absolument pas. Arrivant à la hauteur des trois Nordiques, faisant fit de la conversation métaphysique dans laquelle semblait plongée la famille de son oncle (du moins la fille et la future belle-mère pour être exact), elle aggripa le bras du blond guerrier pour attirer son attention.
▬ On a un problème.»
Belle entrée en matière. En réalité, sa froideur et son impassibilité auraient fondu comme neige au soleil si elle n'était pas si habituée à garder son sang froid en public tant son être intérieur était en ébullition.
▬ Loki est là et il parle à Dionysos et paranoïaque ou non ce grecque ne me dit rien qui vaille.»
Ils complotent quelque chose. Elle avait envie de l'ajouter quitte à paraître folle mais n'était-elle à cet instant même debout au bord d'une crevasse qui la mènerait droit vers la démence ? Pourquoi être allez voir son oncle au lieu d'aller directement en coller une à son père pour lui faire payer son absence ? Sa raison lui disait que c'était la faute de Dionysos et de sa théorie du complot le concernant mais si complot il y avait ne serait-elle pas épargnée par le lien de sang qui l'unissait à son père ? Ou craignait-elle pour la sécurité de son oncle et que son père franchisse le point de non retour ? Se mordillant la lèvre, elle se tourna nerveuse vers le duo qui au loin semblait regarder dans leur direction, ou peut-être était-ce encore une fois son imagination qui lui jouait des tours.
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Lun 7 Oct - 20:38
RP Commun
Que les festivités commencent !
Après son petit discours, qui avait eu un effet nuancé selon les peuplades et les inclinaisons de chacun, le dieu grec était resté quelques instants un peu en retrait, dans l’ombre d’un recoin ; il commençait à y avoir du monde, beaucoup de monde, et il était assez facile de distinguer les groupes, bien que certains voletaient à droite à gauche. Certains restaient en famille, d’autres par groupe d’affinité, comme les différents dieux de la mort, et d’autres enfin formaient des binômes resserrés. Il était assez fier de se rendre compte qu’il connaissait la majorité des gens présents, de près comme de loin, et que plusieurs de ses alliés étaient en place ; la soirée ne tarderait pas à prendre un tournant bien plus rigolo qu’à présent.
Il fut tiré de sa reflexion par une magnifique brune enveloppée dans une robe verte absolument somptueuse. En quelques mots, elle se présenta, Sigyn, déesse nordique et femme de son ami Loki. Ce dernier lui avait déjà parlé de sa femme, malgré sa discrétion naturelle sur le sujet, mais il ne l’avait jamais rencontré en personne. Elle était belle, très belle, et son teint diaphane était encadré d’une chevelure noire coiffée en chignon qui dégageait un cou gracile. En esthète, il appréciait d’autant plus les belles femmes, sans nécessairement d’arrière pensée, et il comprenait pourquoi son presque-frère s’est laissé attendrir par une jeune femme aussi charmante que douce dans son attitude. En parfait gentleman, il fit un baise-main à la déesse, se présentant à son tour :
-Bonsoir Madame, je suis Dionysos, dieu grec de la fête, de la boisson, du théatre et du … désordre. Ne vous inquiétez, je n’ai fait qu’un petit discours de bienvenu à tous ceux qui ont eu la bienveillance et le courage de venir ce soir. Je ne doute pas que le meilleur de la soirée soit à venir … * il sourit* je ne saurais dire si vous le savez déjà, mais je suis un bon ami de votre époux… qui arrive juste derrière vous d’ailleurs.
Il adressa un sourire en coin à son camarade de désordre, hochant la tête à son tour à son approche. Savoir Loki dans les parages lui redonnait un peu plus d’audace et d’envie de désordre. Il savait qu’en cas de mouvement de foule, ce dernier prendrait un malin plaisir à se ranger derrière lui plutôt que de rester derrière Thor. La tension entre les deux demi frères jouerait probablement à son avantage, et créerait d’autant plus de confusion.
-J’ai cru un instant que tu ne viendrais pas Loki … ton frère est en famille pour l’instant, mais ça ne m’étonnerait pas qu’il débarque d’ici peu, ils nous observent … *il donna un petit coup de menton dans la direction de Thor, lui faisant un petit signe désinvolte de sa main libre*. Je m’éclipse un instant, mais je reviens vite… j’ai quelques animations à te proposer ! Madame, si vous voulez bien m’excuser…
Il passa devant Néthi , lui faisant signe de ne pas le quitter de yeux avec un petit sourire malicieux, lui murmurant d’admirer le spectacle. Il lui fit un clin d’œil avant de foncer droit sur sa prochaine victime : le Boiteux. D’un geste presque théâtrale, il se jeta à moitié épaule contre épaule avec Héphaïstos, lui renversant son verre de vin sur les chaussures. Il recula d’un pas, précaution oblige, avant de lever les mains, un air narquois sur la face :
-Ah bah bravo Totos, en voilà des manières de dire bonjour à l’amant préféré de sa femme ! si c’est elle que tu cherches d’ailleurs, elle est surement avec un des serveurs à fricotter dans un coin, mais je ne pense pas qu’elle apprécierait que tu ailles la déranger …
Il allait au devant des ennuis, il en était bien conscient. Mais c’était plus fort que lui, Héphaïstos était son souffre douleur préféré, et il ne pouvait s’empêcher de venir le taquiner. Il était une excellente diversion, exactement ce qu’il lui fallait. Il ne pouvait pas mettre ses plans à exécution dans une ambiance pesante, mais encore calme. Cette petite altercation allait mettre du piment, en amuser certains, en agacer d’autres, mais ne laisserait personne indifférent. La fête allait pouvoir enfin commencer !
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Mar 8 Oct - 17:17
Râ avait appris l'existence de cette fête visant à rassembler les Dieux dans une ultime soirée. Le Dieu du soleil n'avait pas voulu y participer, il allait devoir faire face à Osiris, et sans doute à Tyr, qui l'avait éclipsé trop de fois. Pourtant le Dieu tournait en rond dans sa vaste demeure, ne sachant que faire. Il avait vu de ses fenêtres quelques divinités égyptiennes se rendre à la soirée. En fait...Qui l'avait refusée cette invitation. Le Dieu du soleil ne cessait de ruminer, cette soirée serait peut-être déterminante, ou peut-être pas. Pourtant le Dieu du soleil se devait d'y aller, bien qu'il soit resté enfermé ces derniers jours, il devait y aller, ne serait-ce que pour montrer que les divinités Egyptiennes n'étaient pas des opposants à la paix. Car, oui, c'était la paix que cette soirée visait, mais Râ était un Dieu qui préférait utiliser la force. Pour ce soir, il devrait se contenter de la sagesse. Qui sait? Peut-être trouverait-il quelqu’un avec qui s'amuser. Finalement, il déclara à haute voix:
-Rhaaa...C'est bon, j'y vais!! Ça va, pas la peine de me dire que ce serait une erreur de ne pas y aller.
Il parlait à sa conscience, car il savait qu'il n'y serait pas allé de lui-même mais son sens de la stratégie et sa sagesse prenait le dessus. Il sortit de ses armoires une belle chemise couleur or mat, et un élégant pantalon orangé. Il sortit en claquant la porte et se dirigea vers le lieu prévu pour la fête, Dans le quartier neutre. Il marcha silencieusement dans les ruelles, réfléchissant à tout et à rien et en se demandant qui serait présent, Il ne serait pas étonnant d'y trouver Dionysos, lorsqu'une fête avait lieu, on pouvait compter sur sa présence. Tout ne se terminerait pas dans un bon verre de vin et une assiette remplie de victuailles, de fruits, et de bien d'autres mets succulent. Le dieu du soleil finit par trouver la salle des fêtes et y entra. I était en retard. Son arrivée n'interrompit rien, seul quelques divinités tournèrent leur regard vers lui, dont certains dieux égyptiens qui devait être étonnés, on n'aurait peut-être jamais compter Râ dans le nombre de participant.
Le Dieu du soleil finit par croiser son cher ami anubis, mais il ne s'éternisa pas. Plusieurs dieux grecs étaient là, tout comme des Dieux nordiques et Romains. Les nordiques semblaient ne pas manquer à l'appel, mais Râ avait envie de mieux et il repéra Ouadjet, une déesse qui n'était ni contre ni avec lui, il espérait néanmoins qu'elle lui répondrait sur une chose. Que s'était-il passé? Qu'avait-il manqué? Il la rejoignit et nota qu'elle était accompagnée d'une grecque...Helene de Troie dont on disait que la beauté était inégalable, du moins chez les hommes, pourtant, le Dieu du soleil ne put qu'admirer lui aussi cette beauté. Il la dévisagea avant de demander ce qu'il avait manqué. Ouadjet ne fut pas difficile et lui répondit fort aimablement. Soudain, le dieu du soleil remarqua Dionysos, il se dirigeait vers un géant boiteux, qu'il renversa d'un bon coup d'épaule, ou plutôt qu'il bouscula. Le vin éclaboussa le géant, assurément un Dieu, tandis que Dionysos levait ses mains en signe d'innocence. Râ chercha maât, si elle était là il ne la vit pas, et si elle avait tout vu, elle aurait peut-être hurlé à dionysos son mensonge. Le dieu du soleil se contenta d'observer la suite de son regard de feu.
