Ahprodite s'effondra à plat ventre de tout son poids sur le lit, Antero allongé sur son dos. Elle prit une grande inspiration et se mit à rire. A chaque fois que les deux personnages s'entrelaçaient dans un rythme endiablé, la déesse grecque se sentait plus vivante, presque heureuse. Bien que cela se produisait à chaque fois qu'elle finissait dans les bras d'un autre homme que ceux de son mari, Aphrodite appréciait contrairement aux autres sa présence. Elle n'avait pas cette envie pressante de s'enfuir dès que son partenaire s'endormait. La belle blonde aggripa les deux mains de son amant et embrassa ses doigts. Elle sentait encore son corps chaud contre elle, et sa transpiration. Elle tourna sa tête sur le côté et soupira de plaisir.
Depuis un bon moment déjà, Aphrodite et Antero se connaissaient et s'appréciaient. Leur rencontre remontait bien avant l'exil sur cette île. Ils avaient passés quelques nuits ensemble et avait appris à se connaître. Leur histoire s'était construite petit à petit. Bien qu'ils s'amusent de temps en temps, l'ambiguïté ne s'était jamais installé. Tout les deux avaient été clairs et ne voyaient que tout cela comme un jeu, un défi perpétuel à relever. Et souvent, après de sauvages débats, commençait les confidences sous l'oreiller.
- Je pense m'échapper un jour, de cette île. Pas pour aller me faire massacrer par ces humains au cerveau tellement réduit qu'ils ne savent pas réfléchir ou encore pour me perdre seule au milieu de nulle part, mais pour échapper à Héphaïstos. Il devient de plus en plus insupportable. Au moins avant, sur l'Olympe je pouvais avoir plus de distractions. Ici tout est plus petit, et mon pitoyable mari ne cesse de me harceler...
Aphrodite s'était échappée de sa demeure oppressante pour aller retrouver les bras de son amant. A peine arriver chez le scandinave, Aphrodite s'était jetée à son cou. Elle savait qu'elle finirait par lui confier ce qu'elle ressentait. Mais elle avait préféré faire taire sa colère par un moyen beaucoup plus savoureux. C'était la chose pour laquelle ils étaient réellement doués tout les deux et s'entendaient parfaitement.
La déesse grecque repoussa son amant pour libérer son corps. La température de ce dernier avait du grimper en flèche. Et elle ressentait le besoin de se laver. Se levant du lit, et sans dire un mot de plus, Aphrodite se dirigea vers la douche. Elle se retourna vers Antero et lui fit signe de la suivre...