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Dim 13 Oct - 13:35
Hadrian & Néméïl
Tous au camp, ne parlaient que de cette fameuse fête. Personnellement, j'en avais vaguement entendu parler et cela m'intéresser que très peu, voire pas du tout. Je n'étais arrivé que depuis quelques mois sur l'île et je dois dire que j'étais légèrement déboussolé par tous ce que j'avais pu apprendre. Certes, j'étais déjà informé depuis un bon moment que j'étais l'héritier de Poséidon mais là où je veux en venir c'est que j'ai dû apprendre à combattre et à me défendre comme à l'époque antique de la Grèce. Éprouvante et incroyable sensation que de tenir une épée entre ses mains. On m'avait dit qu'ici, dans ce monde bien étrange, que cela me serait utile, j'étais du même avis qu'eux. Je sus aussi, que d'autres divinités à par les Grecs vivaient sur l'île, ce qui est logique d'un sens pour ma part. Si les Grecs existaient, il était normal que les dieux Nordiques, Égyptiens et Romains aussi soient de mise sur Néméïl. Par ailleurs, en parlant de dieux, pour bien me faire distinguer des autres demi-dieux, je me suis fait tatouer sur l'avant-bras droit, le trident de mon paternel. Non pas par fierté mais simplement que celui-ci me remarque plus facilement si je venais à le rencontrer, un jour...
«-Alors tu n'es toujours pas tenté . Tu es vraiment une tête de mule toi tu sais, me fit un camarade.
-Je sais oui. Bien que cela me permettrait effectivement de rencontrer mon père, je ne vois pas l'intérêt à ce que d'insignifiants demi-dieux comme nous on a faire dans un contexte de paix entre divinités, lui répondis-je.
--Au contraire ça nous permettrait d'en savoir plus et comprendre au mieux pourquoi nous sommes ici et c'est qu'une fête comme une autre, on ne risque rien t'inquiète ! »
Au fond de moi je n'en étais pas si sûr mais il faut dire qu'il n'avait pas totalement tort non plus. C'est finalement après une longue hésitation que j'acceptais de l'accompagner à cette fête. Pour cette occasion donc, je dus m'habiller avec simplicité mais avec "classe". Chemise bleue légère, bretelle reliée à mon pantalon noir, j'étais fin prêt, il ne me manquait juste que le chapeau qui était assorti avec, le noir. Par sécurité, j'emmenais aussi avec moi mon épée, on ne sait jamais elle pouvait toujours servir et je l'attachais autour de ma taille avec le ceinturon en cuir. Une fois prêt tous les deux, nous pûmes partirent en direction des terres neutres où je n'avais encore jamais été.
A vrai dire, plus mes pas m'emmenait vers la salle des fêtes, plus mon inquiétude grandissait. Mon ami et moi, nous ne faisions pas partit du décor et nous savoir entouré de divinités plus ou moins puissantes n'arrangeait en rien mon angoisse. La sueur commençait à perler sur mon visage, mes mains devenaient moites et collantes. En revanche, mon camarade ne cessait de marmonner entre ses dents une sorte de discours. Il semblait être enjoué d'aller à une festivité comme celle-ci bien que je continuais à m'obstiner qu'on n'avait rien à faire là-bas. Ou alors était-ce le fait que j'allais peut-être rencontrer Poséidon que je me mettais dans un état pareil ? Ma tête me tournait tout à coup. La main de mon ami vint taper mon épaule.
« Mais t'inquiète pas mon pote, j'te dis que tout ira bien, ils vont s'en doute se bourrer la gueule quand on va arriver. Il regarda sa montre. D'ailleurs on n'est pas en avance ! »
Nous dûmes à mon grand regret accélérer le pas.
Jamais je n'aurais cru voir une fête aussi calme. Tout le monde parlait, chacun dans son coin. Nous en fîmes de même près du buffet, assis sur des chaises à observer ce qui se passait. Mon camarade me fit la remarque que je devrais prendre quelque chose et bien que ça tentait mes papilles, mon estomac se résigna et semblait bouder toute boucher d'amuse-gueule possible.
Héphaïstos
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Lun 14 Oct - 4:54
Aphrodite n'était pas là, pas en vue en tout cas. Un grand vide tordit l'estomac du Dieu de la forge, qui s'empressa, malgré lui, de porter un verre à ses lèvres pour le combler. Ne s'était-il pas juré de ne plus boire d'alcool de sa vie, depuis cette malheureuse affaire avec Dyonisos, qui l'avait conduit à abandonner sa vengeance ? Mais qui aurait pu le blâmer, avec une femme comme la blonde incendiaire, de se servir de n'importe quel moyen pour noyer sa honte ? Au fond, ce sentiment en lui s'était estompé devant quelque chose de plus cuisant encore : il préférait largement vivre sans honneur aux côtés de sa femme, que sans elle, sans les brulures que ses mots violents lui provoquaient du matin aux soirs. S'il y avait bien un feu qu'il vénérait plus que sa forge, il s'agissait de celui qu'allumait toujours chez lui la Déesse grecque, qu'elle le veuille ou non... Et son intuition lui soufflait qu'elle le désirait plus qu'elle ne se l'avouait, d'ailleurs.
Pour Héphaïstos, la fête n'avait aucun intérêt, aucun convive ne lui plaisait particulièrement, pas au point en tout cas d'essayer de se lancer dans une conversation. Il y avait là bien des nationalités, qui le rendait curieux... Mais son masque de mauvaise humeur était une barrière qu'il n'était pas prêt à baisser pour quiconque. La paix était tout ce à quoi il aspirait pour ses semblables, et pourtant, il n'était guère volontaire pour y sacrifier sa propre tranquillité personnelle - si l'on pouvait qualifier son ménage ainsi. Alors qu'il s'apprêtait à prendre une nouvelle gorgée, sans retenue, de ce qui lui semblait être du vin d'un cru divin, celui-ci se renversa sur ses pieds, poussé par un invité surement trop pressé. Incapable de garder son équilibre sur sa jambe affaiblie, Héphaïstos se retint aussitôt à la table du buffet pour ne pas tomber, chancelant sans grâce sous le choc.
Les paroles de son demi-frère l'atteignirent immédiatement comme une gifle, plus forte encore que s'il eut été bien en équilibre pour la recevoir. Le Dieu des divertissement n'était sans doute pas ignorant de sa position de supériorité, en sale petit fourbe qu'il était. Héphaïstos le fixa avec intensité, les prunelles noires comme les braises de son âtre, prêtes à s'enflammer au moindre souffle. Il serra les poings, la mâchoire tellement crispée de colère qu'il ne lui fut pas aisé de produire un son autre qu'un grognement presque animal.
- Va donc assouvir tes fantasmes avec tes satyres, au lieu de les rêver à voix haute ! Gronda-t-il, tremblant de devoir se retenir de lui sauter à la gorge, préoccupé quand même, malgré lui, par la finalité de ce rassemblement. Traitre d'ivrogne !
Non décidément, le forgeron n'avait pas oublié cette vieille histoire... D'autant plus qu'il avait longtemps considéré Dionysos comme l'un de ses seuls amis en Olympe. Lorsqu'il était revenu, après des années d'exclusion, lors desquelles il avait grandi chez les hommes, le Dieu des excès l'avait bien accueilli, du moins en apparence, et Héphaïstos s'y était vite fié. Il lui avait offert ce qu'il avait refusé à tous les Dieux jusqu'alors : sa confiance. Et Dionysos s'en était moqué, il l'avait utilisé contre lui. Pendant longtemps, le forgeron, trop déçu et blessé, avait essayé de se convaincre qu'il avait agit ainsi pour son bien, avant de se rendre à l'évidence qu'il avait juste été joué.
- J'imagine que le sort de ma femme n'est pas vraiment ta préoccupation ce soir, n'est-ce pas ? Reprit le Dieu, plus posément. Qui as-tu décidé d'humilier pour t'amuser cette fois ? Il s'était voulu cynique, mais sa voix avait presque repris ses intonations de leur complicité d'autrefois, par habitude, bien qu'il n'aurait jamais pu approuver un tel comportement.
Si Dionysos considérait que sa fausse maladresse, qui avait causé la perte des chaussures d'Héphaïstos était une blague suffisante, alors il avait bien changé... Et il devait bien se douter qu'au point où en était le Dieu des forges, rien de ce qu'il pourrait faire ou dire ne pourrait l'atteindre d'une façon assez jouissive pour ses aspirations perverses. Alors quoi ? Qui ? Le regard charbon du boiteux parcourut la salle, à la recherche d'attitudes qui traduiraient une certaine tension : des scandinaves, plus loin, s'échangeaient quelques messes basses avec agitation. Était-ce eux, les futures victimes de son demi-frère ? Des égyptiens, plus solitaires, parcouraient la pièce, de ci, de là, faisant également des cibles bien aisées... Il y avait là tout un assortiment d'hommes et de femmes plus ou moins étranges, selon les points de vue. Héphaïstos, dans cette masse, se sentait un peu moins atypique lui-même. Après tout, il avait juste un problème de déplacement, qui ne se voyait guère s'il restait immobile... Un petit soucis de sociabilité aussi, qui rendait ses traits plus durs et repoussants qu'ils ne l'étaient réellement.
Sif
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Lun 14 Oct - 21:15
They say before you start a war, you better know what you're fighting for.
Le récit de Thrùd aurait pu la vexer un peu, quoi qu’il ne soit en vérité pas si exagéré que cela. Le terme de « cerf acculé », sans doute… On ne se refait pas, que voulez-vous. D’ailleurs, Sif avait eu dans l’idée de répondre à Thor elle-même, utilisant la même neutralité descriptive que tantôt, sans trop de détails, de tension dramatique, ou encore de détachement trop appuyé. La vérité, en somme, dans son plus simple appareil, quoi que ce but semblât peut-être un brin utopique : raconter un évènement à quelqu’un l’ignorant de bout en bout, n’était-ce pas déjà céder à une certaine forme de partialité, selon la façon élue pour narrer ce qui advint, dans un ordre particulier, avec ses propres mots ? Rien, au fond, ne se voyait fait au hasard…
Pourtant, alors qu’une fois son inspiration prise, ses lèvres s’entrouvraient pour formuler sa réponse, Thrùd lui avait coupé l’herbe sous le pied, pour utiliser cette fameuse comparaison avec une pièce de gibier en mauvaise posture. Cela avait-il été vrai, au fond ? Ses souvenirs se brouillaient un peu, mêlés à ses propres certitudes quant à ses capacités de dure à cuir qu’elle n’aurait souhaité en rien voir amoindries, même pour offrir une place dans leur cercle à l’enfant de Thor. Il y avait la vérité, ce qu’elle avait vu et éprouvé, et puis l’image qu’elle aurait voulu renvoyer, son amour-propre constituant une part de son cœur qui pourrait peut-être un jour rapetisser, mais qui pour l’instant avait encore son mot à dire. Beaucoup trop de versions en partie divergentes, qui du coup avaient peu de chances de se conjuguer de bout en bout avec la propre vision des choses de la Valkyrie ! Oui, en vérité, c’était bien se tourmenter pour peu de choses, mais que voulez-vous, Sif avait décidé d’être femme ce soir, et cela incluait, en contrepartie d’avantages et de bien d’agréables épisodes, des mauvaises passes à traverser la tête haute… Et puis bon, nuançons un brin : quitte à tout décortiquer, sa « sauveuse » avait également utilisé une autre expression, cette fois plutôt méliorative, celle de « faire face ». Acte honorable, non ? Et puis si ç’avait été « impressionnant », alors… Qu’ajouter de plus, sinon une nouvelle affirmation en sourdine du même sentiment d’imperceptible nervosité qui transparaissait également du discours de Thor, lui d’ordinaire si assuré, au sourire si éclatant de sincère engouement.
-… Voilà, répliqua en écho la brunette un petit peu trop abruptement pour que seuls de grands naïfs puissent accorder un complet crédit à son pseudo air dégagé.
L’Asgardienne se racla discrètement la gorge, histoire de se redonner pleine contenance, avant de commenter un peu plus, tout de même, sans pour autant employer un ton négligemment badin, car le sujet tout de même demeurait important.
-Répliquer par la force n’aurait été un problème ; j’aurais pu les maîtriser, a fortiori avec Thrùd à mes côtés. Seulement leur colère était née de la peur, de l’incompréhension de phénomènes nous dépassant, et pour lesquels ils nécessitaient un bouc-émissaire, quel qu’il soit, pour calmer leurs propres doutes en cédant à l’appel de la vengeance aveugle. En cela, ils ne méritaient pas de mourir.
Être un guerrier, tuer à tour de bras et connaître la science des armes sur le bout des doigts, c’était une chose. Mais apprendre à ne pas user à tout bout de champ de son art sanglant, et à différencier les véritables ennemis des opposants prenant part à un dissension en fin de compte mineure, voilà qui constituait un véritable idéal de combattant aguerri, réellement sage, et pas seulement doué, rapide ou adroit. Cela pouvait peut-être paraître vantard à certains, d’ainsi chercher l’humilité et la réflexion, suite à tant d’entraînements et de conflits où le but était d’être le meilleur ; Sif croyait cependant à ce genre de choses, exactement comme à la paix entre les divinités de l’île. En oubliant qu’un objectif, surtout ceux moraux ou conceptuels, ne se révélaient pas que cela faits pour être atteints concrètement…
-… Nous nous sommes donc esquivées pour ne pa en venir aux mains, ce qui n'aurait fait qu'aggraver la situation, conclut la jeune femme avec un léger haussement de son épaule droite, signe qu’elle concédait sans mal à Thor que leur sortie n’avait rien eu d’héroïque, mais que de bons sentiments l’avaient motivée ; il avait la liberté de les taquiner un peu à ce sujet, mais pas à outre-mesure quand même.
Ah, ce merveilleux « nous », complètement dénué de toute référence au fait tout de même majeur que Thrùd l’avait littéralement kidnappée sur cette fameuse plaine... Comme l’amour était beau ! Il vous permettait d’accomplir des choses vraiment incroyables, quand on y repensait. Exactement comme la foi en un éventail de valeurs, comme nous le disions tantôt. Celle-ci parvenait à se maintenir quoi qu’il arrive… Et à force d’y croire, ça finissait par fonctionner, tout comme Thor et son amie d’enfance finiraient ensemble, impossible d’en douter –interdiction de contredire !-. Prenez par exemple ce qui advint par la suite. Ç’aurait pu sonner le glas de ce bal. Mais ce ne fut pas le cas…
Reprenons le fil abandonné un bref moment. Leur conversation fut interrompue par l’arrivée de Hel, compatriote que l’Asyne côtoyait en fait très peu, moins du fait d’une inimitié du fait de l’identité de son père ou encore de sa fonction que par un certain concours de circonstances qui au fond n’avait jamais fait naître en elle ne serait-ce que l’idée d’aller discuter avec la suzeraine du Royaume des Morts. La voir ainsi s’immiscer dans leur cercle la surprit un peu, néanmoins beaucoup moins que la mise en garde que la nouvelle venue asséna au Dieu de la Foudre, que la demoiselle avait rejoint après avoir jugé que la mine sombre ainsi que les premiers mots de la Reine d’Helheim méritait d’outrepasser un peu la politesse :
-Loki… ?
Ce nom honni, que Sif prononçait si rarement, frappé d’un tabou implacable depuis bien longtemps, de tant de ressentiment enfoui et de non-dits envenimés que ce marasme ne semblait pouvoir un jour se résorber. Sourcils froncés, elle attendit de plus amples explications, quoi que personne ne l’ait invitée à prendre part à cet embryon de conseil de guerre. Elle était en partie responsable de la bonne tenue des festivités, raison suffisante pour risquer de provoquer l’agacement de Hel en se mêlant de ce qui, a priori, la regardait moins que Thor. En parlant de regard, ses yeux à la teinte si particulière se tournèrent vers l’incriminé, si loin d’eux, et pourtant brusquement au cœur de leur discussion, geste qu’imitèrent sans doute les deux autres Scandinaves à ses côtés.
Impossible à dire : son attention restait braquée sur l’étrange duo formé par le Dieu de la Ruse… Et le dénommé Dionysos, qui s’était présenté à elle tantôt, tout sourire, avenant et bienveillant. Eux, un problème ? Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Si le Grec lui avait plutôt fait bonne impression, Sif rejoignait elle sans mal la case de la paranoïa dès que Loki entrait en ligne de compte. Et que quelqu’un sous-entende que son ancien ami puisse projeter de faire capoter la soirée si ardument mise sur pied par ses camarades ne lui plaisait en rien, vraiment en rien. Pourtant, que dire de ces deux hommes simplement en train de parler, visiblement en bons termes ? Y avait-il anguille sous roche ?
Encore indécise, la Déesse des Mariages ne put que suivre l’habile flatteur dans les artifices duquel elle avait bien failli se laisser prendre :
-Mais que…
À sa plus grande surprise, le Grec généra un incident inattendu qui la laissa lèvres entrouvertes, perdue : l’audace de leur hôte la laissa pantoise, alors qu’une évidence s’imposait, celle assurant qu’il s’agissait là d’un excellent terreau pour faire germer les graines d’une catastrophe digne d’engendrer une cascade de ses pairs. Elle retint son souffle, sans doute à cause de la stupeur, peut-être aussi en attendant la réaction de la victime plus ou moins accidentelle du maître de cérémonie ; réaction d’abord véhémente, à l’égal de la mesquinerie à laquelle elle répondait…. Puis assagie, comme si ce petit jeu entre eux ne datait pas d’hier. Sif recommença à inspirer, ses certitudes douchées : mais à quoi jouait Dionysos ? Ne devait-il pas s’assurer, comme elle et Osiris, que tout se passe pour le mieux ? Au lieu de cela, il cherchait les ennuis… Enfin, apparemment ; à moins qu’il ne s’agisse d’une coutume entre ces deux hommes, une relation bien établie connue de tous qui ne faisait plus ni chaud ni froid à personne, tant les Grecs avaient l’habitude de les voir s’accrocher. Quoi que, la question d’un mariage bancale paraissait sous-jacente, ainsi que d’un honneur bafoué… Autant de choses avec lesquelles ne pas plaisanter, surtout en public. Autant de choses aptes à générer deux ennemis en puissance, justement le genre de germes de discorde générale qu’aurait voulu éviter la miss.
Ah, beaux projets de fête réussie, de tandem idéal au bras de Thor… Ils s’éloignaient, mais demeuraient vivants, quelque part : nous les avions dits à l’épreuve de tout, et puisque les deux belligérants n’avaient pas encore mis irrémédiablement le feu aux poudres… Une mission toute destinée à Loki, n’est-ce pas. Qui, d'ailleurs, allait potentiellement finir par remarquer que certains -dont Sif- ne le lâchaient plus à présent des yeux, contrairement au début de la nuit.
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Thor
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Ven 18 Oct - 19:39
Be careful, evil is among us
Sa fille prit les devants pour expliquer comment s’était déroulée cette fameuse altercation. Connaissant son caractère impulsif, à son image, il n’en attendait pas moins d’elle mais fut plus que surprit en l’entendant décrire Sif, ici présente, comme un cerf acculé devant des chasseurs. Fronçant les sourcils, il la laissait cependant terminer son récit et se retint de regarder du côté de sa meilleure amie. Bien qu’il ne dise rien, il imaginait très difficilement l’Ase être sans défense, même face à une armée. De son avis, Thrùd était surtout arrivée promptement sur les lieux et, aussi vive qu’il pouvait l’être, avait pris la défense de la déesse avant que celle-ci ait pu réagir. A moins que sa cavalière ait changé de caractère durant le transfert d’Asgard jusqu’ici, ou à moins qu’elle n’ait été plus affectée par leur exil que ce qu’il avait cru. Il fut également étonné d’entendre sa fille lui dire qu’elles avaient fui les lieux, jusqu’à ce qu’elle ajoute qu’elles avaient ainsi évité un bain de sang et là, il reconnut une idée de Sif. Décidément, les deux femmes de sa vie étaient surprenantes dès qu’on les mettait ensemble. Entre Thrùd qui reculait devant le combat et Sif qui ne sortait pas son épée alors qu’elle était attaquée, Thor pouvait presque se sentir un mal de tête lui venir, tant tout cela lui paraissait n’avoir aucun sens. Et pourtant ! L’asgardien eut cependant d’autres précisions qui lui vinrent de sa jolie brune et il posa ses prunelles azurs sur la jeune femme. Souriant intérieurement, il se surprit à penser que la vue était sublime et sans s’en rendre compte, son regard se fit plus tendre. Comme il l’avait supposé, Sif aurait combattu mais prônant la paix, elle avait préféré quitter les lieux. L’Ase expliqua alors que les personnes qui l’avaient attaqué étaient mues par la peur et non par de réelles mauvaises intentions. Thor hocha la tête. « Une fois de plus tu as montré ta bonté de cœur, et c’est tout à ton honneur. » De là, il pourrait presque entendre son père lui asséner avec son aplomb naturel « Un véritable guerrier ce n’est pas quelqu’un qui sait quand utiliser son épée, mais quand épargner une vie. » Par certain côté, Sif ressemblait à son père, c’en était troublant mais il lui fallait bien quelqu’un qui sache le freiner, et Sif avait pris ce rôle-là depuis le début qu’ils se connaissaient, et il espérait qu’elle ne s’en lasserait jamais. En tout cas, il était amusant de constater comment les deux femmes considéraient leur départ précipité. La valkyrie jugeait avoir fait preuve de lâcheté tandis que l’Ase savait avoir fait preuve d’empathie et de justice. Thor se retrouvait entre les deux et mesurait combien il serait difficile de les réunir, tant elles étaient différentes. Néanmoins, il était bien déterminé à faire en sorte qu’elles s’entendent et le fait qu’elles s’efforcent de ne pas se regarder en chien en faïence en sa présence était encourageant. Elles faisaient des efforts pour lui, pour lui faire plaisir et ne pas le blesser ou le mettre mal à l’aise et rien que pour ça, il les aimait. Se retournant vers Thrùd, il sourit tout en l’encourageant. « Merci d’être venue prêter main-forte à Sif. » Il appréciait réellement le geste et comptait bien en reparler plus tard avec elle, lorsqu’ils seraient tous les deux, entre père et fille.
C’est alors que Hel, sa nièce, arriva en trombe vers lui. Thor n’aurait su dire si c’était tant mieux ou s’il était désolé de ne pas avoir eu un peu plus de temps, mais ça n’eut rapidement plus aucune importance car Hel prononça un nom qui retint de suite toute son attention : Loki. Depuis leur arrivée en ces lieux, Thor n’avait pas encore pu parler à son frère, celui-ci persistant à se placer en opposition avec lui, à son grand dam. Le dieu du tonnerre ne désespérait pas encore d’un jour réussir à récupérer son frère mais pour le moment, leur relation demeurait conflictuelle et le voir avec en aparté avec un dieu d’une autre mythologie ne présageait rien de bon. Si les dieux qui défendaient la paix se réunissaient pour être plus forts et inciter les autres à se ranger derrière eux et leurs convictions, les divinités qui œuvraient pour quelques sombres projets en faisaient tout autant. Thor était cependant surpris de voir Dionysos de l’autre côté de la barrière. L’amitié naissante qu’il pensait avoir avec ce dieu se voyait mise à mal et pour cause, Loki n’irait jamais vers une personne qui n’était pas comme lui : conspirateur et félon. Ses longues après-midi avec le grec autour de verres d’alcool n’avaient donc été que des mises en scène ? Pour quelles raison ? Travaillait-il au service de son frère ? L’attitude de Hel ne fit que confirmer ses funestes pensées. Pourquoi serait-elle venue vers lui plutôt que d’aller à la rencontre de son paternel s’il n’y avait pas quelque chose de suspect ? Même s’il ne connaissait que très peu sa nièce, il doutait qu’elle soit là dans l’unique but de servir le dessein aussi sombre qu’hypothétique de son géniteur. Et de toute évidence, elle n’avait aucune sympathie pour le dieu grec de la décadence. « A moi non plus. » affirma-t-il, les yeux rivés sur la scène qui se déroulait plus loin. Le scandinave n’avait dès cet instant plus aucune confiance en Dionysos, et comme pour confirmer qu’il n’était pas de la même trempe, le grec partit chercher querelle vers Héphaïstos. Jamais encore il n’avait vu cette facette-là du dieu de l’ivresse, et autant dire qu’il ne l’appréciait pas. Pour aussi connaître le dieu de la forge, il savait que ce dernier était peut-être un peu rebutant mais était loyal et juste. Or ceux qui se font ennemi de ce genre de personne, c’est parce qu’en général, ils sont l’inverses. Que devait-il penser de Dionysos ? Là sur le moment, il préférait mettre de côté les souvenirs qu’il avait avec et se laisser guider par son instinct de guerrier qui prenait à présent le dessus sur ses deux autres facettes, à savoir le cavalier de Sif et le père de Thrùd. A une soirée qui prônait la paix, il était bien étrange d’y voir assister des divinités qui pensaient le contraire. Si de prime abord l’asgardien s’était dit qu’ils étaient présents c’était purement par curiosité, il commençait maintenant à se dire qu’il était fort possible que la suite des festivités se déroule dans le chaos le plus total. Par exemple, qui sait ce qu’avait pu mettre Dionysos dans les boissons ? Et quelle conspiration Loki avait-il encore mis en place ? Si Thor était attaché à son frère, il n’était néanmoins pas naïf et savait de quoi il était capable. « Restez sur vos gardes et si possible, restez en clan. Il se pourrait que les choses ne se passent pas comme prévu et que la paix ne soit pas la finalité de cette soirée. » Sa priorité première serait de mettre en sécurité ses proches et si jamais une révolte devait éclater, il aimait autant que sa nièce, sa fille et sa tendre amie soient au même endroit. Thrùd avait d’ailleurs eu la merveilleuse idée d’emmener son épée, elle était bien la digne fille de son père, et si ça trouve, ça allait leur être bien utile ! Cela dit, que pouvait-il faire ? Même s’il avait des soupçons sur une éventuelle conspiration, il n’avait aucune preuve et ici, sa voix de fils d’Odin ne lui serait pas d’une grande utilité. Ainsi, il décida d’être le guerrier qu’il avait toujours été et d’aller au front, qu’importent les risques. « Je reviens. » Et quittant la présence de sa famille, il se dirigea vers une autre partie de sa famille, Loki. Peut-être qu’en allant le trouver il mettait lui-même le feu au poudre, mais il devait savoir si ce dernier prévoyait de saccager la soirée. Il espérait connaître son frère suffisamment pour délier le vrai du faux, en présumant bien sûr qu’il prendrait le temps de lui parler et non de lui sauter à la gorge. « Loki. » fit-il en guise de salutations. « Intéressante soirée pour se retrouver. Le thème t’inspire ? » demanda-t-il avec un espoir mêlé de tristesse. Se retrouver face à son frère alors qu’il ne l’avait pas vu depuis des mois lui faisait plaisir tout autant que ça lui faisait mal. Ecartelé entre son amour fraternel et la menace que Loki avait décidé de devenir pour lui, Thor parvenait difficilement à savoir quel ton adopté avec lui, si bien que douceur et sarcasme se mélangeaient généralement lorsqu’il lui parlait. Si seulement son frère pouvait ouvrir les yeux, se débarrasser de son amertume et lui revenir… Thor ne pourrait que s’en réjouir et l’accueillerait à bras ouverts. Cependant, il doutait que ce soit aussi facile, surtout si son frère fréquentait les personnalités malfaisantes des autres mythologies. Qu’importe ! Il voulait croire qu’il n’était pas trop tard et espérait que si Loki prévoyait quelques sombres desseins ce soir, il y renoncerait après sa visite. Après tout, n’était-ce pas une fête en l’honneur de la paix ? Il serait dès lors bien malavisé de déclarer une guerre ouverte à son frère pour lui faire avouer une conspiration qui était toujours hypothétique. Il n’avait plus qu’à prier, si toutefois c’était possible pour un dieu, que son frère revienne à la raison après avoir méditer sur la raison qui les réunissait ici.
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Thrùd
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Lun 21 Oct - 9:46
Visiblement, Sif avait cru que Thrùd tentait de se mettre en avant en la diminuant. Ce n'était pas son but du tout. Pour elle la métaphore du cerf était plutôt méliorative: rien n'était plus brave qu'une bête au abois qui se battait jusqu'à la fin. Mais visiblement personne n'avait comprit. La valkyrie sentit une honte cuisante lui bruler les joues, espérant que cela ne se voyait pas trop. Même quand elle tentait de valoriser ses ennemis pour être polie, elle passait pour arrogante!
Évidemment Sif reprit l'histoire sans se contenter de la version simplifiée de Thrùd et l'expliqua dans une belle phrase noble, qui renforça encore la sensation de ridicule de la valkyrie. La déesse était pleine de sagesse, calme et prompte à oublier les affronts alors que Thrùd passait encore une fois pour une sale petite teigne rancunière et arrogante. Et après on s'étonnait qu'elle devienne méchante et sadique.
La valkyrie tâtonna derrière elle et saisit un verre au hasard en espérant que ce qu'il contenait soit fort. Non bien évidemment. C'était une réception de gens distingués, par une réunion de soulards. Ce n'était pas la peine d'espérer une liqueur ou une vodka. Thrùd descendit cul-sec son vin et prit rapidement une deuxième coupe. Le remerciement que Thor prononça ensuite à son égard lui paru tellement forcé qu'elle mourut d'envie de reprendre un coup, mais se freina pour ne pas se donner en spectacle. Elle était déjà assez ridicule.
Quand son père quitta le groupe en laissant des recommandations, la valkyrie résolu de rentrer chez elle. Elle était fatiguée de tout ça, elle allait dormir et attendre les nouvelles du front. Seul problème, après les conseils laissés par Thor, elle ne pouvait pas laisser Sif toute seule et visiblement désarmée, juste protégée par un peu de maille dorée. Elle était peu être humiliée mais pas mauvaise au point de laisser la déesse sans défenses.
Après un instant de réflexion, Thrùd déboucla son ceinturon équipé d'une épée longue et d'un grand couteau de chasse pouvant être lancé ou planté selon la situation. Elle leva la tête vers Sif et s'approcha d'elle.
"Je ne veux pas vous insulter en vous traitant de plus faible que vous ne l'êtes, mais je vais quitter la salle et je ne peux pas décemment vous laisser sans armes." déclara la valkyrie d'un ton sec tout en bouclant le ceinturon de gré ou de force autour de la taille de la déesse.
Il était un peu trop grand et l'épée serait probablement trop lourde, mais ce serait au moins dissuasif:quand quelqu'un porte les armes d'une valkyrie, on ne vient pas lui chercher des ennuis. Le poignard était parfaitement utilisable toutefois si vraiment les choses tournaient mal. Sif savait probablement comment affronter au couteau un adversaire muni d'une lame longue. Thrùd fit un pas en arrière et hocha la tête.
"Z'avez fière allure. Vous me ramènerez les armes chez moi, demandez à mon père il vous donnera mon adresse. Bon courage et à bientôt, dame."
La valkyrie salua et se dirigea vers la porte.
Eris
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Mer 23 Oct - 10:31
Un immense sourire éclaira le visage de Discorde face à l’euphémisme utilisé par sa chère amie de toujours. Oui le terme de mascarade était exact, il n’y avait pas à dire. Cette soirée se résumait à un jeu de rôle pour beaucoup de monde, y compris le groupe d’être vils auquel la brunette venait de se joindre. Cela ne l’amusait même pas, il manquait vraiment un minimum d’action. Pourtant il n’y avait pas forcément de quoi mais Eris se sentie honorée qu’Hadès daigne lui répondre et de plus en enchainant sur le même humour qu’elle. Il n’y avait pas à dire cet homme avait une grande classe et Perséphone avait bien de la chance de l’avoir à ses côtés. Bien sûr, il ne serait jamais au niveau de son cher Arès mais il n’en était pas loin et cela faisait déjà de lui un homme de valeur. Cependant la déesse de la discorde n’apprécia pas particulièrement qui se cache derrière sa femme. Certes son amie avait plus d’une corde à son arc concernant les conflits, mais pour le dieu des Enfers, la grecque l’imaginait bien plu arrogant, sûr de lui et plus…maléfique que véritablement glaciale. C’était décevant. Oui vraiment décevant, se dit la jeune femme en reprenant à boire sur un plateau qui passait, ce que la déesse des Morts fit également mais en s’écartant du groupe.
Puis comme beaucoup de monde, l’attention de Discorde fut attirée par l’altercation entre Héphaïstos et Dionysos. Cela la fit sourire car cela fleurait bon le conflit, et même si le goût était moindre quand elle n’en était pas responsable, la brunette savait savourer ce genre de moment. Elle y prêta donc une oreille attentive et ne put s’empêcher de se rappeler moult souvenir au nom d’Aphrodite, décidemment cette galante ne pouvait s’empêcher d’être loin des querelles ! En voilà une qui pourrait clouer le bec de cette Romaine de Proserpine. Ce que la grecque se fit un devoir de noter dans un coin de sa tête. Elle déclara ensuite à l’attention du groupe qu’il restait, puisque la dénommé Hel était partie rejoindre d’autres Scandinaves. « Si vous voulez bien m’excusez je crois qu’il y a du travail pour moi là-bas, et jeter de l’huile sur le feu, cela me connaît ! » Elle termina sa coupe et s’empara d’une nouvelle alors qu’elle s’éloigner des divinités des ténèbres pour aller vers ses deux homologues.
« Pardonnez-moi de me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais…en fait non je n’en suis pas désolée. Héphaïstos, crois-tu vraiment que ta femme vaille le coup de te fâcher ainsi avec son frère ?! Catin un jour, catin toujours…D’un autre côté mon cher dieu du vin, ce n’était pas très gentil ce que tu lui as dit, pour une soirée où tu prônes la paix, tu ne donnes pas un très bon exemple…enfin personnellement, je ne vous en veux pas, les gens comme vous sont mon fond de commerce. » Eris n’avait pas de but précis en s’interposant entre les deux hommes. Elle pouvait aussi bien les monter encore plus l’un contre l’autre, ou les faire s’associer contre elle. Ce qui l’intéressait, était qu’une plus grosse dispute explose, qu’on prouve que si déjà entre mythologie les dieux ne s’entendaient pas, comme pourraient-ils mettre en place une paix internationale, si l’on pouvait parler ainsi. La seule chose qui la rapprochait d’un dieu qu’elle ne connaissait pas ce serait pour s’allier contre l’un des siens. Et Discorde restait persuader que cela valait pour tout le monde ici. La paix, rien que d’y penser, la belle avait envie d’éclater de rire mais elle devait d’abord s’occuper d’exciter un peu les deux hommes. « Très franchement, régler vos comptes une bonne fois pour toute…comme des hommes, en duel. » La dame se pencha pour prendre le ton de la confidence. « En plus cela, vous fournirez une magnifique animation, car cette réception est si mortelle que bientôt nous vivrons tous chez Hadès… » Avec tout ça, la déesse des conflits espérait bien que les choses allaient bouger sous peu, sinon elle trouverait bien un autre moyen de déclencher quelque bagarre dans cette maudite salle. Elle s’ennuyait depuis bien trop longtemps sur cette île. Il était grand temps que les affaires repartent et que les gens se déchirent un peu. Après tout sa mythologie regorgeait d’histoire basée sur une dispute, une de plus ne pourrait faire de mal à personne. Oui, l’heure du retour de Discorde avait sonné ! Cette simple pensée envoya une décharge de plaisir dans le corps de Discorde qui se sentait recouvrer son énergie d’antan.
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Mar 29 Oct - 18:57
RP Commun
Que les festivités commencent !
Le plan de Dionysos était en marche et, il l’espérait, rien ni personne ne pourrait se mettre en travers de sa route. Etait il parfaitement rodé ? non, bien sur que non ; il avait laissé une certaine marge d’erreur, d’imprévu dans tout cela pour rendre ça plus excitant, et peut être moins prévisible aussi : pour peu qu’il y ai un médium dans la salle, son plan serait tombé à l’eau avant qu’il ait eu le temps de dis « Meurs ! » La réponse d’Héphaïstos lui tira un petit sourire narquois, alors qu’il lui saisissait le bras d’autorité pour « l’aider » à se relever. Le forgeron faisait son poids en cacahuète, et sa jambe mutilée lui rendait difficile de se redresser tout seul. Le geste paraissait anodin, presque amical, bien que cela ne soit pas tout à fait le cas ; simplement, cela créerait un peu plus de confusion, surtout auprès des dieux et créatures non grecs ne connaissant pas la nature des relations entre les deux hommes.
Quoi que l’on puisse en penser, Dionysos ne nourrissait aucune haine envers Héphaïstos, loin s’en faut. Au contraire, il considérer le dieu forgeron comme l’un de ses congénères les plus dignes d’intérêt, chez les grecs en tout cas. Il ne se prenait pas pour le nombril du monde, il était passionné et pas trop crétin :et pour ne rien gâcher, comme lui, il était un batard du sain couple Zeus/Héra, et avait passé sa jeunesse exilé sur Terre. Simplement, après son mariage avec Aphrodite, il avait acquis le droit de rester sur l’Olympe, bien qu’il ne sorte que rarement de sa forge. Ils avaient été amis, oui c’était bien le terme, pendant longtemps, le dieu du vin venant raconter ses aventures à son camarade à la forge autour d’un bon verre. Souvent, la chaleur était telle qu’ils finissaient fins bourrés avec presque rien. Mais c’était chouette. Bon évidemment, la suite était un peu moins agréable : dans un excès de loyauté envers son père, Dio’ avait convaincu Héphaïstos de laisser tomber sa vengeance. Ça ne lui avait guère rapporté grand-chose, à part une désagréable réputation de traitre, et l’indifférence totale de son paternel. Pire encore, il s’était un peu perdu dans le lit d’Aphrodite une fois, mais honnêtement, elle l’avait presque obligé !!! Il n’avait même pas d’attirance particulière pour elle, il la trouvait vaine et ennuyeuse. Il se demandait même pourquoi son ancien ami faisait tant cas de cette pintade qui , soit dit en passant, lui avait mis à l’envers bien plus souvent que lui même ! alors bon, il avait un peu ses préférences et ses têtes, le Tôtos.
Dans la bousculade, et à son plus grand bonheur, il avait brisé la coupe d’Héphaïstos. Ainsi, dans un effet de manche, il avait glissé un morceau de verre dans la poche de sa veste. Il en aurait besoin pour la suite. Juste avant qu’Eris arrive, et dans un sourire un peu fou, le dieu grec souffla à son congénère d’un ton à peine audible, alors que leurs visages se touchaient presque :
-Figure toi que, curieux que je suis, j’ai envie de voir comment ça meure, un dieu. Pas toi ?
Il n’eut pas le temps d’entendre la réponse de son ancien camarade, que Discorde, qui était surement elle aussi une demi sœur quelconque, Dionysos avait perdu le compte, à force, vint s’interposer entre les deux hommes. Evidemment, ce n’était pas elle qui allait apaiser la tension, loin s’en faut. Mais son intervention amusa le dieu du vin, qui s’amusait bien plus qu’il ne prenait ombrage des provocations de la Blonde déesse. Son plan était bien trop ancré dans son crane pour se perdre dans des altercations annexes, bien que cela aurait pu le distraire, dans d’autres circonstances :
-Oh tu sais charmante Discorde, nous ne sommes pas frères, Totos n’a pas de papa et le mien a trompé sa mère en violant la mienne. Alors la famille tu veux bien, on s’en bat la rate jusqu’à en faire du beurre frais. Et puis, quel intérêt de se battre au sein du même clan …
Il ménagea un temps de suspense, savourant les quelques regards inquiets ou curieux qui pesaient sur lui. Les nordiques s’étaient plus ou moins regroupés en une meute plus resserrée, et ne le quittait pas des yeux. Il avait vu Râ, le grand dieu égyptien, le fixer intensément. Les valets et serveuses aussi s’étaient en partie arrêtés, tendant la tête et l’oreille pour ne pas perdre une miette du spectacle. Tout se passait à merveille.
-Oui, pourquoi … quand il est bien plus drôle de jouer sur l’effet de surprise
Et c’est ce qu’il fit : d’un pas rapide, mais volontairement chancelant, il avança vers Néthi, qui était dans un coin de la salle et, après un clin d'oeil rapide à la jolie brune …
…Oui, il la gifla violemment. Pourquoi me direz vous ? Parce que le dieu grec, pas idiot, s’était renseigné sur sa douce camarade de crime, et avait appris que cette dernière connaissait Anubis, le dieu des morts égyptiens, ou à tout le moins, le dieu savait-il qu'elle était une créature égyptienne, et donc prétendument sous sa protection. Il ne savait pas précisement ce qui reliait ces deux là, mais il était sur d’une chose, c’est que son coup d’éclat ne laisserait pas le dieu funeste de marbre. Et c’était ce qu’ils attendaient, lui et le bout de verre dans sa poche, prêt à se « perdre » sur la gorge d’Anubis. Ou dans son ventre, qu’importe. Et si il se loupait, il pourrait toujours se targuer d’être totalement saoul. Il était bon pour y faire croire de toute façon …
Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Jeu 31 Oct - 22:39
Que les festivités commencent
Loki n'attendant pas la réponse de sa femme, commença à se diriger vers le bar afin d'avoir une vue d'ensemble sur les dieux présents au festivités. Alors qu'il avait remarqué la présence de Sif, plus tôt dans la soirée, celle de Thrûd au côté de son père, celle de sa fille ainsi que celle de Dionysos, Loki vit également de nouvelles têtes. Il y avait ces déesse égyptiennes et grecques, mais également Perséphone la personne à qui elle parlait, cela devait être son mari, Hadès. Pendant qu'il faisait l'inventaire de tous les crét... inconnus présents dans la salle, Loki n'entendit pas son frère l'approcher. Loki L'intéressé sursauta légèrement en se demandant qui était l'imbéc... la personne qui l'avait interpellé. Intéressante soirée pour se retrouver, le thème t'inspire ? Après avoir reconnu la voix de cet idi... de son frère, Loki commença à s'énerver. Déjà qu'il faisait des efforts en venant ici pour faire plaisir à sa femme, si, en plus, il fallait qu'il parle avec son frère, cela n'allait pas marcher du tout. Cet imbécile était la dernière personne à qui il voulait parler. Il y avait deux solutions, Loki pouvait soit parler à son frère comme si ce que pendait cet idiot l'intéressait, ou, il pouvait complètement l'ignorer et s'en aller vite fait pour voir une personne connue qu'il appréciait plus tel que Dionysos, sa femme, Hel ou... Dionysos. Tiens, pensa Loki, pourquoi ne pas aller voir cela qui fait le mieux la fête ici, lui, au moins, il pourra peut-être m'empêcher de m'ennuyer. Enfin, avant cela, il faut que je me débarrasse de l'abruti qui, me colle. Loki finit enfin par se retourner et réalisa de nouveau, avec haine, que son frère faisait vingt bons centimètres de plus que lui en hauteur et à peu près autant en largeur, ce qui rendait toute tentatives d'évasion furtives et rapide nulles. Il ne suffirait à son frère que de lui tenir le poignet un peu fort pour l'empêcher de s'éloigner, ce qui, sans sa magie, rendrait le départ impossible. Après une minute de silence à regarder le déb... son frère, Loki finit enfin par lui adresser la parole. Il avait choisit un ton neutre, sans expression en dehors d'une touche d'ennui. Thor, dit-il simplement pour saluer son frère. Bien qu'ayant eu la courtoisie de bien vouloir le saluer, Loki ne fit absolument pas attention à la question posée par son frère et décida de tout de même essayer de s'éclipser en direction de Dionysos afin de pouvoir peut-être trouver un bon moyen de ruiner la soirée ou de rendre la sienne plus plaisante ou encore, de partir. Enfin... je n'ai pas que ça à faire moi, j'ai d'autres gens à voir, commença Loki, et si tu veux venir me voir plus tard... ne viens pas, termina-t-il avant de s'éloigner en direction de son ami qu'il avait remarquer à une vingtaine de mètres en train de... gifler une femme... Après trois pas réussi sans interruption, Loki se dit qu'il finirait peut-être par atteindre Dionysos sans que Thor vienne à nouveau pour essayer de lui parler. C'est avec cet pensée pleine d'espoir que Loki entreprit de faire un quatrième pas. Peut-être que finalement Thor ne tenant pas tant que ça à lui parler, mais, seulement à le saluer pour la politesse et l'image que les autres auraient eu de lui s'il n'était même pas venu voir son frère.
Hadès
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Ven 1 Nov - 0:37
Hadès était à la fois ravis et souffrant. Ravis d'avoir pu trouver en certaines femmes, de sacrées alliées pour saboter cette fête bien fade à ses yeux, et souffrant car tan de monde, tan de bruit, tan de... Superficialité et d'hypocrisie, le rendait simplement malade. Quand il voyait ce à quoi les humains étaient réduis, à jouer les faux-semblant les uns devant les autres... Etre aveugle tout en ayant le sens de la vue, c'était quelque chose qu'il ne pouvait comprendre. Lui, il était terre à terre, cartésien, et au final, toutes ces âmes perfides et hypocrites se retrouvaient chez lui, et subissait le tremblement de chacun de ses pas. Il était le Roi. Un Roi Dément qu'on ne pouvait stopper une fois que la folie le prenait. Sa femme était la seule pouvant le juguler, et encore, parfois elle en faisait tellement les frais, qu'il préférait qu'elle ne soit pas là dans ces moments. L'obscurité de son âme n'avait d'égal que le ridicule de cet évènement, et son frère lui même savait ce qu'il en retournait. Ainsi, il laissa faire le chef d'orchestre, lorsqu'il s'approcha pour charmer son épouse de douces paroles envenimées. Mais Perséphone détecta leur poison et renvoya Dyonisos dans son camps, en lui souhaitant bien le bonjour chez lui. Il était prévenu. Prévenu que à trois, ils pourraient mettre le domaine à feu et à sang s'ils le désiraient. Personne n'était finalement invulnérable et surtout pas depuis qu'ils étaient tous sur Némeïl. Ceci n'était rien d'autre qu'une mascarade, et tout à coup, Hadès voulu rentrer. Attraper sa femme et partir de là. Si seulement... Si seulement il avait encore ce pouvoir... Faire mourir les êtres vivants se tenant dans un certain périmètre, faire faner les fleurs, faire pleurer les pierres, faire hurler la terre.
Comme lorsqu'il était très contrarié et plutôt en colère même, sa lèvre se retroussa et une expression amère ornait son visage. Il scrutait du coin de l'oeil l'assemblée derrière lui, et détacha chaque tête au corps associé, en de simples regards meurtriers. Les Morts eux-mêmes tremblaient devant lui, ce n'était pas des Divinités ou même des Mortels qui allaient troubler son animosité. Mais sa femme le rappela à l'ordre. Elle, elle avait le chic pour s'envoler moins haut que lui. Bien qu'elle souhaitait aussi voir plusieurs têtes tomber, elle, elle agissait. Elle n'attendait pas d'avoir les moyens, elle se les donnait. Hadès avait l'impression que Némeïl n'avait pas affaibli la Muse qui ornait ses journées, et surtout ses nuits. Cette Terre d'accueil l'avait rendu plus forte, plus résistante, plus agressive, plus révoltée en soit, plus délicieuse. Mais certaines -pour ne pas dire toutes- de ses réactions, échappaient encore au Dieu. Comme le fait qu'elle soit visiblement dans ses plus mauvais jours, assez pour tuer cette salle rempli de Puissants mais que, tout à coup celle-ci décide de tomber le masque et de partir, colérique, vers les boissons alcoolisées. Le Dément la regarda s'éloigner et puis le groupe dans lequel il était éclata. Chacun alla faire la rencontre de l'autre, dans une euphorie notable, toujours sur un ton soit mielleux à en mourir, soit sarcastique à s'en faire grincer les dents. Pour sa part, il s'approcha de sa femme, et se mit près d'elle sans la toucher. Hadès ne voulait aucun contact. Pas ici. Ils étaient tous deux dans une haine abyssale, et lui ne supportait pas les êtres tactiles lorsqu'il était dans cet état là. Sa voix fut de velours, comme un feulement dangereux, annonçant une tempête meurtrière, mais qui n'était pas diriger vers sa femme. -Je ne supporte plus cette scène théâtrale. Les jeux de rôles, très peu pour moi. Soit tu prends tes clics et tes clacs et on rentre, soit je rentre seul.
Oui. Oui Hadès était près à laisser Perséphone seule, au milieu de ce monde. Il préférait savoir sa lionne au milieu d'un champs plus ou moins miné, mais d'où elle ressortirait indemne, que de rester ici une seconde de plus. Ces fantaisies et tout ce cinéma le dégoutait et ne l'énervait plus que de raison. Alors lançant un dernier regard carmin à la salle, comme s'il pouvait brûler l'endroit grâce à ces derniers, il fit volte-face et se dirigea vers la sortie.
Perséphone
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Ven 1 Nov - 9:53
Alors que je m'étais dirigée vers les boissons les plus fortes qui soient en ces lieux, j'entendis que quelques esprits s'échauffaient. Au loin, Hephaïstos et Dionysos avaient visiblement un différent à régler, et Eris prit un malin plaisir à intervenir. Je souris, fière de mon alliée Grecque, la Discorde elle-même. Nous pouvions compter sur elle pour pimenter cette soirée. Me délectant de ce spectacle, je sentis l'ombre meurtrière de mon mari se glisser dans mon dos. Il souhaitait partir.
-Grand bien te fasse de partir. Mais si tu pars, tu ne me trouveras pas dans ton lit demain matin, le prévins-je.
Une lutte sans fin nous habitait Hadès et moi, et j'adorai ça. Alors, mesquine, je lui lançais un regard déterminé pour appuyer mes mots et, levant mon verre vers lui, faisais mine de lui porter un toast. Il allait détester mon comportement, je le savais. Mais j'aimais le contrarier.
Puis, tout à coup, j'entendis un cri étouffé. Détournant mon attention de mon mari pour la reporter sur les Dieux Grecs qui se donnaient en spectacle, ce que je vis me dérangea amplement. Néthi, surprise et furibonde, venait visiblement de se faire frapper. Par qui ? Fronçant les sourcils, je laisser mon verre tomber à terre tandis que je rejoignis le groupe à vive allure, laissant mon mari sur ses désirs de quitter les lieux. Me glissant entre Néthi et Dionysos, je fulminais.
-Tu as fais une erreur Dionysos. Tu as mis le feu aux poudres.
Et tout le monde savait que j'avais raison. Les participants de cette soirée les plus rationnels savaient -et attendaient- que la soirée finisse ainsi: un bain de sang. Un massacre. Le retour à une guerre de clans. Et mon demi-frère venait de lancer le départ. Les yeux noirs, je ne le quittais plus du regard, prête à défendre mon amie, bien que je sache Néthi capable de venir à bout de cet imprudent. Quoi que... Je me souvins alors du don qui restait à Dionysos. Sa force était sans pareille. Comment allions-nous en venir à bout s'il souhaitait vraiment la guerre ? Et qui serait rangé à ses côtés ?
Anubis
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Ven 1 Nov - 17:52
Anubis RP commun
J’étais réellement tiraillé. J’étais venu ici pour détruire la magnifique soirée de mon paternel, et plus j’y passais de temps plus mon bon côté luttait pour m’en empêcher. Il y avait ici des personnes que j’appréciais vraiment, à commencer par Sif qui avait tout fait pour faire de cet évènement une réussite et qui ne méritait pas que cela soit un échec. Et puis biensûr il y avait Perséphone. Elle m’avait plusieurs fois dit qu’elle voulait sociabiliser son mari et bien qu’il ne semble pas bien disposer à mon égard, je n’avais pas envie de ruiner une des seules soirées où elle arriverait à l’amener. Seulement il y avait d’autres troubles fête … Eris semblait en forme … Et j’avais entendu parler de Loki par Thor lors de nos promenades … Il était temps que je décide si j’allais être du bon ou du mauvais côté de la balance.
Seulement quelqu’un d’autre pris cette décision à ma place : Dionysos. Je savais l’âme de cet homme plus noire que beaucoup d’autres, mais je ne l’avais encore jamais vu agir. Je ne compris pas bien la scène qui se jouait sous mes yeux. Je le vis s’approcher de Néthi et la frapper. Elle fit un saut de plusieurs mètres avant de s’étaler sur le sol. Perséphone se précipita aux cotés de Dionysos pour le menacer alors que je fonçai pour ma part aux côtés de Néthi pour m’assurer qu’elle allait bien. Ce n’était pas « ma » Néthi ; mais c’était son corps… Et je ne laisserais personne lui faire de mal.
« Néthi ? Néthi, tu m’entends ? »
Alors qu’elle ouvrait les yeux, je poussai un soupir de soulagement. Je ne sais pas vraiment pourquoi, l’adrénaline qui retombait peut-être, mais c’est seulement à cet instant que je remarquai une lacération dans ma manche de chemise, et un mince filet de sang qui s’en réchappai. Je remarquai seulement à cet instant le brouhaha derrière moi et je fis volte-face. Quelqu’un avait tenté de me blesser, et c’est sans surprise que je vis un tesson de verre dans la man de celui-là même qui avait attaqué Néthi. Je me senti envahi par une telle rage qu’elle me submergea, et pour la première fois depuis mon arriver ici, je ne répondais plus de mon corps. Sans que je l’ai voulu, je me transformai en gigantesque chien noir et me mis en position d’attaque alors que mes babines se retroussaient pour laisser apparaître mes crocs. Je poussai un grondement grave et fixai l’ennemi. Je distinguai tout juste ses traits derrière son aura noire … Et il en était de même pour la plupart des convives. Au moins je distinguerais ceux susceptibles d’être avec lui … Parfait.
Héphaïstos
Messages : 1153 Date d'inscription : 26/02/2013 Localisation : Près du feu
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Sam 2 Nov - 15:46
Mal à l'aise dans son costume de fête, Héphaïstos tira légèrement sur son col, avec l'air constipé de celui qui ne veut rien laisser paraitre, et attire plus ainsi encore l'attention sur ses complexes. Dionysos, quant à lui, paraissait réellement détendu, bien qu'alerte - à l'affut d'un mauvais coup comme il l'était toujours. D'ailleurs, celle qui aurait pu être sa complice si elle avait été capable d'une quelconque alliance productive venait de les rejoindre, pour envenimer la situation. Héphaïstos leva les yeux au ciel : si Eris voulait jouer l'un de ses tours aux invités, il fallait qu'elle choisisse des Dieux qui ne l'avaient pas déjà subis pendant des siècles et la connaissaient par cœur.
Le forgeron laissa son demi-frère répondre, ému malgré lui à l'énonciation de leurs liens de parenté si étranges, mais qui faisaient néanmoins d'eux une même famille, que le traitre assumait parfaitement. Il se contenta donc d'un haussement d'épaules en direction de la discorde, avant de suivre, instinctivement, son compagnon qui venait de lui chuchoter une bien étrange révélation. Fronçant les sourcils, il observa le grec s'avancer vers Nethi, et la gifler violemment. Si son verre ne s'était pas déjà renversé sur Héphaïstos, il l'aurait fait à ce moment-là, tant sa surprise était totale. Aussitôt, tous les invités, s'ils n'avaient pas déjà suivi la scène des yeux, se retournèrent pour constater l'horrible affront, et les plus audacieux s'avancèrent pour montrer clairement leur soutien à la demoiselle ainsi baffée, et bafouée.
Héphaïstos, resté derrière son demi-frère, affichant sans doute par cette place un parti qu'il n'aurait osé avoué plus officiellement, ne bougea pas pendant quelques minutes interminables, durant lesquelles il chercha un sens à l'attaque inattendue. Dionysos avait-il espéré la tuer d'un seul coup ? Il avait sans doute perdu en force s'il croyait l'avoir comme ça. Ou alors il tramait quelque chose d'encore plus tordu... Le forgeron opta pour cette conclusion, connaissant trop bien son ancien ami pour ne pas savoir qu'il agissait de manière bien plus sournoise lorsqu'il avait de si grands enjeux. Bien sur, Héphaïstos n'avait pas approuvé : non, il se moquait de savoir si les Dieux étaient devenus mortels, si cela se résumait à en tuer un pour le bonheur de l'expérimentation. Quand Perséphone s'interposa, Héphaïstos ne bougea donc pas, considérant que son demi-frère méritait bien une remontrance de la part d'un membre de la communauté grecque qui savait son curriculum vitae en matière d'embrouilles divines. Quand Anubis, par contre, se permit de montrer les crocs à l'égard de son concitoyen, Héphaïstos fit un pas en avant, pour se retrouver tout juste derrière Dionysos, dardant un regard menaçant sur la bête. Serrant ses poings, il les sentit devenir brulants, son pouvoir s'animant à la perspective inquiétante du trouble que présageait cette altercation.
- Y'a surement un malentendu, grogna-t-il, de sa voix caverneuse, comme tout droit sorti de son âtre. En effet, il trouvait bien hypocrite de la part de ces Dieux de la soutenir, alors qu'elle n'était pas la dernière à chercher des problèmes avec tous les individus mâles de l'île. Lui-même avait été soumis à ses inspections de fidélité légèrement envahissantes... Et il ne savait pas ce qu'elle lui aurait fait, si elle avait trouvé la moindre faute conjugale dans son attitude. Il la trouvait plutôt sympathique, néanmoins... Mais voilà, la vérité était qu'elle n'était surement pas si innocente, ni victime, qu'elle en avait l'air. Pas la peine de s'énerver comme s'il y avait un mort... Disant cela, il jeta un regard en coin insistant à son demi-frère, le prévenant ainsi de ne pas aller plus loin - bien qu'il sentait, indiciblement, que sa mise en garde ne changerait rien à sa détermination morbide. Tu essayes de te suicider ou quoi ? Ajouta-t-il à l'adresse de ce dernier, assez bas pour que seul lui l'entende. Bien sur, il ne le pensait pas assez idiot pour obtenir ainsi la réponse à sa théorie... Et pourtant, ça en avait tout l'air.
InvitéInvité
Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun] Dim 3 Nov - 17:34
Je commençais à m’ennuyer ferme à cette soirée et espérais que les choses allaient passer à la vitesse supérieure. Si seulement j’avais su. Alors que j’observais Perséphone débattre avec son mari, je sentis des pas rapides se diriger vers moi, je n’eu le temps de saisir qu’un léger clin d’œil avant qu’un coup violent fût porté à ma joue et me fasse voler sur quelques mètres. Je retombais lourdement sur le sol et restais inconsciente quelques instants jusqu’à ressentir de nouveau le carrelage frais de la salle des fêtes et la brûlure qui semblait dévorer ma joue droite. J’ouvrais les yeux et découvrais Anubis à mes côtés, je me relevais légèrement les oreilles encore bourdonnantes.
« Oui, oui…ça va »
Répondis-je d’une voix rauque, ma tête me faisait atrocement souffrir et ma vue resta brouillée quelques instants avant que je ne réussisse enfin à poser mes yeux sur celui qui m’avait frappé. Dionysos. Celui même qui m’avait demandé de venir à cette soirée, celui que j’étais censé soutenir. La rage de cette humiliation et surtout de cette trahison s’éveilla avec force mais fut rapidement rattrapée par la peur. Par ce geste que souhaitait-il prouver ? Voulait-il me dénoncer ? Etais-je seulement un pion qu’il avait sournoisement manipulé afin de gagner la confiance de ses congénères en livrant le monstre qui avait déjà tué quelques-uns de leurs compatriotes ? Je m’apprêtais à lancer un regard effrayé à Anubis quand je remarquais un flot de sang le long de son bras ainsi que l’éclat de verre encore présent dans la main du dieu qui m’avait offensé. Puis tout prit sens, oui j’avais été un pion, mais je n’avais pour autant pas eu le rôle de victime malgré l’air que cette scène pouvait avoir. Je n’avais été qu’une ruse pour attirer Anubis. Dionysos avait voulu assassiner le dieu des morts. Je sentis mon être se diviser, d’un côté avec le poignard subtilement caché sous ma robe j’aurais pu terminer aisément le travail de Dionysos. Mais pourtant je n’en fis rien. Je me contentais de porter une main à ma bouche et découvrais ma lèvre profondément entaillé. Comment pourrais-je encore être du côté de Dionysos après ce qu’il venait de me faire ? Après la façon dont il m’avait humilié ? Je préférais faire profil bas tandis que j’observais les groupes prendre forme : Héphaïstos se poster derrière Dionysos et Anubis se planter aux côtés de Perséphone. Je me relevais difficilement avant d’adresser un regard sombre à Dionysos et marchais vers la déesse avant de m’arrêter à ses côtés, heureuse de retrouver celle-ci toujours prête à défendre mes intérêts comme moi j’étais prête à défendre les siens. Puis mon regard se porta sur le grand chien noir et je me demandais intérieurement à quoi pouvait bien ressembler mon aura, revêtait-elle la noirceur de mon âme ou était-elle un subtil mélange des deux êtres qui habitaient ce même corps ? Puis mon regard glissa sur la blessure d’Anubis, bénigne mais pourtant profonde, elle avait dû être douloureuse mais le dieu n’avais absolument rien à craindre. En le voyant ainsi prêt à me défendre que je sois monstre, ou simple humaine, je sentis une sorte de «douceur » envahir mon être et je me promis de ne jamais lui porter du tort. Je relevais la tête et observais les deux dieux grecs face à nous, je réfléchissais quelques secondes et décidais qu’Héphaïstos serait le premier à tomber si une confrontation devait avoir lieu. Son pouvoir était le plus offensif sans parler du fait qu’il savait qui j’étais réellement. Le tuer me rebutait quelque peu, c’était un homme fidèle et bon dans le fond, rien que je ne punissais en tout cas, mais j’étais prête à tout pour me protéger.
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Sujet: Re: Que les festivités commencent... [rp en commun]